samedi 28 février 2015

Glaucus atlanticus ou le dragon bleu

Glaucus atlanticus est une petite espèce de nudibranches de la famille des Glaucidae. C'est un mollusque gastéropode décrit comme élégant par ses formes et ses couleurs, mêlant le blanc et le gris perle à différents tons de bleu. Il vit dans toutes les eaux tempérées ou tropicales, où il flotte à la surface des eaux parmi le pleuston, la face ventrale tournée vers la surface. Il se nourrit principalement d'hydrozoaires dont il tire son pouvoir urticant, y compris pour l'Homme, en conservant certains de leurs nématocystesGlaucus atlanticus est hermaphrodite et pond des chapelets d'œufs laissés à la dérive ou fixés sur les cadavres des proies des adultes.
Il peut occasionnellement s'échouer sur les plages parmi le reste du pleuston, et peut causer des irritations à l'humain en cas de contact. L'espèce ne semble pas menacée, et ne bénéficie d'aucune protection particulière.
Ce nudibranche mesure de 3 à 4 centimètres de long, mais peut atteindre 6 centimètres. Il a un corps effilé et aplati, comptant jusqu'à 84 cerata coniques, dont l'animal peut facilement se débarrasser par autotomie grâce aux sphincters présents à la base de chacune de celles-ci. Ces cerata sont rassemblées sur une même rangée, en rayons, et généralement en six groupes, parfois huit. Ces groupes sont implantés de façon perpendiculaire à la ligne médiane du corps, et le plus antérieur est relié au corps par un court pédoncule ; les cerata les plus dorsales sont les plus grosses.
Son allure générale et sa « queue » (le métapodium) lui ont valu d'être comparé par plusieurs naturalistes à un petit lézard, et sa peau est décrite par George Grey comme rappelant celle d'une grenouille. La tête est petite et peu distincte, munie d'une paire de tentacules oraux et d'une paire de tout petits rhinophores coniques sur la face dorsale.
Cette limace de mer se déplaçant face ventrale vers le haut grâce à une bulle d'air contenue dans l'estomac, sa coloration est conforme à la loi de Thayer dont il serait un « cas d'école » : la face inférieure de l'animal — dos et face supérieure des cerata — est gris argenté, tandis que le dessus — pied et face inférieure des cerata — est bleu électrique, ou bleu et blanc, notamment parcouru de bandes bleu sombre le long du pied.

Espèce similaire

Comparaison de taille entreGlaucus atlanticus à gauche (35 mm de long) et Glaucus marginatus à droite.
G. atlanticus ne peut guère être confondu qu'avec les autres espèces du genre Glaucus, toutes de morphologie proche de Glaucus marginatusG. atlanticus en diffère par la taille, les représentants du groupe de G. marginatus ne mesurant pas plus de 12 mm de long, et par la longueur du métapodium, bien plus courte chez G. marginatus. Le nombre de cerata est plus important chez G. marginatus qui en compte jusqu'à un total de 137 ou 139 ; celles-ci sont de plus disposées en plusieurs rangées et souvent sur huit appendices au lieu des six habituels de G. atlanticus. Le pénis de G. marginatus n'est pas « armé », c'est-à-dire qu'il ne possède pas d'épine chitineuse. La pointe des dents est proportionnellement plus longue chez G. marginatus ; les petits denticules présents sur les bords des mâchoires sont répartis sur une ou deux rangées chez G. marginatus, alors qu'ils sont plus irréguliers et disposés sur plus de rangées chez G. atlanticus.



Source : Wikipédia 

                

Impressionnante explosion du volcan Sheveluch ce matin

Ce jour une importante explosion a secoué le Sheveluch, au Kamchatka vers 02h00 du matin.


Le panache de cendres est monté à plus de 9 km d'altitude et a généré plusieurs coulées pyroclastiques en direction des rivières Baydarnaya et Bekesh. 

La localité la plus proche du volcan est située à environ 47 km.

Le panache en formation s'élève rapidement et devient très impressionnant, massif, imposant: 1 minute après l'explosion sa "tête" est déjà à environ 5000m d'altitude, soit  3000 m au-dessus de l'évent. Mais en même temps qu'il se développe apparaissent plusieurs écoulements pyroclastiques massifs, largement plus importants, histoire de se donner une idée, que le plus volumineux de ceux qui ont été observés, photographiés au Sinabung par exemple.

