samedi 13 septembre 2014

Visite de la Ministre de l'environnement japonnais à Fukushima

Le nouveau ministre de l’environnement a fait sa première sortie à Fukushima, ce qui est normal, étant donnée l’ampleur du désastre. 

La nouvelle ministre de l’industrie a choisi la centrale accidentée pour sa première sortie. Elle y a encouragé les ouvriers sur place (voir ci-contre ), mais n’a rien proposé de concret pour les protéger.
Interrogée par les journalistes qui l’accompagnaient à propos de l’eau contaminée, elle a aussi expliqué qu’elle pense que la situation est « globalement sous contrôle », répétant la célèbre phrase du premier ministre devant le comité olympique, il y a un an. Et d’ajouter, que les effets de la pollution radioactive sont complètement bloqués dans le port. Là encore, il s’agit d’un copier-coller des paroles du premier ministre, sans que l’on en sache plus sur ce qu’ils entendent par « les effets ». Et dire que c’est cette ministre qui doit redonner confiance dans l’énergie nucléaire.
Voir la note du 15 août de l'ACRO à propos des fuites en mer qui dépassent les autorisations de rejet. 

Que signifie « sous contrôle » quand il y a des fuites élevées ?



Source : Fukushima

Publié sur Actu Hazmat-Nrbc

                       Cede l'actu scientifique

11 photos magnifiques du volcan Bardarbunga en Islande

Ces photos sont vraiment superbes il vous suffit de cliquer sur ce lien pour les voir et je vous en poste une pour vous mettre l'eau à la bouche.



Publié sur  Volcan : Fusion terrestre 

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La tempête tropicale Edouard s'intensifie lentement sur l'Atlantique

La tempête tropicale Edouard s'intensifie lentement sur l'Atlantique, selon un rapport ce samedi matin.


A 05h00, la tempête tropicale Edouard se trouvait à environ 1795km à l'est-nord-est des îles avec des vents maximums soutenus de 81km/h .

Elle se déplace vers le nord-ouest à près de 24km/h.

Ce mouvement devrait se poursuivre pour les deux prochains jours.

La tempête tropicale Edouard devrait se renforcer dans les prochaines 48 heures et devrait devenir un ouragan dimanche soir ou lundi matin.




Publié sur Nature en péril
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Tempête tropicale Odile : le Mexique menacé

Après Norbert la semaine dernière, la façade ouest du Mexique, et notamment la Basse-Californie est confrontée à une tempête tropicale ce week-end. De nouveaux orages violents sont attendus entre le nord-ouest du Mexique et le sud-ouest des États-Unis.



La tempête tropicale Odile se situe actuellement au large du Mexique dans l’océan pacifique, par 104° de latitude ouest et 16° de latitude nord. Prenant une trajectoire nord-ouest, ce système tropical remonte lentement vers la Basse-Californie en longeant la côte mexicaine.
Celle-ci pourrait de nouveau être touchée par de violentes pluies orageuses, ainsi que de fortes rafales de vent (> 150 km/h) ce week-end et le début de semaine prochaine, au passage d’Odile qui sera devenue un cyclone de catégorie 2.
A l’image des forts orages, et des inondations qui ont eu lieu à Phoenix la semaine dernière, il est probable que des amas orageux circulent entre le nord-ouest du Mexique et le sud-ouest des Etats-Unis à l’avant d’Odile durant les jours à venir, en raison de l’humidité apportée par le cyclone. Des crues éclair (flash flood en anglais) sont à redouter.

Source : Actualité météo


Publié sur Nature en péril
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Typhon Kalmaegi : les Philippines frappées dimanche

Une nouvelle dépression tropicale (la 15ème) s'est formée jeudi dernier dans le Pacifique, entre les îles de Guam et de Palau. Cette dépression, devenue tempête tropicale baptisée Kalmaegi, atteint les Philippines dimanche et lundi au stade de typhon de catégorie 2.



Située par 131° de latitude Est et 14° de latitude Nord, cette tempête tropicale se dirige actuellement vers le nord-ouest. Comme elle se développe sur les eaux chaudes (> à 30°C) du Pacifique central, elle gagne en intensité.
D'ailleurs, ce week-end, Kalmaegi  passera au rang de typhon de catégorie 1 à l’approche des côtes philippines, où ce phénomène gagnera encore en puissance avant de passer sur le nord de l’île avec de très fortes pluies et des vents violents (> à 180 km/h), probablement en catégorie 2 dimanche et lundi. Des inondations et une importante houle cyclonique sont attendues sur les Philippines, où l'état d'alerte a été activé.
Par la suite, la trajectoire du typhon est mal cernée, mais il pourrait toucher la Chine dans la région de Hong Kong en milieu de semaine prochaine.

