samedi 6 septembre 2014

Impressionnante vidéo d'une explosion du Tavurvur


Cette vidéo montre une explosion du Tavurvur le 29 août 2014 provoquant une onde de choc sous forme de bang supersonique.

Je pense que beaucoup d'entre vous auront vu cette vidéo car peu de temps après sa parution sur le profil Facebook de son propriétaire elle était déjà partagée plus de 35000 fois.

Pour tous les autres la voici rien que pour vous ...

A écouter avec du son (mais pas trop ...)


Bref petit calcul : sachant que le son se déplace à 340.29 m/s et qu'entre le moment où on voit et celui où on entend l'explosion, il s'écoule 13 secondes, la personne filmant cette impressionnante scène se trouve donc à environ 4424 m.

Vidéo Linda et Phil McNamara 



Publié sur  Volcan : Fusion terrestre

                 Cede l'actu scientifique

État d'urgence à Hawaii après une éruption volcanique

L'état d'urgence a été déclaré sur Big Island, la plus vaste île de l'archipel hawaïen, après l'éruption du volcan Kilauea dont le flot de lave menace des habitations .


Le maire du comté d'Hawaii Billy Kenoi a proclamé l'état d'urgence jeudi après qu'un flot de lave du volcan Kilauea, situé dans le sud-est de l'île, fut arrivé à moins d'un kilomètre et demi de zones résidentielles.

«Nous prenons ces mesures pour que nos résidents aient le temps de préparer leurs familles, leurs animaux domestiques, leur bétail à évacuer en sécurité et sans encombre depuis Ka'ohe au cas où le flot continuerait à avancer», a commenté Billy Kenoi.

L'état d'urgence permet aux autorités de fermer les routes aux non-résidents afin de faciliter l'évacuation rapide des riverains si nécessaire.

D'après le quotidien Honolulu Star, le flot de lave pourrait atteindre des maisons d'ici quelques jours, voire une semaine.

«Nous avons le sentiment que Pélé fait ce qu'elle est sensée faire», a déclaré une habitante, Graywols Claire, au quotidien, en référence à la déesse hawaïenne du feu.

L'île d'Hawaii, également appelée Grande Île ou Big Island, est la plus vaste des huit principales îles de l'archipel du Pacifique qui forme le 50e État américain.








Source : La presse.ca

Publié sur  Volcan : Fusion terrestre

                  Cede l'actu scientifique

Pakistan / Inde : Crues soudaines au Cachemire

Plus de 200 personnes ont été tuées dans des inondations causées par de fortes pluies dans de larges zones de l'Inde et du Pakistan



Au moins 110 personnes ont été tuées par les pluies au Cachemire sous l'administration pakistanaise et du Pendjab, ont indiqué les responsables.

Environ 100 personnes sont également mortes au Cachemire administrée par l'Inde, alors que les eaux et des glissements de terrain ont emporté des maisons, ont indiqué les responsables.

Cette région souffre de sa pire inondation depuis deux décennies.

Le jeudi, un bus transportant environ 50 membres d'une fête de mariage dans le Cachemire sous administration indienne a été balayé dans une gorge, tuant des dizaines. La mariée et le marié ont été parmi ceux qui auraient trouvé la mort.







Publié sur Nature en péril

                 Cede l'actu scientifique

Séisme M6.1 à l'île de Pâques à 10km de profondeur le 06/09/2014 à 08h53

Séisme M6.1 à l'île de Pâques à 10km de profondeur le 06/09/2014 à 08h53



Villes proches :
502km (312mi) W de Hanga Roa, Chili
3736km (2321mi) ESE de Papao, Polynesie française
3740km (2324mi) ESE de Mahina, Polynesie française
3742km (2325mi) ESE de Paea, Polynesie française
1576km (979mi) E de Adamstown, Pitcairn


MISE A JOUR : De nombreuses répliques sont en cours

M5.2 à 10 km de profondeur à 09h07
M5.4 à 10 km de profondeur à 09h48
M5.1 à 10 km de profondeur à 10h37



Publié sur Séisme : Energie naturelle 

                 Cede l'actu scientifique

vendredi 5 septembre 2014

Ebola: plus de 2.000 morts, peut-être un vaccin en novembre pour les personnels de santé

L'OMS a décidé vendredi d'utiliser immédiatement les traitements expérimentaux à base de sang et les sérums de convalescence contre l'épidémie d'Ebola, qui a fait plus de 2.000 morts, et annoncé qu'un vaccin "pourrait être disponible en novembre" pour les personnels de santé.

Fukushima : Incident à la piscine du réacteur 3


Tepco annonce avoir fait tombé un "tableau de commande" dans la piscine du réacteur 3 pendant qu’ils retiraient des gravas.

Selon le rapport de suivi de Tepco, "le tableau de commande" tombé pèse 400 kg. Il est tombé sur 2 assemblages de combustible, à savoir que 566 assemblages de combustible y sont stockés.

