samedi 11 octobre 2014

Séisme M6.3 au Japon

Séisme M6.3 au Japon a eu lieu à 13.5 km de profondeur le 11/10/2014 à 04h35, aucune alerte tsunami n'a été déclenchée.

Villes proches :
  1. 154km (96mi) ENE de Hachinohe, Japan
  2. 160km (99mi) ENE de Misawa, Japan
  3. 165km (103mi) SSE de Shizunai, Japan
  4. 171km (106mi) E de  Mutsu, Japan
  5. 663km (412mi) NNE de Tokyo, Japan



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                   Cede l'actu scientifique

vendredi 10 octobre 2014

Éruption d'un filament solaire et CME

Une importante éjection de masse coronale (CME) à été engendrée aujourd'hui vendredi en fin de journée par l'éruption d'un filament. Le nuage de plasma semble se diriger loin de notre planète. Un impact sur notre champ magnétique terrestre est peu probable.




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Cas suspect d'Ebola à Bichat : les premiers tests négatifs

La première série de tests sur une femme, suspectée d'avoir Ebola et hospitalisée à Bichat, se révèle négative.



Hospitalisée à Bichat. Selon les informations d'Europe 1 révélées vendredi matin, une Américaine, suspectée d'avoir contracté le virus Ebola au Libéria, a été hospitalisée à l'hôpital Bichat à Paris, l'un des deux établissements de référence parisiens, habilités à prendre en charge des cas d’Ebola, suspects ou avérés. La patiente a été placée en chambre stérile, comme le prévoit le protocole en cas d'infection en France.
Toutefois, à 16 heures, selon nos informations, les premiers résultats en provenance du laboratoire Pasteur se sont révélés négatifs. Un deuxième échantillon doit être analysé. Les résultats définitifs seront connus vendredi en fin d'après-midi.

Son cas était passé de "suspect" à "probable". Le cas de cette patiente, de nationalité américaine, était jusqu'à présent considéré comme "suspect." Il avait ensuite basculé à "probable", le niveau supérieur d'évaluation du risque, après un interrogatoire de l'Institut de veille sanitaire (INVS). Le niveau 3 qui correspond à "confirmé" peut être franchi si la deuxième analyse de sang analysé est finalement positive.

Le ministère ne confirme pas. "On ne commente pas les suspicions. Si un cas d'Ebola venait à être confirmé en France, il ferait l'objet d'une information publique immédiate, ce n'est pas le cas pour l'instant", avait réagi vendredi matin le ministère de la Santé.


Source : Europe 1

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Virus Ebola : un cas probable à l'hôpital Bichat à Paris

Il s'agit d'une femme qui aurait contacté le virus en Afrique. Son cas, au départ considéré comme "suspect", a basculé à "probable", le niveau supérieur 



Une femme qui aurait contracté le virus Ebola en Afrique, a été hospitalisée à l'hôpital Bichat, à Paris, rapport Europe 1. Il s'agit de l'un des douze établissements habilités à prendre en charge des cas possibles ou confirmés d'Ebola.

La patiente, qui n'est pas de nationalité française, a été placée en chambre stérile. Son cas était jusque-là considéré comme 'suspect" mais après un interrogatoire de l'Institut de veille sanitaire (InVS), il a basculé à "probable", le niveau supérieur d'évaluation du risque.

Des analyses sont menées à l'institut Pasteur de Lyon pour confirmer (ou non) la contamination. Les résultats sont attendus en fin de journée.

Si le cas est avéré, il s'agirait du deuxième cas d'Ebola soigné en France. La France avait rapatrié le 19 septembre une infirmière de Médecin Sans Frontière (MSF) de 29 ans contaminée par le virus. Soignée à Paris, elle a guéri et pu quitter l'hôpital le 4 octobre.

Source : Sudouest

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Fausse alerte au virus Ebola à la DDASS de Cergy-Pontoise



La suspicion a été «levée» au bâtiment de la DDASS de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), qui avait été bouclé jeudi soir après le malaise dans ses locaux d’une personne d’origine africaine présentant des symptômes semblables à ceux du virus Ebola, a annoncé le préfet du Val-d’Oise.