Source : Actualité météo


Publié sur Nature en péril
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Alpes du sud : léger séisme de magnitude 3,1 près de la Condamine


Un léger séisme, de magnitude 3,1 sur l'échelle de Richter, a été enregistré dans la nuit de vendredi à samedi dans la haute vallée de l'Ubaye, entre les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, a annoncé le réseau de détection sismique de l'observatoire de Grenoble (SISMALP). L'épicentre du séisme qui s'est produit à 23h27 était situé entre La Condamine (Alpes-de-Haute-Provence) et Crévoux (Hautes-Alpes).Le foyer était à 10 km de profondeur, a précisé le SISMALP dans un communiqué.

En 5 mois, au volume sismique habituellement observé en 2 ans, «Il n'y a eu aucun incident à signaler. Le séisme n'a pas été ressenti», a indiqué un officier des sapeurs-pompiers des Hautes-Alpes.
«Ce séisme est la troisième plus forte magnitude détectée dans cet essaim cette année, puisque deux séismes de magnitude 3,6 et 3,5 se sont produits le 22 juin et le 14 juillet dans le même secteur», a détaillé le réseau. 

«Depuis cinq mois, près de 6.000 séismes ont été détectés dans cette zone montagneuse d'une dizaine de kilomètres carrés. Environ 3.000 séismes ont pu être localisés, ce qui correspond, en 5 mois, au volume de sismicité habituellement observé en 2 ans sur l'ensemble du Sud-Est de la France», a-t-il complété.

Selon le SISMALP, il est probable que l'activité sismique perdure jusqu'à l'année prochaine, «avec sporadiquement des magnitudes 2 (quasi certitude), 3 (toujours possible), voire supérieures à 4».

Source : Le Parisien

Publié sur Séisme : Energie naturelle 

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Mars : le robot Curiosity atteint la dernière étape de sa mission


Arrivé sur Mars depuis deux années terrestres ou une année martienne, le robot Curiosity de la Nasa a atteint la dernière étape de sa mission. C’est du moins ce qu’a annoncé l’agence spatiale américaine, la Nasa, jeudi 11 septembre 2014. 
En effet, Curiosity a été envoyé sur Mars avec comme mission principale de trouver des preuves attestant de la présence d’une vie extraterrestre par le passé, notamment sur la planète rouge. Ce qui permettrait aux scientifiques de découvrir puis comprendre le passé de la planète Mars et la chronologie de son changement. Etant donné que la présence des traces d’eau sur Mars a déjà été établie. Pour accomplir efficacement cette mission, le robot perfectionné de la Nasa devrait attendre le Mont Sharp.
La montagne renferme des données dont l’exploitation est nécessaire pour l’atteinte de l’objectif que se sont assignés les scientifiques de la Nasa. Le Mont Sharp fait 5 500 mètres de hauteur. Mais à cause de l’état d’usure de ses roues, Curiosity ne se rendra pas à son sommet. Il va explorer « Prahrump Hills », un endroit situé au socle de la montagne. « La priorité est de mener des recherches scientifiques sur chaque strate de la montagne avec notamment des forages pour prélever des échantillons », a indiqué ce jeudi en conférence de presse Jennifer Tropser, responsable adjointe du projet Curiosity au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa.

Source : La nouvelle tribune

Publié sur Mouvement cosmique

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Éclatement d'un filament solaire

Alors que tous les regards se portent vers la tempête géomagnétique un filament solaire géant a éclaté.




Concernant la tempête géomagnétique: Elle est actuellement forte (G3) avec un indice Kp de 7, la vitesse des vents solaires sont de 681,7 km/s.

La force du champ magnétique interplanétaire est élevée (29.6nT), la direction est septentrionale (16.7nT).













Concernant le filament solaire : Il a éclaté vers 20h et est vraiment d'une taille importante. Il a produit une CME de bonne taille qui semble se diriger vers le nord de la ligne Terre-Soleil.





















Publié sur Soleil : Astre divin

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vendredi 12 septembre 2014

Hausse record des gaz à effet de serre en 2013 selon l’OMM

D’après l’Organisation météorologique mondiale, la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère a atteint – de nouveau – un maximum en 2013, après une augmentation de CO2 record par rapport à l’année précédente et atteignant près d’une fois et demie la teneur de l’ère préindustrielle.

Le dernier bulletin de l’OMM (Organisation météorologique mondiale), qui assure un Programme de la veille de l'atmosphère globale, dresse le bilan des gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. Constat principal et pas très surprenant : la concentration de dioxyde de carbone (CO2) a poursuivi son augmentation, atteignant 396,0 +/- 0,1 ppm (parties par million). C’est 1,42 fois ce que l’air de la Terre contenait en 1750. Au sein d’une progression plutôt régulière, le passage de 2012 à 2013 a tout de même été l’occasion d’un record, avec un accroissement de 2,9 ppm en un an, soit 0,74 % en valeur relative, le plus élevé pour la période 1984-2013 précise l’OMM. L’élévation moyenne sur les dix dernières années est de 2,07 ppm. À ce rythme, les 400 ppm seront atteints en 2015 ou 2016, souligne le bulletin.