Sur l'image prise une minute après celle de l'explosion au moins 3 d'entre eux peuvent être identifiés avec certitude, un quatrième semble se mettre en place sur un autre versant (nord-ouest). J'ajoute une rapide infographie basée sur Google Earth pour vous localiser les événements.




Sur l'image de droite du montage le front de l'écoulement pyroclastique n°2 a une largeur d'environ 250 m.

Dans les minutes qui suivent, ces différents éléments évoluent chacun de leur côté. Le panache s'élève de plus en plus et reste très massif. Il atteint, et probablement dépasse même, les 10 km d'altitude à peine 4 minutes après l'explosion. Sa tête vient heurter la tropopause, limite atmosphérique entre la troposphère (celle dans laquelle nous vivons) et la stratosphère. Cette limite physique, difficile à franchir, oblige la tête du panache à s'aplatir.



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Source : Culture volcan - KVERT 

Ebola: la molécule d'une herbe asiatique bloquerait le virus



La tétrandrine, une molécule dérivée d'une herbe asiatique, a montré une capacité à bloquer le virus Ebola pour l'empêcher de pénétrer dans les cellules de l'organisme, mettant fin ainsi à l'infection. Un espoir pour les chercheurs et les malades.

C'est une nouvelle voie vers un traitement du virus Ebola qui s'ouvre peut-être pour les chercheurs. Une molécule dérivée d'une herbe asiatique s'est révélée efficace pour empêcher l'infection de souris par le virus, selon des travaux publiés jeudi aux Etats-Unis.  Les chercheurs de l'Institut de recherche biomédicale du Texas (TBRI) ont découvert que la tétrandrine, une molécule d'origine végétale, protégeait des souris de la maladie sans effet secondaire particulier. La tétrandrine a été efficace sur ces rongeurs en plus petites doses et a été bien tolérée, précisent-ils.

"Prudemment optimiste"

"Quand nous avons testé cette molécule sur des souris, elle a empêché la reproduction du virus et permis de sauver la plupart d'entre elles d'Ebola", explique le Dr Rovert Davey, un des auteurs de cette recherche parue dans la revue américaine Science.

La tétrandrine a montré une capacité à bloquer le virus Ebola pour l'empêcher de pénétrer dans les cellules de l'organisme, mettant fin ainsi à l'infection, résume-t-il. Se disant "prudemment optimiste", le chercheur a précisé que "la prochaine étape dans cette recherche sera de tester à la fois l'innocuité et l'efficacité de cette molécule contre Ebola chez des singes".

Des capteurs de calcium

Ces scientifiques avaient tout d'abord déterminé dans leurs recherches sur Ebola, menées depuis plus de dix ans, que le mécanisme permettant aux cellules de transmettre des charges électriques, dans lequel des capteurs de calcium jouent un rôle-clé, était important dans l'infection par le virus.

Ils ont découvert que deux capteurs de calcium dans les cellules étaient particulièrement importants pour que le virus Ebola puisse y pénétrer pour se multiplier, un processus jamais observé avec d'autres virus. Or les auteurs ont trouvé que les traitements utilisés contre l'hypertension avaient la capacité de bloquer ces deux capteurs. Ils ont donc testé plusieurs molécules -dont la tétrandrine- pour déterminer celle qui serait la plus efficace à neutraliser ces capteurs.

L'épidémie actuelle d'Ebola d'une ampleur sans précédent, mais qui donne des signes d'accalmie, a fait quelque 9.177 morts sur 23.000 cas recensés depuis début 2014, pour la plupart au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé. Il n'existe pour l'heure aucun traitement commercialisé mais des vaccins expérimentaux se sont avérés prometteurs, ainsi que l'antiviral japonais favipiravir (Avigan) contre la grippe pour certains malades.

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Source : BFMTV ET AFP

La Russie envisage de bâtir sa propre station spatiale



L’agence spatiale russe Roscosmos a indiqué qu’elle s’était engagée à collaborer avec la Station spatiale internationale (SSI) pendant au moins neuf ans, mais qu’au terme de cette période, c’est-à-dire en 2024, elle envisageait de créer sa propre station spatiale en utilisant les modules russes installés sur la SSI.