«La suspicion est levée, les personnes sont ressorties», a assuré Jean-Luc Nevache, vers 19H30. Le bâtiment, appartenant au conseil général, avait été bouclé peu avant 18H00 «afin de procéder à des vérifications».

Source : Le Dauphine

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La Nasa découvre une étoile à neutrons super-brillante

Les astronomes ont découvert dans une galaxie voisine une étoile morte avec une intensité équivalente à 10 millions de soleils, ce qui en fait l'astre le plus lumineux jamais découvert.



Une découverte qui pourrait révolutionner la compréhension de notre univers.  Jusqu'à présent, les scientifiques ont toujours pensé que les sources brillantes pouvaient seulement provenir de trous noirs à cause de leur force gravitationnelle immense, mais ce qu'a pu observer l'équipe internationale de chercheurs grâce au télescope nucléaire Array de la Nasa change la donne. "Lorsque nous avons vu que ces rayonnements étaient pulsés, nous avons constaté que nous avions dans ce cas affaire à une autre source", insiste Matteo Bachetti, chercheur à l'Observatoire Cagliari en Sardaigne.



Mercredi 8 octobre, ils ont observé une étoile morte à neutrons dans la galaxie voisine M82, un pulsar, à l'intensité lumineuse exceptionnelle. Comme les trous noirs, les pulsars sont des noyaux restant d'étoiles ayant explosées, mais avec une masse extrêmement faible. Ces étoiles à neutrons émettent des faisceaux de radiations, des rayons X extrêmement puissants (ULXs).

Les nouvelles données de NuSTAR montrent qu'au moins un ULX, à environ 12 millions d'années-lumière de la Terre dans la galaxie Messier 82 (M82), est en fait un pulsar. Son intensité observée équivaut à l'intensité de dix millions de soleils réunis.  Sa luminosité est dix fois plus importante que n'importe quelle autre étoile à neutron repérée.




Explication : Etoile à neutrons et Pulsar

Une étoile à neutrons est le nom donné à un astre principalement composé de neutrons maintenus ensemble par les forces de gravitation.Ce sont les vestiges d’étoiles très massives de plus de 10 masses solaires dont le cœur s’est contracté pour atteindre des valeurs de densité extraordinairement élevées, comparables à celles du noyau atomique. Lorsqu’une étoile massive arrive en fin de vie, elle s’effondre sur elle-même, en produisant une impressionnante explosion appelée supernova. Cette explosion disperse la majeure partie de la matière de l’étoile dans l’espace tandis que le noyau se contracte et se transforme en une étoile à neutrons. Ces objets possèdent des champs magnétiques très intenses (pour les plus intenses, on parle de magnétar). Le long de l’axe magnétique se propagent des particules chargées, électrons par exemple, qui produisent un rayonnement synchrotron. Leur masse est considérable un milliard de tonnes par centimètre cube
d’un rayon d’environ 10 à 20 kilomètres seulement. Parfois, le noyau de l’étoile morte est trop massif pour devenir une étoile à neutrons. Il se contracte inexorablement jusqu’à former un trou noir.


Un pulsar est le nom donné à une étoile à neutrons, tournant très rapidement sur elle-même (période de l’ordre de la seconde, voire de la milliseconde) et émettant un fort rayonnement électromagnétique dans la direction de son axe magnétique.


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Vongfong se rapproche de l'archipel nippon

Le puissant typhon Vongfong se rapproche de l'archipel japonais




Vongfong se dirige actuellement vers le sud de l'île d'Okinawa à l'extrême sud du Japon, et a été rétrogradé de la catégorie 5 à 4 mais «il reste toutefois important et très fort», avec des pointes de vents à environ 250 km/h, selon l'agence météorologique japonaise.

Il sera probablement le typhon le plus puissant de l'année ( d'après certains médias) ...

Normalement il devrait faiblir en catégorie 3 samedi et en catégorie 1 avant de frapper l'île ouest de Kyushu dimanche.




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Un typhon va impacter l'Inde

 La tempête tropicale Hudhud a continué sa remontée vers le Nord Ouest et a atteint le stade de cyclone 




Huhud poursuit son renforcement et se dirige toujours vers l'Inde. Il devrait impacter la côte Est du pays ce dimanche en catégorie 3 (avec des vents moyens à 200 km/h) et des pluies diluviennes (250 mm en quelques heures). La baie du Bengal sera la plus fortement affectée et c'est une région côtière où plus de deux millions d'habitants réside.