Évolution du forçage radiatif (échelle de gauche) entre 1979 et 2013 dû à différents gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), deux cholorofluorocarbures (CFC-11 et CFC-12) et 15 autres composés d'importance mineure. L'échelle de droite indique, corrélativement, la progression de l’indice annuel d'accumulation des gaz à effet de serre (AGGI, Annual Greenhouse Gas Index), l'année 1990, avec un indice de 1, servant de référence. © OMM
Deux autres gaz à effet de serre, le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O) ont eux aussi atteint des valeurs maximales, mais avec une progression moins marquée que l’année précédente pour le second. Par rapport à 1750, les teneurs de ces deux gaz ont été multipliées respectivement par 2,53 et 1,21. Au total, l’indice annuel d'accumulation des gaz à effet de serre publié par la NOAA (Administration américaine pour les océans et l'atmosphère) et qui mesure l’impact des différents gaz à effet de serre connus et mesurés, était en 2013 de 1,34, contre 1,0 en 1990, année de référence. Sur cette période, rappelle l’OMM, le forçage radiatif induit par les gaz à effet de serre est dû à 80 % au CO2. Le méthane, numéro deux pour l’effet de serre, y a contribué pour environ 17 %, toujours selon les données de l’OMM, qui souligne que 60 % des émissions de ce gaz viennent des activités humaines.

Le réchauffement conduit aussi à l'acidification des océans

Le rapport de l’OMM comporte un chapitre de plus cette année : celui de l’acidification de l’océan, due à l’absorption du dioxyde de carbone (donnant de l’acide carbonique). Outre l’effet délétère sur de nombreux organismes marins (notamment ceux fabriquant une coquille en carbonate), cette baisse du pH réduit la quantité de CO2 absorbée par l’océan. Elle serait actuellement à 70 % de ce qu’elle était avant l’ère industrielle et, affirme l’OMM, pourrait tomber à 20 % à la fin de ce siècle.

Dans le même temps, en France, un rapport de l’Onerc (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique) montrait que, dans tous les scénarios retenus par le Giec, la hausse moyenne des températures en Métropole de 2020 à 2050 devrait s’établir entre 0,6 et 1,3 °C par rapport à la période 1976-2005, avec des valeurs plus importantes dans le Sud-Est, de 1,5 à 2°C. L’étude prévoit moins de jours très froids et davantage de périodes de grandes chaleurs, mais aussi des précipitations moyennes annuelles plus importantes. Cette évolution devrait se poursuivre jusqu’à la fin du siècle, avec des épisodes de précipitations violentes plus nombreux.

Étude après étude, les analyses confirment l’amplification de l’effet de serre à laquelle devra faire face la génération suivante et l’importance des mesures à prendre pour, au moins, le limiter.

Source : Futura-science


ATTENTION !


Hier on nous annonçait une amélioration de la couche d'ozone voire une reconstitution complète après 2050, aujourd'hui on nous annonce un taux record des gaz à effet de serre en 2013. 

Aucune contradiction : Comme nous l'avons vu dans l'article hier (La couche d’ozone en bonne voie de guérison) 

Je cite :

GAZ À EFFET DE SERRE : UN MAL POUR UN BIEN
Ces liens peuvent parfois sembler paradoxaux : les gaz à effet de serre émis par l’homme réchauffent la basse atmosphère, mais induisent un refroidissement aux très hautes altitudes. « Or ce refroidissement ralentit les réactions chimiques qui détruisent l’ozone », explique Slimane Bekki, chercheur au CNRS et coauteur du rapport.
L’augmentation de concentration d’ozone dans la haute stratosphère, relevée ces dernières années dans certaines régions, est ainsi attribuée « pour moitié à la réduction des substances chlorées et bromées, et pour moitié à l’accumulation des gaz à effet de serre », explique Mme Godin-Beekmann.



Publié sur Nature en péril
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Ébola : un traitement français bientôt en essai clinique

L’OMS ayant donné son accord pour l’évaluation de molécules contre le virus Ébola, des chercheurs français devraient bientôt lancer un essai clinique en Guinée.