Yury Koptev, un membre du Conseil scientifique de Roscosmos, a expliqué que la nouvelle station donnerait une plateforme à l’agence spatiale russe pour explorer la Lune, ce qui est une priorité pour la future politique spatiale russe. En outre, Roscosmos espère être en mesure d’envoyer une mission habitée vers la lune d'ici la fin de la prochaine décennie.

En décembre de l’année dernière, Oleg Ostapenko, qui dirige Roscosmos, avait évoqué pour la première fois le projet de construction d’une éventuelle station autonome russe. La Russie dispose d’une bonne expérience avec la station Mir, qui a quitté son orbite et s’était abîmée dans l’Océan  Pacifique en 2001, après avoir passé plus de 5500 jours dans l’espace.

La Station spatiale internationale est exploitée par la Russie, les Etats-Unis, l'Union européenne et un certain nombre d'autres partenaires internationaux. La décision russe a été un soulagement pour cette communauté en raison de l’incertitude qui planait jusqu’alors. Les différents partenaires occidentaux se demandaient si la Russie allait poursuivre cette collaboration, en dépit des sanctions occidentales.


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Source : Express.be

vendredi 27 février 2015

Séisme M7.0 en Indonésie, aucune alerte tsunami



Un puissant séisme a secoué la mer de Flores au large des côtes de l'Indonésie ce vendredi.

Le US Geological Survey a déclaré que le tremblement de terre de magnitude 7,0 était à une profondeur de 553 km.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique n'a pas émis de prévision de tsunami pour ce tremblement de terre .

Villes proches:

131km (81mi) N de Nebe, Indonesie
151km (94mi) NNE de Maumere, Indonesie
196km (122mi) NNE de Ende, Indonesie
201km (125mi) S de Baubau, Indonesie


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mardi 24 février 2015

Éjection de masse coronale ce matin



Ce matin (vers 11h) une éjection de masse coronale a eu lieu sur la branche Sud-Est du soleil.  

Cet événement s'est terminé vers 13h30.

En raison de l'emplacement actuelle de la Terre, un impact est hautement improbable.


Image et vidéo : NASA SDO (Solar Dynamics Observatory)
















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lundi 23 février 2015

Vanuatu : le volcan sur l’Ile d’Ambrym au niveau d'alerte 3

Le volcan sur l’Ile d’Ambrym au Vanuatu est entré en activité. 

Le département de la Météorologie et l’Observatoire national de Geo-Hazards chargés de la surveillance de l’activité volcanique au Vanuatu indiquent que l’activité du volcan d’Ambrym, montre des signes d’augmentation et qu’il a entamé une phase d’éruption avec une fissure mineure. Le niveau d'alerte est passé de 2 à 3 sur une échelle de 5 indique, le ministère des affaires étrangères, sur son site Conseils Aux Voyageurs. 

"A ce stade de niveau d’alerte, il est recommandé aux visiteurs et agents touristiques de ne pas se rendre autour de ces zones", précise le Quai d'Orsay. 

Ce volcan est situé sur l’île d’Ambrym, île à 160 kms environ au nord de l’île principale où se situe la capitale du Vanuatu. C'est un grand volcan basaltique avec une superficie de 677,7 km2 et une caldeira de 12 km de large, il est située entre les îles Pentecôte, Malekula et Paama. Les principaux villages de l’île sont Fanla, Newha, Olal, Craig Cove, Lalinda et Baiap.





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Source: Tourmag

dimanche 22 février 2015

États-Unis : un homme meurt d'un nouveau virus transmis par la tique


Les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi 20 février la découverte d'un nouveau virus qui serait responsable du décès d'un homme, par ailleurs en bonne santé, dans l'État du Kansas, au printemps 2014.

Le virus baptisé "Bourbon" du nom du comté où vivait le patient, fait partie d'un groupe de virus appelés thogotovirus, ont précisé les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). C'est la première fois qu'un virus de cette famille a causé une maladie mortelle chez un humain, et seulement le huitième cas connu d'infection par un thogotovirus qui provoque des symptômes chez quelqu'un.

Mordu quelques jours avant les premiers symptômes

Dans la mesure où les thogotovirus ont été liés à des tiques ou des moustiques dans certaines parties d'Europe, d'Asie et d'Afrique, le virus "Bourbon" pourrait aussi se propager par des tiques ou d'autres insectes. L'homme en question était âgé de plus de 50 ans et il avait été mordu de multiples fois par des tiques dans les jours avant de tomber malade, indiquent les CDC. 