Les autorités ont commencé à préparer les équipes d'intervention en cas de catastrophe.

Bien que la puissance devrait être inférieure à celle de Phailin, qui a conduit à 36 décès et dommages d'une valeur de dizaines de millions de roupies l'année dernière, l'IMD a prévu des dommages aux structures et aux installations de communication. 

Étrange coïncidence Phailin à impacter cette région il y a un an jour pour jour. 






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jeudi 9 octobre 2014

Nouvelle et troisième éruption solaire de classe M de la journée

La région de taches solaire AR12182  a produit une 3éme éruption solaire de type M:

- M 1.26 qui a débuté à 08h48 et a culminé à 08h59 pour se terminer à 09h06

NASA SDO AIA 304

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Double éruption solaire de classe M

NASA SDO AIA 131


La région de taches solaire AR12182  a produit 2 éruptions solaires de type M:

- M 1.3 qui a débuté à 03h30 et a culminé à 03h43 pour se terminer à 03h47


- M 1.4 qui a débuté à 03h54 et a culminé à 03h58 pour se terminer à 04h02


D'après les premières images de SOHO, ces 2 éruptions solaires ne semblent pas avoir généré de CME.


NASA SDO AIA 94


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Chine: plus de 300 blessés et un mort suite à un séisme


Voici un bilan du séisme M6.0 qui a frappé la Chine ce mardi




Un plan d'urgence prévoyant la mobilisation des militaires dans la région du Yunnan a été activé

Au moins une personne a perdu la vie et 324 ont été blessées dans un séisme de magnitude 6 qui a frappé mardi soir la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), a rapporté l'Institut américain de géophysique (USGS).

La secousse qui s'est produite à 21 h 49 (9 h 49, mardi, heure de Montréal) a été évaluée par le centre de sismologie chinois à une magnitude de 6,6, ont annoncé les médias d'État à Pékin.

L'USGS avait de son côté mesuré d'abord la magnitude à 5,8, avant de réévaluer ce niveau à 6.

Au moins une personne a été tuée dans la ville de Yongping, selon l'agence officielle Chine nouvelle. Le comté de Jinggu, qui est le plus rapproché de l'épicentre, compte 290 000 habitants.

L'épicentre du tremblement de terre a été localisé à 85 kilomètres de la ville de Pu'er, située dans une région célèbre pour ses plantations de thé.

La secousse tellurique a également été ressentie dans la ville de Kunming, la capitale provinciale du Yunnan.

Des tremblements puissants auraient été ressentis jusque dans la capitale régionale, Kunming, à environ 360 kilomètres au nord-est, selon Chine nouvelle. Une première équipe de 230 secouristes a été dépêchée sur place.

Un journaliste local décrit des habitants qui ont choisi de coucher à la belle étoile plutôt que de retourner à l'intérieur.

Le plan d'urgence en cas de séisme, prévoyant l'envoi immédiat de secouristes et sapeurs-pompiers sur la zone touchée, ainsi que la mobilisation des militaires dans la région, a été activé, ont rapporté les médias.

Selon un porte-parole du bureau de la propagande de Pu'er, cité par la presse, les habitants de ce district sont sortis en nombre dans la rue, après avoir ressenti la forte secousse alors qu'ils se trouvaient à l'intérieur de leur domicile.

Les premiers témoignages faisaient état de 
dégâts superficiels dans les maisons, de quelques 
blessés, mais pas de décès.

Les régions montagneuses du sud-ouest de la Chine, et notamment les provinces du Yunnan et du Sichuan, sont régulièrement frappées par des tremblements de terre.

Le Yunnan avait été endeuillé début août par un séisme qui y a fait quelque 600 morts.

La province du Sichuan, une des plus peuplées de Chine, avait été frappée en mai 2008 par un tremblement de terre dévastateur qui avait fait quelque 87 000 morts et disparus.

Source : I24News

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Séisme M6.8 dans le Sud-Est du Pacifique

Un séisme M6.8 dans le Sud-Est du Pacifique a eu lieu à 10km de profondeur le 09/10/2014 à 04h14, aucune alerte tsunami n'a été déclenchée.