Une équipe de chercheurs français (Inserm et Institut Pasteur) et guinéens va lancer un essai clinique en Guinée sur une molécule expérimentale censée enrayer la réplication du virus Ébola. Après l’autorisation donnée vendredi 5 septembre par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), « nous nous orienterions a priori vers la molécule développée par les Japonais », indique Bernadette Murgue, directrice adjointe de l’Institut de microbiologie et maladies infectieuses, à Paris. Le favipiravir a déjà fait l’objet d’une phase 3 contre la grippe résistante aux autres traitements antiviraux. Il est même déjà autorisé au Japon dans cette indication.

Toutefois, « c’est encore très préliminaire », prévient-elle. Si l’essai sera à coup sûr mené en Guinée, « nous ne pouvons pas donner beaucoup plus de précisions ». Seule certitude, « même si sa mise en place se fait dans un timing plus serré que d’habitude, cet essai sera réalisé en accord avec les règles de bonne conduite ». C’est d’ailleurs pourquoi « on ne peut raisonnablement pas imaginer le mettre en place avant le mois de novembre 2014, précise-t-elle. Toutes les autorisations éthiques et réglementaires devront être obtenues et le protocole devra passer devant le comité d’éthique de Guinée. »

« Si tout fonctionne bien, les premiers résultats préliminaires pourraient être obtenus fin mars-début avril, estime le docteur Murgue. À moins que des résultats d’emblée très prometteurs ou au contraire pas très bons soient observés. » En tout cas, « si l’on souhaite des résultats plus affinés, il faut un peu de temps ».

Contre Ébola, du sang de patient guéri

Sans trop s’avancer sur le protocole de l’essai clinique français, certains aspects semblent définis. Administré par voie orale, le traitement suivra les mêmes posologies que pour la grippe. Les malades inclus, pas plus d'une cinquantaine, seront certainement des adultes en phase précoce de la maladie.

D’autres essais cliniques devraient être mis en place dans les prochains mois sur 8 molécules et 2 vaccins dans les pays touchés par l’épidémie d’Ébola. L’OMS a en effet donné son feu vert à des évaluations cliniques sur ces traitements expérimentaux. En revanche, elle n’a pas autorisé d’usage compassionnel.

« Seule l’utilisation de plasma de convalescents a été accordée aux pays concernés, précise Bernadette Murgue. Il s’agit de transfuser un malade avec du sang d’un patient guéri, contenant donc un taux d’anticorps potentiellement neutralisant plus important. » Réalisé dans une intention thérapeutique, cette technique peut limiter la réplication du virus. « En tout cas, cela a été fait en 1995 en République démocratique du Congo (RDC) à l’occasion d’une autre épidémie, explique-t-elle. Un article était alors paru en 1999 montrant des résultats encourageants. »





Source : Futura-science

Publié sur Actu Hazmat-Nrbc

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Laniakea : aux confins de notre superamas

Cartographier l’Univers local n’est pas aisé. Une équipe d’astronomes vient de proposer une méthode pour déterminer les frontières de notre superamas de galaxies.
Cette figure montre une coupe du superamas Laniakea et des superamas voisins (Shapley, Coma, Perseus-Pisces). Les lignes blanches sont les trajectoires des galaxies. Ces informations ont permis de calculer les contours (ligne orange) de Laniakea. Le point noir au centre de l'image indique la position de la Voie lactée.

Galaxies, amas de galaxies, superamas,… Aux plus grandes échelles, l’Univers donne l’image d’un réseau bien structuré où la matière se concentre dans certaines régions entourées de grands espaces vides. Cependant, les superamas sont très mal définis. Quelles sont leurs frontières, où commence l’un et où s’arrête l’autre ? Brent Tully, de l’Université de Hawaï, Hélène Courtois, de l’Université Claude Bernard à Lyon et du CNRS, Daniel Pomarède, du CEA à Saclay, et Yehuda Hoffman, de l’Université hébraïque de Jérusalem, ont mis au point une nouvelle méthode pour trouver les contours du superamas de galaxies auquel appartient la Voie lactée. Ils s’inspirent de concepts utilisés en hydrologie.

Un bassin versant est défini comme une région où toutes les eaux de pluie convergent vers une seule voie de sortie. Il est délimité par des lignes de partage naturelles – telles des lignes de crête –, qui ne peuvent être franchies par l’eau. Ce concept a été repris par les astronomes pour définir les superamas. Ils ont utilisé un catalogue de 8 000 galaxies dont on connaît la position et la vitesse propre (c’est-à-dire en soustrayant l’effet de l’expansion de l’Univers). En cartographiant ces objets et en extrapolant leur trajectoire par des méthodes mathématiques, ils ont regroupé toutes les galaxies qui convergent vers la même région suivant les lois de la gravité. Ainsi, deux galaxies proches peuvent appartenir à deux superamas différents parce que leurs trajectoires divergent. Ce point souligne la difficulté qu’il y avait à définir les superamas uniquement à partir de la position des galaxies.