Pour pouvoir analyser la radioactivité de l’eau de la piscine, ils ont arrêté son système de refroidissement pendant 2 heures, ce qui a fait monter la température de 28,4℃ à 35,5℃.
Tepco ne dit mot sur l’état de la piscine mais il n’a pas fallu plus de 2 heures pour qu’elle augmente de 7 ℃. Sans système de refroidissement, la limite de sécurité de 65 ℃ serait ainsi atteinte en seulement 9 heures.

La radioactivité en Cs-134/137 de l’eau de la piscine est de 1 020 000 000 000 (1020 milliards) Bq/m³. Ça a l’air extrêmement élevé mais Tepco affirme qu’il n’y a pas eu de changement significatif.

Une série de photos vient d'être publiées par Tepco, ci-dessous, montrant le bloc qui est tombé :

Avant que la grue ne le fasse tomber

Après le passage de la grue
Le dit tableau repéré par caméra sous-marine


Tepco annonce qu’ils ont découvert 8 autres assemblages de combustibles sous le gravas tombé dans la piscine du réacteur 3 grâce à une exploration par caméra sous-marine. Ils rapportaient au début que le gravas était tombé sur 2 assemblages mais en fait il y en a 10.

C’est une pratique courante chez Tepco que de commencer par minimiser la réalité.

De plus, Tepco a reconnu la présence d’un gravas de plus, pesant 170kg, également tombé sur les assemblages de combustibles.

Ils affirmaient qu’ils confirmeraient l’état des combustibles vers le 30 août 2014 mais leur examen à vue a échoué à cause des accumulations de gravas.

En réalité, Tepco ne sait rien des gravas tombés dans la piscine du réacteur 3.


Publié sur Actu Hazmat-Nrbc

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Fukushima : Très forte augmentation de la radioactivité β



La radioactivité β des eaux souterraines de la centrale de Fukushima multipliée par 32

Selon Tepco, la radioactivité β des eaux souterraines s’est multipliée par 32 le 27 août 2014.
La radioactivité β inclus le strontium 90.

Elle était de 2 600 000 (2,6 millions de) Bq/m³ le 26 août 2014 et elle est passée à 83 000 000 (83 millions de) Bq/m³ le 27 août 2014. L’échantillon a été pris à environ 25 m au nord de la zone de citernes dite “H4″, celle qui a connu les fuites graves de l’été 2013.

La raison de ce saut n’est pas établie. Tepco déclare que c’est à cause de la pluie.



Publié sur Actu Hazmat-Nrbc

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Inondation au Niger : 28 morts et plus de 51 000 sinistrés


Les inondations au Niger ont une fois de plus causées de nombreux drames. Au moins 28 personnes sont mortes et plus de 51 000 sont sinistrées à cause des fortes intempéries qui ont provoquées des inondations depuis juin a annoncé l’ONU ce jeudi. Les intempéries ont également détruit plus de 4 500 maisons et plus de 250 hectares de champs et de jardins, d’après une compilation des données publiées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey sur son site internet.

Le bilan des morts et des sinistrés a considérablement augmenté. Un précédent, publié le 12 août par les autorités du Niger, faisait état de 12 morts et plus de 27 000 personnes sinistrées. De leur côté, les autorités nigériennes indiquent que « toutes les régions sont touchées par les inondations, à l’exception de la zone très désertique de Diffa (est), qui abrite plus de 80 000 réfugiés ayant fui les violences au Nigeria voisin ». Pas plus tard qu’à la mi-août, Saadatou Mallam Barmou, conseillère aux affaires humanitaires du Premier ministre nigérien, avait lancé « un appel à la solidarité en faveur des sinistrés », précisant que le gouvernement avait déjà mis plus de 200 tonnes de vivres à la disposition des populations touchées.


De même en 2012, selon les autorités, les fortes intempéries avaient tué des dizaines de personnes et fait quelque 500 000 sinistrés, provoquant des dégâts estimés à environ 148 millions d’euros. Pourtant le Niger, classé parmi les pays les plus pauvres du monde, est connu pour être souvent confronté à de sévères crises alimentaires dues le plus souvent à la sécheresse.Il semblerait que désormais les inondations aient pris le pas sur la sécheresse, plongeant le pays dans de grandes difficultés.   
     
Publié sur Nature en péril

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Éruption en Islande : nouvelles fissures détectées



Deux nouvelles fissures se sont ouvertes, elles sont situés à environ 1,5 km au sud de la fissure de dimanche dernier et seulement 2 km au nord du glacier.
   
La possibilité qu'une activité puisse démarrer sous le glacier dans le future vient donc encore de monter d'un cran puisque la nouvelle zone éruptive est relativement proche de ce dernier.
 
Cependant il semble pour le moment qu'aucune activité ne s'y soit manifesté, possibilité qui pourrait faire l'objet d'une surveillance en cours de journée.

 
L'activité sur la fissure principale ne semble pas avoir diminué d'intensité, mais l'accès à la zone est maintenant interdit, le temps de voir comment évolue la situation au niveau des nouvelles fissures et quel danger potentiel elles font peser.

   
La zone a de nouveau été complètement bloquée, les scientifiques et les médias n'ont plus de "droit d'accès" pour le moment.