Les résultats de nombreux tests pour un grand nombre de maladies infectieuses étant négatifs, un échantillon de sang du malade a été envoyé à un laboratoire des CDC pour des analyses supplémentaires. Les tests initiaux ont détecté la présence d'un virus non-identifié. Les chercheurs des CDC ont déterminé qu'il s'agissait d'un nouveau virus, après avoir utilisé une technologie moléculaire avancée de détection (AMD).

Il ne pouvait plus respirer de lui-même

Les médecins qui ont soigné l'homme dans le Kansas ont trouvé une tique pleine de sang accrochée sur son épaule. Il est tombé malade quelques jours après avec de la fièvre et des maux de tête, selon l'étude publiée dans la revue des maladies infectieuses émergentes des CDC.

Malgré la prise d'antibiotiques, son état s'est aggravé, notamment ses fonctions rénales. Il ne pouvait pas non plus respirer de lui-même. Il est décédé onze jours après l'apparition des symptômes.

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Source : RTL

Fukushima: Une nouvelle fuite d'eau radioactive a été détectée



Le cauchemar n’est pas terminé. Une nouvelle fuite d'eau hautement radioactive vers la mer a été détectée ce dimanche sur le site de la centrale japonaise de Fukushima, a annoncé l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco).

Des capteurs fixés sur une conduite d'évacuation d'eaux de pluie et souterraines ont mesuré des taux de radioactivité jusqu'à 70 fois supérieurs aux valeurs déjà hautes enregistrées sur le site, a précisé un porte-parole de la compagnie.

Des niveaux alarmants

Ces taux relevés vers 10h00 locales (01h00 GMT) sont progressivement redescendus au cours de la journée mais ils restaient à des niveaux alarmants. Selon Tepco, une inspection n'a pas révélé d'anomalie dans les gigantesques réservoirs de stockage d'eau contaminée et Tepco affirme «n'avoir nulle raison de penser que les réservoirs de stockage des eaux contaminées ont fui».
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est inquiétée cette semaine à l'issue d'une mission sur place du volume croissant d'eau plus ou moins contaminée stockée dans ces citernes dont la fiabilité n'est pas assurée.

Cette eau provient des arrosages initiaux des réacteurs pour les refroidir, ainsi que des écoulements souterrains continus. Elle est pompée et conservée dans un millier de réservoirs gigantesques et Tepco en construit plusieurs dizaines par mois pour absorber le flux. L'AIEA conseille d'envisager de rejeter en mer l'eau débarrassée de l'essentiel de ses éléments radioactifs, un traitement que permettent des systèmes installés et déjà utilisés sur le site.


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Source: 20 minutes

Séisme M6.2 au Mexique, aucune alerte tsunami



Un séisme de magnitude 6,2 a secoué le sud-ouest du Mexique ce dimanche, mais ni blessés ni dégâts ont été signalés.

Son épicentre était situé à 233 km au sud-ouest de Cihuatlan, une ville dans l'État de Jalisco, où le séisme a été ressenti légèrement.

Une réplique de magnitude 5,3 a été signalé 13 minutes plus tard.

Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique a assuré qu'il n'y avait pas de risque de tsunami.

Le tremblement de terre avait été initialement identifié de magnitude 6.6 et à une profondeur de 10 km.

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Séisme en Chine: plus de 10.000 blessés



Le tremblement de terre s'est produit dans la province chinoise de Yunnan (sud-ouest).
Plus de 10.000 personnes ont été blessées dans un séisme de magnitude 4,4 qui s'est produit dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud-ouest de la Chine, ont annoncé les autorités chinoises.

Selon l'agence Chine nouvelle, le foyer du tremblement de terre se trouvait à 6 kilomètres de profondeur dans la province du Yunnan.

D'après les premières informations rapportées par Chine nouvelle, le séisme a détruit près de 280 maisons.

Le tremblement de terre de magnitude 6,5 qui a secoué la province de Yunnan en août 2014, a fait 615 morts, plus de 2.400 blessés. Plus de 240.000 personnes ont été évacuées de la région sinistrée.

Villes proches:
10km (6mi) NE de Lin'an, Chine
40km (25mi) W de Kaiyuan, Chine
47km (29mi) NNW de Xicheng, Chine
85km (53mi) SSE de Yuxi, Chine
420km (261mi) NW de Ha Noi, Vietnam

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