B. Tully et ses collègues ont calculé en trois dimensions les trajectoires des galaxies et ont ainsi découvert les contours de notre superamas. La Voie lactée se retrouve en périphérie de cette structure de 500 millions d’années-lumière de diamètre et contenant une masse d’environ 1017 masses solaires. Ce superamas englobe plusieurs ensembles qui avaient déjà été identifiés par les astronomes comme ce qui était considéré jusqu’alors comme le superamas local, dit de la Vierge, qui ne représente que un pour cent de la masse totale. Le nouveau superamas a été nommé Laniakea par les auteurs, en s’inspirant des mots hawaïen lani, qui signifie ciel, et akea, qui veut dire immense.

Cette étude clarifie aussi la question du Grand Attracteur, cette région vers laquelle semblent se diriger l’amas Local, celui de la Vierge et d’autres. Pour l’expliquer, il fallait que cette zone renferme une très grande quantité de matière. Or les observations donnaient des valeurs dix fois inférieures à ce qui était attendu. Dans l’approche de B. Tully, le Grand Attracteur est proche du centre de Laniakea. Cependant, pour comprendre la dynamique globale du superamas et la formation de ces structures cosmiques, il faudrait poursuivre l’étude sur de plus grandes échelles. Cette étude est difficile car la mesure des vitesses propres est marquée par des incertitudes qui augmentent avec la distance des galaxies. Il faudra attendre les résultats des observations en cours et la mise en place de catalogues plus complets pour explorer l’Univers au-delà des frontières de Laniakea.


Source : Pour la science

Publié sur Mouvement cosmique

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Tempête géomagnétique en cours

L'indice Kp est passé à 6 !

L'indice Kp, un indicateur mondial pour l'activité géomagnétique

L'indice Kp est un indicateur mondial de l'activité géomagnétique avec une échelle de 0 à 9. Sur la base de l'indice Kp, vous pouvez immédiatement savoir si il y a une chance de voir une aurore polaire ou non. Cela nous donne une bonne indication d'où nous pourrions voir l'aurore à l'heure actuelle pour les amateurs. Plus l'indice Kp augmente plus la limite de visibilité de l'aurore polaire se déplacent vers l'équateur. (voir image ci-dessous)



Cela nous indique qu'une tempête magnétique modérée (G2) est en cours. La tempête de protons modérée (S2) se poursuit et les pannes radio sont quant à elles toujours mineures (R1). La vélocité actuelle est entre 619 et 632 km/s.

De très belles aurores sont visibles dans le nord de l'Amérique du nord, mais il n'y a aucune chance d'en voir en France, en tout cas pour le moment et tant que le taux n'augmente pas, ce qui devrait malheureusement pour nous être le cas ...



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CME : Le second impact

L'impact de la seconde CME de la journée a eu lieu !


L’éruption solaire X1.6 du 10 septembre a impacté la Terre à 17h55, la vitesse des vents solaires mesurée par la sonde ACE a augmenté de 433,2 km / s à 671,8 km / s. 

Une soudaine impulsion géomagnétique de 43 nT a été détectée par le magnétomètre au sol à Boulder, Colorado.

Une augmentation de l'activité géomagnétique sera possible dans les heures à venir.

Actuellement : 

- Tempête magnétique : mineure G1  
- Tempête de protons : moyenne S2
- Pannes radio : mineures R1






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CME: le premier impact a eu lieu, le deuxième arrive !



Comme prévu l'impact de la CME de l’éruption M4,5 du 09/09/2014 a eu lieu à 433,4 km/s mais rien de bien important, petite tempête magnétique G1 et petite tempête de protons S1. Zone d'impact principalement vers les pôles.

L'impact a eu lieu à 01h46 du matin, à peu près l'heure prévu.







L'indice Kp prévu était de 6 il a été en fait de 5.










Voici la prédiction de l'indice Kp pour les prochains jours :














Par contre l'éjection de masse coronale de l’éruption X1.6 est encore à venir et pourrait entraîner une forte tempête géomagnétique G3.

Arrivée prévue aujourd'hui vers 17h00 avec  plus ou moins 6 heures de décalage et une possible vitesse des vents solaires d'environ 700 km/s.



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jeudi 11 septembre 2014

La couche d’ozone en bonne voie de guérison


La couche d’ozone stratosphérique est toujours convalescente, mais les scientifiques espèrent sa guérison avant 2050 dans la plupart des régions et une résorption complète du célèbre « trou dans la couche d’ozone » au-dessus de l’Antarctique vers la fin du siècle.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) ont rendu publiques, mercredi 10 septembre, les conclusions de leur dernier rapport sur la couche d’ozone.

Encourageantes, celles-ci entérinent le succès du protocole de Montréal, adopté en 1987 par la communauté internationale pour protéger l’ozone stratosphérique.