Publié sur  Volcan : Fusion terrestre

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Ce dimanche l'astéroïde 2014 RC passera "près" de la terre


Avis à tous les amateurs d’astronomie : un astéroïde, surnommé 2014 RC, sera proche de la terre ce dimanche 7 septembre.

L’astre passera au plus proche de notre planète à environ 40 000km au dessus de la Nouvelle-Zélande vers 18h18 UTC, soit un dixième de la distance entre le centre de la Terre et la Lune. Grâce à son éclat, les astronomes estiment son diamètre à environ 20 mètres.

Sa proximité, sans danger selon les astronomes de la NASA, permettra aux chercheurs d’en apprendre plus sur les objets célestes.

L’astéroïde ne sera pas visible à l’œil nu, mais les astronomes en herbe pourront l’admirer avec de simples télescopes.

L’astéroïde va passer en dessous de l’anneau des communications et des satellites météorologiques en orbite autour de la Terre. Son orbite le ramènera certainement à proximité de la Terre dans le futur.

Sa présence a été remarquée durant la nuit du 31 août via le télescope du Catalina Sky Survey à Tucson dans l’Arizona. La nuit suivante, le télescope du Pan-STARRS 1 à Hawaï l’a également noté. Les deux centres ont alors rapporté leurs données au centre Minor Planet, organisme de surveillance des objets mineurs du système solaire à Cambridge dans le Massachusetts.





Source : Euronews

Publié sur Mouvement cosmique

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Bosnie : des mineurs pris au piège après un séisme

Un mineur secouru en Bosnie après avoir passé plus de 20 heures bloqué à 600 mètres de profondeur. | REUTERS/DADO RUVIC



















Les secouristes ont réussi à remonter à la surface une vingtaine de mineurs sur les 34 qui avaient été piégés dans une mine de charbon en Bosnie pendant 20 heures, dont plusieurs galeries se sont écroulées à la suite d'un séisme, a rapporté un journaliste de l'AFP. Les opérations se poursuivent pour remonter la dizaine de personnes qui y sont toujours piégées.
Les mineurs sont sortis de la mine un par un. Visiblement épuisés, tous noirs de poussière de charbon, les plus affaiblis marchaient soutenus par les sauveteurs. Certains montaient à bord d'ambulances qui les attendaient moteur en marche. D'autres riaient de joie en retrouvant des membres de leur famille. Pour les sauver, les équipes de secouristes ont bataillé pour se frayer un passage sur une longueur d'une centaine de mètres.

Les secours avaient d'abord œuvré à la mise en place d'un système leur permettant d'injecter de l'oxygène dans la zone où se trouvent les mineurs, bloqués dans une galerie qui n'a pas été endommagée par le tremblement de terre, a déclaré à la presse le directeur de la mine de Raspotocje.

VINGT-DEUX MINEURS SONT SORTIS

Sur 56 personnes qui se trouvaient dans la mine au moment du séisme, 22 étaient déjà parvenues à regagner la surface, a-t-il indiqué, précisant que les mineurs pris au piège sont vivants.

L'épicentre de la secousse de magnitude 3,5, qui s'est produite jeudi après-midi, était situé à 53 kilomètres au nord-ouest de Sarajevo, et a provoqué un coup de grisou dans la mine. Deux mineurs ont été blessés dans cet accident et ont été hospitalisés à Zenica. Aucun dégât n'a été signalé ailleurs dans le pays après le séisme.

Source : Le monde (Europe)

Publié sur Séisme : Energie naturelle 

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Ebola : les soignants, épuisés et en nombre insuffisant, touchés par le virus

L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest n'en finit pas de s'étendre, avec plus de 1 900 morts pour 3 500 cas confirmés. Le virus touche également de plus en plus durement les personnels de santé, alors que plus de 120 en sont morts en Guinée, au Nigeria et en Sierra Leone, sur 240 personnes ayant développé la maladie, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Plusieurs facteurs expliquent cette « proportion élevée » de personnels médicaux infectés, avance l'OMS, qui cite la pénurie d'équipements de protection individuel (masques et gants) et leur mauvaise utilisation, le nombre largement insuffisant de médecins et la surcharge de travail des médecins qui sont donc plus enclins à faire des erreurs.

La comète de Rosetta en pleine activité

Cette mosaïque de 4 images prises par la caméra de navigation de Rosetta semble montrer sans ambigüité les jets de gaz de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Crédit: ESA/Rosetta/NAVCAM/ JL Dauvergne / C&E Photos


Parmi les images quasi quotidiennes que l'Agence spatiale européenne (ESA) diffuse en provenance de la sonde Rosetta, celles du 2 septembre 2014 montrent autre chose que les seuls reliefs de la comète Churyumov-Gerasimenko. Elles révèlent une zone active dans le « cou » de la comète d'où s'échappe clairement un jet de gaz et de poussière.
Les 4 photos qui ont permis de constituer cette image ont été prises le 2 septembre 2014 avec la caméra de navigation (peu résolue) alors que Rosetta était à 56 km du noyau glacé de la comète. Un traitement permet de mettre mieux en évidence un halo clair, sur fond de ciel noir, qui s'étire de manière rectiligne vers le bas de l'image.
Malgré l'absence de commentaire de l'ESA accompagnant la publication de ces images, il semble bien qu'il ne s'agisse pas d'un artefact. Ce que l'on voit est donc très probablement le résultat de la fonte des glaces sous l'action du rayonnement solaire. En se réchauffant dans le vide spatial, l'eau glacée se transforme directement en gaz (sans passer par sa phase liquide). Cette vapeur emporte avec elle des grains de roche, qui permettent de matérialiser le jet et de localiser la zone active d'où elle provient.
Source : Ciel et espace, Philippe Henarejos, le 4 septembre 2014
  