Villes proches :
  1. 570km (354mi) SSW de Hanga Roa, Chile
  2. 3428km (2130mi) W de Lebu, Chile
  3. 3434km (2134mi) W de Ancud, Chile
  4. 3444km (2140mi) W de Chonchi, Chile
  5. 2039km (1267mi) ESE de Adamstown, Pitcairn





MISE A JOUR DE 06h30 : Il semblerait que le séisme M6.8 soit réévalué à M7.1 ou 7.2!


MISE A JOUR EN CONTINU : Pour le moment 4 répliques ( >M4.5 ) ont eu lieu

- M6.6 à 10 km de profondeur à 04h32
- M5.2 à 15.4 km de profondeur à 05h19

- M4.8 à 10 km de profondeur à 05h48
- M5.6 à 10 km de profondeur à 10h14


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mercredi 8 octobre 2014

Japon : super typhon Vongfong à l'approche

Après le passage de Phanfone il y a quelques jours, un nouveau typhon encore plus puissant se dirige tout droit vers le Japon ce week-end.




Un nouveau phénomène cyclonique (le 19ème de la saison dans cette partie du monde) est en train de se renforcer dans le Pacifique nord-ouest : Vongfong, dont la trajectoire semble assez similaire à celle du typhon Phanfone. Les estimations actuelles prévoient l'impact d'un phénomène de catégorie 4, voire 5 (selon l’échelle de Saphir-Simpson qui en compte 5) entre vendredi et dimanche. Les vents circulent actuellement à 225 km/h à l'intérieur du typhon et pourraient toucher les côtes japonaises avec une puissance similaire.

Vents à plus de 200 km/h, inondations et aéroports impactés


Au contact des eaux chaudes du Pacifique, les autorités craignent un nouveau renforcement de Vongfong d'ici vendredi : le phénomène, déjà très puissant à l'heure actuelle, générera sans doute des vents à 240/250 km/h (catégorie 5 maximale), ce qui ferait de lui un "super typhon". Les îles Ryuku sont actuellement les plus visées par les vents les plus violents. 

Okinawa, Kyushu, Shikoku, le centre et l'est de 
Honshu seront confrontés à des pluies torrentielles 
et des submersions marines. Les aéroports du pays, 
ainsi que tous les vols à destination et aux départs de 
ces zones, seront fortement perturbés et il est conseillé 
aux voyageurs de se renseigner auprès de leur compagnie aérienne. 






Source : La Chaîne météo 



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Séisme M6.2 au Mexique

Séisme M6.2 au Mexique à 10km de profondeur le 08/10/2014 à 04h40

Villes proches :

  1. 121km (75mi) WSW of El Dorado, Mexico
  2. 128km (80mi) SW of Navolato, Mexico
  3. 128km (80mi) SW of Campo Gobierno, Mexico
  4. 135km (84mi) SW of Costa Rica, Mexico
  5. 1077km (669mi) WNW of Mexico City, Mexico



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mardi 7 octobre 2014

Séisme M6.0 en Chine

Séisme M6.0 en Chine à 10km de profondeur le 07/10/2014 à 15h49


Villes proches : 
  1. 18km (11mi) WSW of Weiyuan, China
  2. 158km (98mi) N of Jinghong, China
  3. 218km (135mi) SW of Longquan, China
  4. 231km (144mi) WSW of Yuxi, China
  5. 608km (378mi) WNW of Ha Noi, Vietnam






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De nouveaux corps retrouvés sous les cendres du volcan Ontake



Deux nouveaux corps ont été découverts mardi 7 octobre sur les pentes du volcan japonais Ontake (centre du Japon), plus d'une semaine après sa brutale éruption. Le bilan provisoire de la catastrophe s'établit désormais à 53 morts.

L'un des deux corps a été retrouvé dans l'épaisse couche de cendre qui recouvre les flancs du mont Ontake (3 067 m) depuis son éruption le 27 septembre. Le corps de quatre autres victimes avaient été retrouvés samedi au sommet du volcan, mais, selon un décompte des autorités locales, il resterait encore 12 personnes dont on est sans nouvelles et qui ont probablement été piégées par l'éruption.