Considéré comme un polluant lorsqu’il s’accumule au niveau du sol, l’ozone revêt au contraire une importance cruciale au sommet de l’atmosphère, où il joue le rôle de filtre à ultraviolets (UV).

UNE STABILISATION DEPUIS LE DÉBUT DES ANNÉES 2000

Les mesures prises dans le cadre du protocole de Montréal ont permis de bannir la plupart des composés chlorés et bromés responsables du célèbre « trou d’ozone » en Antarctique.

Mis à jour tous les quatre ans, le rapport indique que leur concentration atmosphérique a baissé de 10 % à 15 % par rapport au pic de la fin des années 1990.

Seul un composé, le tétrachlorure de carbone (CCl4), atteint des concentrations trop élevées par rapport aux émissions déclarées par les Etats.

Globalement, l’effet positif est cependant déjà tangible puisque les scientifiques notent une stabilisation du fragile bouclier anti-UV depuis le début des années 2000.

« On voit même l’ozone augmenter un peu dans la haute stratosphère, au niveau des latitudes moyennes de l’hémisphère Nord, explique Sophie Godin-Beekmann, chercheuse au CNRS et coauteure du rapport rendu par le PNUE et l’OMM. Au-dessus de l’Antarctique, on n’observe pas encore de franche remontée. »

2 MILLIONS DE CANCERS ÉVITÉS CHAQUE ANNÉE

Les modélisations conduites par la communauté scientifique demeurent rassurantes. « Il y a des signes favorables selon lesquels la couche d’ozone est sur la voie de la récupération d’ici le milieu du siècle, déclare Achim Steiner, directeur général du PNUE. Le protocole de Montréal, l’un des traités environnementaux les plus couronnés de succès, a déjà évité une augmentation du rayonnement ultraviolet au niveau du sol. »

Les simulations suggèrent que « d’ici à 2030, le traité aura évité deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts oculaires et immunitaires sur les humains, de même qu’il aura protégé la faune et l’agriculture », précisent les Nations unies dans un communiqué.

Le rapport rendu, qui a mobilisé environ 300 chercheurs internationaux, explore également les liens complexes entre diminution de l’ozone stratosphérique et changement climatique.

GAZ À EFFET DE SERRE : UN MAL POUR UN BIEN

Ces liens peuvent parfois sembler paradoxaux : les gaz à effet de serre émis par l’homme réchauffent la basse atmosphère, mais induisent un refroidissement aux très hautes altitudes. « Or ce refroidissement ralentit les réactions chimiques qui détruisent l’ozone », explique Slimane Bekki, chercheur au CNRS et coauteur du rapport.

L’augmentation de concentration d’ozone dans la haute stratosphère, relevée ces dernières années dans certaines régions, est ainsi attribuée « pour moitié à la réduction des substances chlorées et bromées, et pour moitié à l’accumulation des gaz à effet de serre », explique Mme Godin-Beekmann.

En clair, c’est un mal pour un bien : le changement climatique en cours a un effet globalement positif sur la couche d’ozone. Tant et si bien, dit M. Bekki, que « vers la fin du siècle, la couche d’ozone sera sans doute plus épaisse que dans les années 1970, aux latitudes moyennes en tout cas ». Aux latitudes tropicales, des mécanismes d’augmentation de la circulation des masses d’air, devraient contrer cette tendance à l’inflation.

Outre son effet sur la couche d’ozone, le protocole de Montréal a eu un bénéfice – collatéral et inattendu, celui-là – sur le réchauffement. « Les composés chlorés et bromés bannis par le protocole sont non seulement nocifs pour l’ozone, mais sont aussi de puissants gaz à effet de serre, explique Slimane Bekki. Les remplacer a donc représenté un bénéfice énorme pour limiter le réchauffement. »

De fait, à leur pic de la fin des années 1980, les émissions des chlorofluorocarbures (CFC) et des autres substances bannies équivalaient, en terme de réchauffement, à près de 10 milliards de tonnes (Gt) annuelles de dioxyde de carbone ! Soit l’équivalent, à la même époque, de 45 % des émissions dues à la combustion des hydrocarbures et aux cimenteries.