Publié sur Mouvement cosmique

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BP condamné : amende de 18 milliards pour la marée noire de 2010

Le géant pétrolier BP a été jugé responsable jeudi aux États-Unis de « graves négligences » ayant conduit à la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique et fait désormais face à plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts. 

Une cour fédérale de Louisiane a estimé que le groupe britannique avait été« imprudent » dans la gestion de sa plateforme pétrolière Deepwater Horizon dont l'explosion en avril 2010 a tué 11 personnes et provoqué la plus grande catastrophe environnementale aux États-Unis. « L'écoulement du pétrole a été le résultat de graves négligences de [BP] et d'une faute délibérée » de sa part, écrit le juge Carl Barbier dans sa décision portant sur le volet civil de cette longue procédure judiciaire.

Petite éruption solaire de classe C


Une petite éruption solaire C6.76 avec CME a eu lieu le 05/09/2014 à 09h18

Cependant si toutefois cette éruption ne représente aucun risque elle en reste néanmoins très photogénique.


Publié sur Soleil : Astre divin

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Activité solaire faible et trou coronal important


L'activité solaire est restée faible depuis l'ér
uption solaire M2.56 du 03/09/2014 à 15h54 posté dans un article sur la page Facebook.


De petites éruptions solaires de classe C ont eu lieu et sont encore probables pour aujourd'hui (environ 90% de probabilité, moins de 60% pour une classe M et environ de 10% pour une classe X).

NB: Par contre comme vous avez pu le remarquer il y a actuellement un trou coronal (CH634) d'une taille importante et deux plus petits en bas...


(évolution à suivre)...




Un trou coronal est une zone sombre à la surface du Soleil.
Le Soleil est parcouru sur toute sa surface par des champs magnétiques. Certains de ces champs sont dits « fermés »  : ils sortent en un point de l'astre et entrent en un autre, formant ainsi une boucle. Certains champs sont dits « ouverts » : ils sont dirigés vers l'espace.
Dans ce cas une grande quantité de matière est projetée au-delà de la couronne, formant des vents solaires. Ils atteignent parfois la Terre, provoquant des perturbations magnétiques et des aurores polaires intenses pouvant se produire en deçà des cercles polaires en cas de très forte activité. Ces zones d'où le plasma solaire s'échappe sont appelées trous coronaux, car elles apparaissaient sur les premiers clichés d'observation aux rayons X comme des zones sombres.
À cause de la perte de matière, la surface solaire y est momentanément et relativement moins chaude et moins dense. Ils occupent habituellement les pôles du soleil.







 

 
   
Publié sur Soleil : Astre divin

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jeudi 4 septembre 2014

Cyclone Norbert : la Basse Californie en alerte

Alors que la tempête tropicale Dolly termine actuellement sa course au Mexique, au nord de la ville de Mexico, un autre système tropical gagne en puissance sur la façade ouest du pays, dans le Pacifique. Il s'agit du cyclone Norbert.

Le cyclone Norbert est né il y a quelques heures dans les eaux chaudes du Pacifique, au sud-ouest du Mexique. Gagnant encore en intensité, il se renforce et devrait atteindre le stade de cyclone de catégorie 2 d’ici peu au large de la Basse Californie. Les vents pourront être particulièrement forts dans cette région au cours des journées à venir, une alerte cyclonique a d’ailleurs été lancée.
Au-delà de cela, l’apport d’humidité de Norbert, couplé à celle amenée par Dolly fait craindre de forts orages entre le nord du Mexique et le sud-ouest des Etats-Unis, zone actuellement en état de sécheresse exceptionnelle. Le risque de crue éclair dans la zone est alors à redouter.

Par la suite, le système cyclonique devrait perdre en puissance avant de rentrer dans les terres en Californie entre la région de San Diego et celle de Los Angeles. Même si la fiabilité est encore assez mauvaise, l’arrivée de pluies dans cette région serait une bénédiction, en raison d’une sécheresse qui dure depuis plus d’un an et demi, provoquant de nombreux incendies. A Los Angeles, le déficit pluviométrique depuis le début de l’année 2013 est d’environ 60%.


