La jeune infirmière française, volontaire de l'organisation Médecins Sans Frontières (MSF) et contaminée par le virus Ebola lors d'une mission au Liberia, «est désormais guérie et a quitté l'hôpital», a annoncé samedi la ministre de la Santé Marisol Touraine dans un communiqué.
Rapatriée le 19 septembre en France, la jeune femme, premier cas d'Ebola sur le territoire français, était hospitalisée à l'hôpital militaire Bégin de Saint-Mandé, près de Paris, ou elle a bénéficié de «traitements expérimentaux».
Dans son communiqué, la ministre se dit «très heureuse de cette évolution favorable et salue à nouveau l'engagement et le courage de cette jeune femme, ainsi que la mobilisation de toutes celles et de tous ceux qui se battent sur le front de la terrible épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest».
Marisol Touraine a autorisé en France, par arrêté ministériel, l'usage de trois médicaments, en particulier l'antiviral Avigan (favipiravir) produit par la firme japonaise Toyama Chemical (filiale de FujiFilm) à l'origine contre la grippe. Selon Fujifilm, l'infirmière en aurait bénéficié.
Vendredi dernier, le fabricant d'Avigan a affirmé dans un communiqué que l'infirmière française avait pris ce médicament, une information que les autorités françaises n'ont pas confirmée à ce jour.
Source : Le Parisien
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
samedi 4 octobre 2014
Seize personnes toujours portées disparues après l'éruption volcanique au Japon
Seize personnes, probablement piégées dans l'éruption volcanique du mont Ontake dans le centre du Japon, demeurent introuvables six jours plus tard, et il est impossible de mener des recherches vendredi 3 octobre à cause d'une météo défavorable. Ces disparus s'ajoutent aux 47 morts dont les corps avaient précédemment été retrouvés et identifiés, ont précisé les autorités préfectorales.
Avec un tel bilan, qui risque de s'alourdir, cette catastrophe volcanique soudaine est la pire de ce type dans l'archipel depuis la fin de la guerre. Cinq des seize randonneurs encore manquants avaient déposé une déclaration d'ascension du mont Ontake samedi avant de se rendre sur le volcan. Tous les marcheurs sont censés s'enregistrer mais, puisque cette mesure de sécurité n'est que facultative, dans les faits « seulement environ 20 % le font avant de gravir le volcan Ontake », indiquait récemment aux médias le syndicat de tourisme de Kiso.
S'agissant des onze personnes qui n'ont pas déposé leur nom, elles ont été comptabilisées notamment sur les dires de familles, qui assurent ne pas avoir de nouvelles de proches partis le même jour en promenade sur ce mont culminant à 3 067 mètres entre les préfectures centrales de Gifu et Nagano. Ont aussi été repérées des voitures restées à l'abandon depuis près d'une semaine sur les parkings proches des accès au volcan.
SECOURS ET RECHERCHES TRÈS DIFFICILES
L'identité des seize personnes est connue des autorités, mais elle ne sera pas rendue publique. « Les pompiers, les policiers et les militaires vont faire tout leur possible pour que les personnes manquantes soient ramenées le plus tôt possible auprès des leurs », a promis un responsable préfectoral lors d'une conférence de presse vendredi matin.
Source : Le Monde
Publié sur Volcan : Fusion terrestre et Twitter @cedelactu
Cede l'actu scientifique
Ebola : le virus pourrait se transmettre par les airs d'ici peu
Le virus Ebola pourrait muter et devenir contagieux par les airs si l’épidémie n’est pas contrôlée, selon le chef de la mission Ebola de l’ONU.
Il y a une chance que le virus Ebola subissent une mutation et devenir contagieux par l’air. C’est une mise en garde transmise par le chef de la mission de l’ONU pour Ebola, Anthony Banbury, diffusée dans le quotidien The Telegraph . Le virus pourrait s’élever dans les airs si l’épidémie n’est pas maîtrisée assez rapidement.