CE BÉNÉFICE N’EST PAS DÉFINITIVEMENT ACQUIS

Le protocole de Montréal, initialement destiné à protéger la couche d’ozone, aura donc finalement contribué à ralentir le réchauffement en cours. Et ce, avec une efficacité cinq fois supérieure aux objectifs de réduction des émissions, prévus pour la première période (2008-2012) d’engagement du protocole de Kyoto…

Pour autant, ce bénéfice n’est pas définitivement acquis. « Les composés nocifs pour la couche d’ozone sont en train d’être remplacés par des hydrofluorocarbures (HFC), dont le potentiel en termes de réchauffement est important, explique M. Bekki. Aujourd’hui, ces HFC représentent un faible pouvoir réchauffant, mais leur concentration augmente rapidement, actuellement de 7 % par an et, à ce rythme, leurs émissions annuelles représenteraient l’équivalent de 8,8 milliards de tonnes de dioxyde de carbone vers 2050. »




Source : Le monde

Publié sur Cede l'actu scientifique

La NASA veut cartographier nos forêts en 3D, depuis l'Espace

Le dernier projet de la NASA ne manque pas d’ambition. L’agence spatiale américaine a dans l’idée de cartographier avec précision et en trois dimensions les forêts qui recouvrent la Terre. Ce projet né dans la Station Spatiale Internationale s’appelle GEDI, pour « Global Ecosystem Dynamics Investigation », ou « Recherche globale sur les dynamiques de l’écosystème ». L’intérêt de la manœuvre est de déterminer la quantité de carbone que nos forêts contiennent. 

Le directeur du programme, Ralph Dubayah, explique ainsi que « l’un des éléments le plus mal quantifiés du cycle du carbone est le solde net entre les perturbations des forêts et sa repousse ». Le GEDI « aidera les scientifiques à trouver cette pièce manquante en révélant la structure verticale des forêts, une l’information que nous ne pouvons pas obtenir avec une précision suffisante par d’autres moyens. »

Pour arriver à ses fins, la NASA compte sur la technologie LIDAR, que l’on a déjà pu apercevoir sur le toit des prototypes de véhicules autonomes. Il s’agit d’un dispositif qui fonctionne à l’aide de laser et de lumière, afin d’analyser en temps réel l’environnement. Compte tenu de la taille de la terre, la tâche s’annonce gigantesque : la NASA va exploiter trois appareils qui enverront des impulsions lasers sur la surface du globe.

Le temps qu’elles mettront à rebondir permettra d’indiquer avec une précision de l’ordre de 90 centimètres la topographie des lieux. Au total, ce sont quelque 16 milliards de rayons laser qui rebondiront sur la Terre sur une année. Le GEDI est actuellement en cours de développement, son lancement étant pour l'instant programmé pour 2018.


Source: Tomsguide / NASA

Publié sur Cede l'actu scientifique

Éruption solaire M2.13

Une éruption solaire M2.13 a eu lieu le 11/09/2014 à 17h20




Une nouvelle région de taches solaires sur le flanc vient de produire une éruption solaire de classe M (panne de radio R1-mineur) qui a culminé à 17h25 pour s’interrompre à 17h31.


L'attention de tous reste bien entendu sur les régions de taches solaires AR12157 et AR12158 qui sont directement confrontées à la Terre. Les deux régions semblent se dégrader lentement mais elles restent capables de produire un événement de classe M ou X : 60% de M et 30% de X.


AR12157 à gauche et AR12158 à droite

MISE A JOUR : 2 éruptions solaire de classe M1.4 ont eu lieu le 11/09/2014 à 23h01 et 23h22


Image: NASA SDO/AIA

Publié sur Soleil : Astre divin

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La tempête tropicale Odile menace de nouveau le Mexique

Après Norbert la semaine dernière, la façade ouest du Mexique, et notamment la Basse-Californie va de nouveau être confrontée à un cyclone dans les jours à venir. De nouveaux orages violents sont à attendre entre le nord-ouest du Mexique et le sud-ouest des États-Unis.

Née il y a quelques heures, la tempête tropicale Odile se situe actuellement au large du Mexique dans l’océan pacifique, par 104° de latitude ouest et 16° de latitude nord. Prenant une trajectoire nord-ouest, ce système tropical remonte lentement vers la Basse-Californie en longeant la côte mexicaine.
Celle-ci pourrait de nouveau être touchée par de violentes pluies orageuses, ainsi que de fortes rafales de vent (> 150 km/h) durant le week-end et le début de semaine prochaine, au passage d’Odile qui sera devenu un cyclone de catégorie 2  à 3.

A l’image des forts orages, et des inondations qui ont eu lieu à Phoenix la semaine dernière, de nouveau  il est probable que des amas orageux circulent entre le nord-ouest du Mexique et le sud-ouest des Etats-Unis à l’avant d’Odile durant les jours à venir, en raison de l’humidité apportée par le cyclone. Des crues éclair (flash flood en anglais) sont alors à craindre.



Source : Actualité météo
Publié sur Nature en péril
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mercredi 10 septembre 2014

ALBERTA : Première tempête de neige... de l'été!

L’Alberta a reçu sa véritable première tempête de neige hier! Douze centimètres sont tombés à Calgary, battant de peu l’ancien record de 1921, qui était de 11,7 centimètres. 