Source : La chaine météo

Publié sur Nature en péril

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Ébola : le virus gagne des batailles en Afrique de l'ouest

Alors qu'un nouveau foyer de fièvre hémorragique vient d'apparaître en République démocratique du Congo, la présidente de MSF tire la sonnette d'alarme. En Afrique de l'ouest, « le virus Ébola est en train de gagner » affirme-t-elle, fustigeant l'inaction des autorités. La mise au point par des chercheurs japonais d'un test de détection rapide et peu coûteux arrive comme une lueur d'espoir.
« Chaque jour, nous devons refuser des malades parce que notre centre est plein », témoigne Stefan Liljegren, coordinateur MSF. © MSF

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est catégorique : la flambée de virus Ébola en République démocratique du Congo (RDC) n’a aucun lien avec l'épidémie qui sévit depuis mars en Afrique de l’ouest. Cette nouvelle flambée est d’autant plus inquiétante que l’épidémie reste incontrôlée. La présidente de Médecins sans frontières (MSF) a tiré la sonnette d’alarme devant l’ONU dans un discours sans fioritures. Le message : la communauté internationale doit se mobiliser !

Le 11 août dernier, une première victime est décédée de fièvre hémorragique Ébola en RDC. Elle avait consommé de la viande de brousse contaminée. La probabilité d’une connexion avec le virus de l’épidémie en Afrique de l’ouest était donc faible. Les analyses effectuées par le Centre international de Recherches médicales à Franceville au Gabon viennent de le confirmer. « Le virus découvert dans le district Boende (RDC) n’est assurément pas dérivé de celui circulant actuellement en Afrique de l’ouest », affirment ses responsables.

Le district Boende est une zone très reculée située dans le nord-ouest du pays, à 1.200 km de la capitale, Kinshasa. Pour autant, le virus causant cette nouvelle flambée se propage d’Homme à Homme. Selon les derniers chiffres collectés par l’OMS, elle aurait déjà fait 31 morts. En tout, 53 cas suspects ou confirmés et plus de 160 personnes ayant été en contact avec un malade ont été rapportés. Cette flambée est la septième depuis 1976 dans ce pays. En effet, le virus à ARN y a été découvert pour la première fois à cette date. En 1995, une autre épidémie, dont le virus actuel semble proche, a également eu lieu.
Des virions d’Ébola vus au microscope électronique à balayage. Les barres blanches mesurent un micron. Le génome de ce filovirus est inscrit sur un ARN (et non un ADN). Il en existe en fait plusieurs variétés regroupées dans le genre Ebolavirus. © Public Library of SciencePlos Biology 2005

« Le monde est en train de perdre la bataille contre l'épidémie »

En parallèle, la situation en Afrique de l’ouest ne semble pas s’améliorer. Ce mardi, dans un discours prononcé devant les États membres de l’ONU, la présidente internationale de Médecins sans frontières (MSF), le docteur Joanne Liu, a dénoncé « le manque de ressources internationales qui laisse les ministères de la Santé et les ONG seuls face à une épidémie d’une ampleur sans précédent ». Malgré les appels de l’organisation à une mobilisation d’envergure sur le terrain, la réponse internationale demeure « inadéquate et insuffisante ».

« Six mois après son début, le monde est en train de perdre la bataille contre la pire épidémie d’Ébola de l’histoire », explique le docteur Liu. Les dirigeants mondiaux ne parviennent pas à faire face à cette menace transnationale. Le 8 août, l’OMS a déclaré que cette épidémie représente une « urgence de santé publique de portée mondiale », mais cette annonce n’a pas déclenché de réponse significative et, « de fait, les États ont rallié une sorte de coalition mondiale de l’inaction ». Selon elle, « de nombreux pays disposent de mécanismes de réponse face à un risque biologique, et notamment d’équipes médicales civiles ou militaires qu’il serait possible de déployer en quelques jours, de manière organisée, et avec une chaîne de commandement capable d’assurer des normes élevées de sécurité et d’efficacité ».

Enfin une méthode de détection rapide du virus Ébola

À Monrovia, au Liberia, les structures d’isolement doivent refuser des malades. En Sierra Leone, « les cadavres, hautement infectieux, pourrissent dans les rues ». Au lieu de limiter leur réponse à la gestion de l’éventuelle arrivée d’un malade dans leur pays, ces pays devraient saisir l’occasion d’intervenir là où c’est nécessaire : en Afrique de l’ouest. L’horloge tourne et « le virus Ébola est en train de gagner, conclut le docteur Liu. Le temps des réunions et de la planification est fini. Il est maintenant temps d’agir. Chaque jour d’inaction entraîne plus de décès et le lent effondrement des pays touchés ».

Pour faire face à l’épidémie en Afrique de l’ouest, de nombreux chercheurs travaillent à la mise au point de traitements. Parmi eux, des scientifiques japonais ont indiqué ce mardi avoir développé une nouvelle méthode de détection du virus. Leur technologie pourrait permettre de diagnostiquer rapidement l’infection même dans des pays où les équipements font défaut. Ce procédé, qui détecte la présence du virus, ne nécessite qu’un simple équipement de chauffe, alimenté par une batterie, et ne coûte que quelques centaines de dollars. Actuellement, la méthode utilisée exige du matériel spécifique, environ deux heures et représente un coût élevé.