Le Japon, situé sur la ceinture de feu, au confluent de quatre plaques tectoniques, compte au total 110 volcans actifs, dont le plus connu est le vénéré mont Fuji. Cette catastrophe est d'ores et déjà la pire de ce type qu'ait connue le Japon depuis la fin de la dernière guerre.



 


Source : Le Monde

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Chili: séisme de magnitude 5,8

Un tremblement de terre de magnitude 5,8 s'est produit mardi sur la côte pacifique du Chili, rapporte le Service géologique des Etats-Unis (USGS).

Selon les experts US, le foyer du séisme se trouvait à 103 km de profondeur, tandis que l'épicentre a été localisé à environ 80 kilomètres au nord d'Iquique, une ville de plus de 220.000 habitants.

Aucune information sur d'éventuelles victimes ou des dégâts n'est disponible pour le moment.

Le Chili figure parmi les pays possédant la plus forte activité sismique du monde. Un tremblement de terre de magnitude 8,8 suivi d'un tsunami ont fait plus de 500 morts et détruit plus de 200.000 maisons dans ce pays en 2010.



Source : Ria Novosti

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Intempéries : les pluies s'acharnent sur Montpellier



Des véhicules emportés, des routes détruites, un stade inondé... L'Hérault a de nouveau été touché par de violentes intempéries dans la nuit de lundi à mardi. Météo France avait placé le département en vigilance orange, comme le Var et le Gard, lundi soir, et maintient cet avertissement ce mardi matin dans le Var et l'Hérault.

A raison puisque les pompiers ont effectué près de 140 mises en sécurité, dont une vingtaine par hélitreuillage, de personnes en difficulté, principalement dans les secteurs de Grabels et de Juvignac, où de fortes accumulations d'eau ont été observées sur un secteur de quelques kilomètres carrés. Une trentaine de routes restent ce mardi matin coupées.

La préfecture de l'Hérault a mis en place une cellule de crise inondation. A Montpellier, quelque 250 à 300 personnes ont trouvé refuge cette nuit dans des gymnases au nord de la ville, en raison de ces orages suivis d'inondations.

Le Lez, le fleuve qui traverse Montpellier, est passé en vigilance orange crue. Ce stade est atteint lorsque se présente un risque «de débordements importants susceptibles d’avoir un impact significatif sur la vie collective et la sécurité des biens et des personnes». Du fait des fortes pluies, le Lez a atteint le même niveau que la semaine dernière à Montpellier, quand était tombé en quelques heures l'équivalent de six mois de pluie. Il semblait amorcer sa décrue ce mardi à 5 heures devant l'hôtel de région, selon le constat d'un photographe de l'AFP. La Mosson, qui était également particulièrement surveillé dans la nuit, a entamé sa décrue.




Source : Le Parisien

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lundi 6 octobre 2014

Ebola : 75% de chance que le virus arrive en France d'ici 20 jours, l'étude a été mal comprise !



Dimanche, un chiffre alarmant a fait le tour des sites d'informations : la France aurait 75 % de risques d'être touchée par Ebola d'ici vingt jours, selon une modélisation de l'épidémie fondée sur le trafic aérien. En réalité, l'étude du chercheur ’Alessandro Vespignani, de l'université Northeastern de Boston, a été mal comprise : la probabilité d'importer le virus dans l'Hexagone par le biais des transports aériens est bien moindre (20 %) étant donné que les vols à destination et en provenance des pays touchés par l'épidémie ont été réduits de 80 %.

Cet épisode illustre une nouvelle fois la difficulté d'établir des modèles et de prévoir l'évolution de cet épisode infectieux hors normes qui a déjà tué plus de 3 400 personnes en Afrique de l'Ouest depuis mars.

Simon Cauchemez, directeur de l'unité de modélisation mathématique des maladies infectieuses à l'Institut Pasteur à Paris, rappelle les limites des prédictions à long terme et le fait qu'un cas importé en France ne signifierait pas le déclenchement d'une épidémie.



Quel est le risque que la France soit touchée par le virus Ebola ?