D’autres secteurs de l’Alberta ont également connu leur première tempête. Le Nord-ouest de l'Alberta a reçu vingt centimètres de neige durant la journée.
Cette tempête de neige est bien loin des normales de saison, puisqu’il tombe normalement entre quatre et huit centimètres de neige dans tout le mois de septembre en Alberta. 



Source : Météo Média
Photo : NRJ.CA
Publié sur Nature en péril
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Éruption solaire X1.66

Une éruption solaire X1.66 avec CME a eu lieu le 10/09/2014 à 19h21 dans AR12158


Une éruption solaire X1.66 de longue durée a éclaté en début de soirée à 19h21, originaire de la région active 12158, elle a culminé à 19h45. La CME est dirigée vers la terre, sa vitesse a été mesurée à environ 3750 km/s.
Les satellites devront passer en mode "protection" et certains services peuvent être intermittents, des pannes ou interférences radio sont probables pour les récepteurs sensibles, y compris les communications par satellite, GPS et radar. Les vols qui sont près des USA et des régions polaires doivent être déroutés. Le risque est très mineur pour la France.










Images : NASA  SDO/AIA

Publié sur Soleil : Astre divin

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La météorite du Nicaragua vient-elle de l’astéroïde RC 2014 ?

Ce week-end, un astéroïde, RC 2014, est passé très près de la Terre, à 40.000 km seulement. Dans la nuit de samedi à dimanche, une météorite s’est écrasée tout près d’un hôtel de Managua, la capitale du Nicaragua. Les deux événements sont-ils liés ? Oui, affirment des spécialistes du pays.



Samedi soir, à 22 h 55 en heure locale, les habitants de Managua ont été surpris par une explosion. Les sismomètres du réseau nicaraguayen ont eux aussi enregistré l’événement, qui a eu lieu tout près de l’aéroport international. Les investigations, rapides dans cette zone urbaine et surveillée par les militaires, ont conduit à la découverte d’un cratère de 12 m de diamètre pour 3 m de profondeur. Un site nicaragayen, El19, a publié des images du cratère.

Apparemment aucun doute ne subsiste : c’est une météorite qui est tombée là, sans faire de dégâts ni de victimes. Le coup de chance est extraordinaire dans cette ville dense qui compte 1,2 million d’habitants. L’objet est tombé dans l’une des rares zones boisées des environs, à 300 m seulement de l’hôtel Camino Real.

Un groupe de spécialistes a été constitué et a déjà commencé l’enquête, composé notamment de chercheurs de l’Ineter (Institut nicaraguayen d’études du territoire, chargé de la surveillance sismique et de l'activité volcanique). Pour l’instant, la taille de l’objet est inconnue, tout comme sa nature. On ne sait pas non plus ce qu’il en reste et ce qu’il sera possible de récupérer dans le cratère, fermement gardé par l’armée. Peut-être subsiste-t-il des matériaux enfouis en profondeur mais ils peuvent aussi avoir été très dispersés. Des scientifiques d’autres pays viendront sûrement prêter main forte aux géologues de l’Ineter.


Une parenté non confirmée avec l'astéroïde RC 2014

Toutefois, les autorités du pays ont par la suite affirmé que cette météorite provenait de l’astéroïde RC 2014, repéré le 31 août par le programme Catalina Survey et qui est effectivement passé très près de la Terre dimanche 7 septembre. Le télescope Pan-Starr 1 a lui aussi permis d’observer ce petit corps, qui mesurerait une vingtaine de mètres et s’est approché à 40.000 km de la surface terrestre, c’est-à-dire juste un peu plus loin que l’orbite géostationnaire. Les horaires correspondent à peu près puisque RC 2014 est passé au plus près de la Terre le dimanche à 18 h TU (temps universel) et que l’objet de Managua a touché le sol ce même jour à environ 5 h TU (donc samedi soir vers 23 h 00 en heure locale).

Cependant, aucune donnée astronomique ne permet d’avancer cette hypothèse avec certitude, et elle doit être confirmée. On se souvient que la météorite tombée à Tcheliabinsk en Russie, le 13 février 2013, avait frappé la Terre quelques heures avant le passage très rapproché de l’astéroïde DA 2012. Pourtant, les deux objets, dont les trajectoires étaient très différentes, ne venaient pas de directions voisines et n’ont donc fait que se croiser par hasard près de notre planète.

Quoi qu’il en soit, l’événement de Managua est rarissime pour la proximité de la chute avec une agglomération importante. Il restera comme tel dans les annales, sauf à considérer que la progression de la densité des populations humaines augmente la probabilité qu’un corps tombé du ciel s’échoue sur une région peuplée.

Source : Sciences et avenir

Publié sur Mouvement cosmique

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