Source : Futura-sciences (santé)

Publié sur Actu Hazmat-Nrbc

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La supernova de type Ia avec des éjectas à 10 000 km/s, la plus proche détectée depuis près de 40 ans

La supernova SN2014J a été détectée dans le domaine visible le 21 janvier 2014 dans la galaxie M82, à une distance de 11,5 millions d'années-lumières. Elle a été rapidement identifiée comme une supernova de type Ia, issue de l'explosion thermonucléaire d'une naine blanche dans un système binaire (deux étoiles en rotation l'une autour de l'autre) serré. Il s'agit de la supernova de type Ia la plus proche détectée depuis près de 40 ans.




Une importante quantité de noyaux de Nickel radioactif

En analysant les données de l'observatoire INTEGRAL, prises entre 50 et 100 j après la date de l'explosion, les chercheurs ont observé des pics d'émission à 847 keV et à 1238 keV qui sont la signature de la décroissance radioactive de noyaux de cobalt radioactif (56Co), dont la demi-vie est de 77 j. Cette observation est la preuve directe de la production parnucléosynthèse d'une importante quantité de noyaux de Nickel radioactif (56Ni) lors de l'explosion de l'étoile. Le 56Ni décroit rapidement, avec une demi-vie de 6 j, en 56Co qui décroit à son tour en noyau de fer (56Fe) en émettant les photons gamma nucléaires observées. L'observatoire INTEGRAL a aussi détecté l'émission (continuum) gamma due à ladiffusion Compton de ces photons gamma avec la matière de la supernova en expansion.

Des éjectas à 10 000 km/s

Les observations réalisées par INTEGRAL suggèrent qu'une masse de 0,6 masse solaire de 56Ni radioactif a été synthétisée pendant l'explosion. L'analyse spectrale des raies gamma permet d'estimer que lavitesse des ejecta est de 10 000 km/s. Les propriétés du rayonnement observé sont en accord avec un scénario dans lequel une naine blanche massive explose après avoir accrété suffisamment de matière d'une étoile compagnon pour devenir instable gravitationnellement. Il n'est cependant pas possible d'exclure les scenarios qui proposent que ce type de supernova est dû à la fusion de deux naines blanches.Selon les modèles de nucléosynthèse, les explosions de supernova sont la source principale du fer dans l'Univers. Les observations réalisées par INTEGRAL viennent de confirmer cette hypothèse. Elles fournissent aussi des informations précieuses pour comprendre la physique de l'explosion des supernovae de type Ia.

Spectre de la supernova SN2014J mesuré par les instruments SPI (en rouge) et ISGRI/IBIS (en bleu) de l'observatoire spatial INTEGRAL. La courbe en noir présente un modèle théorique ajusté au spectre mesuré. Crédits: Nature, 28 Août 2014.

Références de l'article : 

Cobalt-56 gamma-ray emission lines from the type Ia supernova 2014J, Churazov et al., dans la revue Nature du 28 août 2014.

Source : Techno-science

Publié sur Mouvement cosmique

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Neutrinos : le Soleil à cœur ouvert

Les physiciens de l’expérience Borexino ont mesuré pour la première fois le flux des neutrinos produits par la fusion de protons au centre du Soleil, les témoins directs de la production d’énergie de notre étoile.

Vue de l'intérieur du détecteur Borexino rempli d'un liquide scintillateur, qui émet de la lumière lorsqu'un neutrino provenant du Soleil interagit avec un électron du milieu. La paroi est tapissée de détecteurs qui guettent ces émissions lumineuses.
Collaboration Borexino



Soixante-cinq milliards de neutrinos par centimètre carré et par seconde ! Ce flux impressionnant de particules qui nous parvient depuis le Soleil traduit la quantité de réactions de fusion nucléaire qui ont lieu au cœur de l’astre. Ce dernier tire surtout son énergie des processus dans lesquels des protons fusionnent et produisent des noyaux d’hélium. Cela requiert plusieurs étapes et chacune s’accompagne de la production de neutrinos. La première et la plus importante des réactions du processus, qui contribue à 90 % au flux de neutrinos, est la fusion de deux protons, mais l’énergie de ces neutrinos étant très faible, ces particules n’avaient jamais été observées directement. Après sept ans de fonctionnement, l’expérience Borexino a amélioré sa sensibilité et a enfin pu mesurer ce flux.
La chaîne p-p de fusion nucléaire qui se déroule au cœur du Soleil produit des neutrinos à diverses étapes. Ceux détectés pour la première fois par l'expérience Borexino correspondent à la première réaction, la fusion de deux protons.
Collaboration Borexino/Nature
L’origine de l’énergie du Soleil a été un sujet de débat depuis le XIXeme siècle. Lord Kelvin et Hermann von Helmholtz imaginaient qu’elle provenait de la contraction gravitationnelle de l’astre. Mais la durée de vie aurait été bien trop courte (30 millions d’années) comparée, par exemple, aux estimations géologiques de la formation de la Terre à l’époque (300 millions d’années). Avec le développement de la théorie de la relativité restreinte, de la physique atomique et de la physique quantique, les chercheurs ont compris que c'est la fusion nucléaire qui fournit l’énergie du Soleil : la masse de quatre protons étant supérieure à la masse d’un noyau d’hélium, la différence de masse lors des réactions de fusion est convertie en énergie (conformément à la relation E = mc2). C’est donc progressivement que les astrophysiciens, à la suite de Hans Bethe, ont esquissé le cycle de production d’énergie dans une étoile telle que le Soleil. Le cycle commence avec la fusion de deux protons – on parle alors de chaîne p-p. Plusieurs réactions de fusion se suivent et certaines émettent des neutrinos avec des spectres d’énergie différents.Les neutrinos interagissent peu avec la matière. Ils quittent rapidement l’étoile et arrivent sur Terre en environ huit minutes. L’énergie produite lors de la fusion prend la forme de photons, pour l'essentiel. Ces derniers mettent près de 100 000 ans à sortir de l’astre, en raison de leurs nombreuses interactions avec le plasma stellaire. Ainsi, les neutrinos qui arrivent aujourd’hui témoignent de l’activité actuelle au cœur du Soleil, tandis que les photons reflètent celle d’il y a 100 000 ans. Ces neutrinos sont donc d’un grand intérêt pour sonder l’étoile. Mais ils présentent un défi sur le plan expérimental, surtout ceux de la fusion de deux protons qui ont une énergie très basse, défi qui a été relevé par les physiciens de l’expérience Borexino.
Ce graphique indique le flux de neutrinos et leur spectre en énergie en fonction de la réaction qui les produit. Les neutrinos de la fusion proton-proton ont une énergie faible, ce qui les rendait difficile à distinguer du bruit de fond dans les expériences.
Collaboration Borexino/Nature