Ce qui est évalué dans l'étude d'Alessandro Vespignani, c'est le risque d'avoir des cas importés plutôt que le risque d'une épidémie en France. A partir du moment où il y a du trafic aérien – ce qui est souhaitable, notamment pour faire transiter des personnels de santé et du matériel –, on s'expose à voir des patients infectés rentrer dans d'autres pays. Mais des Etats comme la France sont a priori capables d'éviter une épidémie. Ils ont les moyens et les structures sanitaires pour retrouver, contrôler et isoler les personnes en contact avec les malades.

D'autant que l'épidémie d'Ebola présente deux particularités : les personnes ne sont infectieuses qu'à partir du moment où elles ont développé les symptômes (fièvre, vomissements, douleurs musculaires…) et la durée d'incubation est assez longue (entre deux et vingt et un jours, huit-dix en moyenne). Ce délai permet, lorsqu'on repère un cas, de retrouver et de suivre les personnes avec lesquelles il a été en contact et de les isoler avant qu'elles ne transmettent à leur tour le virus.

Dans ce genre de situations, il y a toujours des risques qu'un patient ne soit pas immédiatement mis à l'isolement, comme aux Etats-Unis où un Libérien a été détecté tardivement. Mais globalement, même s'il peut y avoir des petites chaînes de transmission, nous sommes confiants sur la capacité de contenir une épidémie d'Ebola en France.

L'OMS avait parlé de 20 000 cas d'ici à novembre. Les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains évoquaient, eux, dans leur pire scénario, 1,4 million de cas au Liberia et en Sierra Leone d'ici le 20 janvier. Comment réalise-t-on des modélisations sur l'évolution de l'épidémie d'Ebola ?

On regarde le nombre de nouveaux cas dans chaque pays touché par l'épidémie, essentiellement la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia. A partir de cette courbe, on obtient un chiffre-clé : le taux de reproduction, c'est-à-dire le nombre moyen de personnes infectées par chaque malade. Si ce chiffre est inférieur à un, l'épidémie ralentit ; s'il est supérieur à un, elle s'accélère. On est alors dans une situation explosive, avec ce qu'on appelle une croissance exponentielle. On est ensuite capables de prolonger cette courbe exponentielle pour faire des prédictions.

Ces prédictions ont un sens à quelques semaines, mais elles atteignent rapidement des limites à plus long terme. Il y a un moment où d'autres mécanismes vont entrer en jeu au-delà de l'augmentation du nombre de cas : les mesures d'isolement des malades, l'arrivée de nouveaux médecins, la mise au point de traitements ou, au contraire, le fait que toutes les personnes soient infectées et donc que l'épidémie s'arrête seule.

L'intérêt de ces modèles mathématiques est, au final, de dire « s'il ne se passe rien de nouveau, voilà ce à quoi on peut s'attendre dans les semaines qui viennent ». C'est un outil important afin de réaliser la gravité de la situation et faire en sorte que la communauté internationale réagisse à la crise. Mais il faut faire attention aux prédictions catastrophistes à très long terme.



On ne peut donc pas estimer quand l'épidémie pourrait être enrayée ?

On ne peut pour l'instant pas donner de date de fin d'épidémie. Le travail intéressant qui va être fait sous peu, c'est de suivre au plus près l'impact sur la transmission du virus des mesures de contrôle qui ont été annoncées – comme l'envoi de 3 000 militaires au Liberia. L'idée n'est donc pas tant de faire seulement des projections mais de voir où est-ce qu'on est efficaces et où, au contraire, il faut renforcer les mesures. C'est un outil d'analyse pour être capables de quantifier la transmission du virus dans les différents lieux et voir ce qui marche et ne marche pas en termes d'interventions.

Que pensez-vous des modélisations des CDC américains qui estiment que les cas d'Ebola sont sous-estimés et qui veulent multiplier les chiffres annoncés par un facteur de correction de l'ordre de 2,5 ?

Dans n'importe quelle épidémie, on n'est jamais capables de trouver tous les cas. C'est l'un des facteurs qui expliquent que l'épidémie continue de progresser. L'évaluation du nombre de cas non détectés est une question difficile. On n'a pas encore les bons outils pour estimer correctement la proportion exacte. On peut faire des scénarios, demander aux gens du terrain ce qui leur paraît crédible. Mais cela reste plutôt une hypothèse de travail pour mieux appréhender la réalité.



Source : Le Monde

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