Cette expérience est le fruit d’une collaboration entre plusieurs pays européens (l’Italie, l’Allemagne, la Pologne et la France avec la participation du Laboratoire Astroparticule et Cosmologie – (CNRS/Université Paris Diderot/CEA/Observatoire de Paris ), les États-Unis et la Russie. Elle est installée au Laboratoire du Gran Sasso en Italie, à 1 400 mètres sous la chaîne des Apennins à l’abri des perturbations liées aux rayons cosmiques. Il s’agit d’une grande cuve remplie d’un scintillateur liquide, qui émet de la lumière quand un neutrino percute un électron d’un atome du liquide. Les neutrinos ne sont pas simples à observer : ils interagissent peu avec la matière ordinaire, ils sont soumis à des « oscillations » quantiques – il existe trois types de neutrinos, ceux produits dans une étoile sont les neutrinos dits électroniques et, arrivés sur Terre, environ un tiers d'entre eux (aux énergies considérées par Borexino) se sont spontanément transformés en l’un des deux autres types. De nombreuses expériences ont déjà étudié les neutrinos solaires, mais sans détecter directement ceux issus de la fusion de deux protons.
Ces neutrinos, qui représentent théoriquement 90 pour cent du flux de neutrinos solaires, n’avaient pas encore été détectés en raison de leur très faible énergie – moins de 420 kiloélectronvolts, dont il résulte que l’énergie transférée à l’électron en cas d’interaction est également réduite. Un tel signal est alors masqué par le bruit de fond lié aux rayons cosmiques et à la radioactivité naturelle (en particulier celle du carbone 14 présent dans le scintillateur liquide). Les physiciens de Borexino ont entrepris d’éliminer le plus possible ces nuisances et ont pu isoler le signal des neutrinos de la fusion p-p.
Les physiciens ont déterminé que le flux de neutrinos issus de la fusion p-p est de 6,6 × 1010 particules par centimètre carré et par seconde. À partir de cette donnée, il est alors possible de calculer la puissance produite par le Soleil : elle est de 3,9 × 1026 watts, une valeur très proche de celle calculée en utilisant le flux de photons, bien connu. Cette comparaison confirme la compréhension que l'on a de la chaîne de fusion p-p et conforte l’hypothèse qui était souvent faite par les astrophysiciens, à savoir que le flux total de neutrinos était compatible avec celui des photons.
En outre, comme il y a un décalage de 100 000 ans entre la production des neutrinos détectés et celle des photons détectés, les chercheurs peuvent conclure que l’activité solaire n’a pratiquement pas changé durant cette période : l’étoile est en équilibre thermodynamique.Le résultat de l’expérience Borexino ouvre aussi de nouvelles perspectives. Les quatre sources de neutrinos présentes dans la chaîne p-p ayant désormais été mesurées, les chercheurs peuvent s’intéresser à une autre chaîne de fusion, dite carbone-azote-oxygène (CNO). Cette chaîne convertit également les protons en hélium par des réactions successives impliquant le carbone, l’azote et l’oxygène. Ce cycle est important dans des étoiles très massives et ne représente qu’un pour cent de la production d’hélium dans le Soleil. Des neutrinos étant aussi associés à cette chaîne, il sera intéressant d’étudier leur spectre en énergie et leur flux.


Source : Pour la science

   
Publié sur Soleil : Astre divin

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Une station d'épuration prête à injecter du biométhane dans le réseau de gaz


La station d'épuration de Strasbourg va injecter le biogaz qu'elle tire des eaux usées dans le réseau de gaz naturel. Une première en France.




Le projet est entré mardi 2 septembre dans sa dernière ligne droite, avec la pose de la première pierre de l'unité où sera purifié le biogaz que produit la quatrième station d'épuration de France. Installée au bord du Rhin, la station d'épuration de Strasbourg est capable de traiter les eaux usées d'un million d'habitants.
RENOUVELABLE. Un cap a été fixé pour l'usine, exploitée par Lyonnaise des Eaux et Degrémont: elle devra fournir, à partir de la mi-2015, quelque 1,6 million de m3 de biométhane par an. C'est l'équivalent des besoins d'environ 5.000 logements à basse consommation.
Pas de quoi supplanter le gaz naturel d'origine fossile pour l'agglomération strasbourgeoise, mais assez pour apporter de l'eau au moulin des énergies renouvelables.

Ambition : bâtir le réseau de gaz naturel le plus vert de France

"Les eaux usées des Strasbourgeois vont permettre de produire du gaz consommé par les Strasbourgeois, dans un circuit court", s'est réjoui Olivier Bitz, président de réseau GDS, opérateur du réseau de gaz de l'agglomération et principal investisseur dans le projet.
"Les acteurs locaux ont un rôle fondamental à jouer dans la transition énergétique", a ajouté M. Bitz, par ailleurs conseiller communautaire de l'agglomération, qui veut bâtir le "réseau de gaz naturel le plus vert de France".
VALORISATION. Le procédé de la méthanisation utilisé dans la station de Strasbourg n'est pas nouveau: il s'agit d'une fermentation, via des bactéries, des boues d'épuration, ces résidus de fin de parcours dans le traitement des eaux usées. Cette "digestion" génère du biogaz, jusqu'à présent principalement valorisé en électricité ou en combustible.
La grande nouveauté du projet strasbourgeois, baptisé Biovalsan et lancé en 2012, est d'en faire un biométhane de haute qualité, en le purifiant et en le débarrassant du gaz carbonique qu'il contient, puis de l'injecter dans le réseau de gaz naturel.

Il a fallu démontrer la qualité et l'innocuité de ce biogaz

"C'est la solution de valorisation la plus rentable sur le plan énergétique, celle qui présente le moins de pertes", a fait valoir Daniel Karcher, directeur régional Grand Est à la Lyonnaise des Eaux.
Accessoirement, la technologie mise en place à Strasbourg permettra aussi de récupérer la totalité du gaz carbonique contenu dans le biogaz. Lavalorisation de ce sous-produit est encore à l'étude.
Des barrières réglementaires barraient jusqu'à récemment la route au biométhane des stations d'épuration. Il fallait faire la preuve d'une qualité suffisante et "démontrer, par précaution, qu'il ne présentait aucun risque sanitaire, chimique ou biologique" pour les usagers, a expliqué à l'AFP Frédéric Pierre, responsable du projet.
SUBVENTIONS. Ces freins ont disparu en juin avec la publication de textes officiels d'autorisation, en partie grâce aux tests menés dans le cadre du projet strasbourgeois. Des tarifs d'achats du biométhane par les fournisseurs ont été fixés dans la foulée, plus élevés que ceux du gaz naturel, afin que ce genre de projets puisse être rentable.

D'autres villes intéressées

Biovalsan, soutenu par un financement de plus de 2 millions d'euros de la Commission européenne, a été conçu comme un projet pilote, dont les résultats devront être partagés. "D'autres villes sont déjà très avancées dans leur réflexion", a assuré M. Karcher, citant l'exemple de Grenoble.

En juin, le ministère de l'Ecologie avait souligné la "demande forte des collectivités" en la matière. Il avait estimé que "plus de soixante stations d'épuration" pourraient se doter à l'horizon 2020 des équipements nécessaires pour injecter du biométhane et atteindre ainsi "la consommation annuelle de plus de 40.000 ménages".

Source : Sciences et avenir
 
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc

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ISLANDE : Fermeture du site de l’éruption


Les scientifiques sont toujours sur le qui-vive sur le site de l’éruption dans l’Holuhraun, mais il reste toujours aussi difficile d’expliquer et d’analyser les événements. Dans la journée d’hier, mercredi 3 septembre, une partie des routes situées au nord du glacier Vatnajökull ont été fermées aux scientifiques et aux journalistes autorisés. L’accès étant déjà interdit aux autres véhicules comme aux randonneurs. Les scientifiques ont dû se rapatrier vers leur camp de base de Drekagil pour des raisons de sécurité. En effet, la possibilité d’une éruption sub-glaciaire entraînant une inondation de la rivière Jökulsá á Fjöllum existe toujours.
Les dernières mesures montrent que la pression dans le dyke au nord du Dyngjujökull augmente et qu’une dépression d’1 km de large s’est formée sous le glacier. Elle est si profonde qu’elle apparaît sous la calotte glaciaire et brise la bordure du glacier. Ce serait le sol, et non le glacier, qui serait en train de s’affaisser. D’après les scientifiques, la fissure volcanique pourrait s’étendre vers le sud et sous le glacier. Si le magma remonte sous le glacier, cela entraînera un risque d’inondation, d’explosion et d’émission de cendres.
Hier soir, le site de l’éruption était toujours fermé.

Source :80 jours voyages

Publié sur  Volcan : Fusion terrestre

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