« C’est un scénario cauchemardesque et peu probable, mais qui ne peut pas être exclu. »
Le responsable onusien a déclaré que les travailleurs humanitaires se battent contre la montre pour parvenir à un stade de contrôle de l’épidémie, dans le cas d’une mutation où elle deviendrait alors encore plus difficile à traiter.
« Plus longtemps le virus se déplace dans des hôtes humains dans le virulent melting pot de l’Afrique de l’ouest, plus il y a de chances de mutation. »
Une progression fulgurante
Le nombre de personnes infectées par Ebola double en moyenne tous les 20 à 30 jours. Le US Center for Disease and Prevention a prévu qu’il pourrait y avoir jusqu’à 1,4 millions de cas d’Ebola an janvier, dans le pire des scénarios. Pour rappel, plus de 3.300 personnes infectées par le virus en sont décédées cette année.
Anthony Banbury a admis que la communauté internationale a réagi « un peu tard » à la menace d’Ebola, mais qu’il n’est cependant pas « trop tard ». Travaillant pour les Nations unies depuis 1988, il a déclaré que l’épidémie était la pire catastrophe qu’il ait jamais vue. « Nous n’avons jamais rien vu de tel. Dans une carrière, dans ce genre de situations - les guerres, les catastrophes naturelles - je n’ai jamais rien vu d’aussi grave risque ou dangereux ou élevé que ceci. J’ai entendu d’autres personnes le dire aussi. »
Il y a une chance que le virus Ebola subissent une mutation et devenir contagieux par l’air. C’est une mise en garde transmise par le chef de la mission de l’ONU pour Ebola, Anthony Banbury, diffusée dans le quotidien The Telegraph . Le virus pourrait s’élever dans les airs si l’épidémie n’est pas maîtrisée assez rapidement.
« C’est un scénario cauchemardesque et peu probable, mais qui ne peut pas être exclu. »
Le responsable onusien a déclaré que les travailleurs humanitaires se battent contre la montre pour parvenir à un stade de contrôle de l’épidémie, dans le cas d’une mutation où elle deviendrait alors encore plus difficile à traiter.
« Plus longtemps le virus se déplace dans des hôtes humains dans le virulent melting pot de l’Afrique de l’ouest, plus il y a de chances de mutation. »
Une progression fulgurante
Le nombre de personnes infectées par Ebola double en moyenne tous les 20 à 30 jours. Le US Center for Disease and Prevention a prévu qu’il pourrait y avoir jusqu’à 1,4 millions de cas d’Ebola an janvier, dans le pire des scénarios. Pour rappel, plus de 3.300 personnes infectées par le virus en sont décédées cette année.
Anthony Banbury a admis que la communauté internationale a réagi « un peu tard » à la menace d’Ebola, mais qu’il n’est cependant pas « trop tard ». Travaillant pour les Nations unies depuis 1988, il a déclaré que l’épidémie était la pire catastrophe qu’il ait jamais vue. « Nous n’avons jamais rien vu de tel. Dans une carrière, dans ce genre de situations - les guerres, les catastrophes naturelles - je n’ai jamais rien vu d’aussi grave risque ou dangereux ou élevé que ceci. J’ai entendu d’autres personnes le dire aussi. »
Source : Les Echos
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Cede l'actu scientifique
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Cede l'actu scientifique
Du jamais vu : la Nasa repère une éruption 10 000 fois plus puissante que toutes les explosions solaires déjà observées
L'éruption qui s'est produite au mois d'avril sur une étoile naine rouge a même surpris les scientifiques.
L'univers a encore de nombreux secrets. Pour preuve, qui a déjà entendu parler de DG Canum Venaticorum, un système stellaire binaire situé à 60 années-lumière de la Terre ? Et pourtant les chercheurs de la Nasa ont observé l'éruption la plus puissante, la plus chaude et la plus longue jamais observée. Même le soleil n'a pas fait mieux !
Le 23 avril, le satellite Swift de la Nasa a repéré une étoile, une petite naine rouge vieille de 30 millions d'années, qui a libéré une série d'éruptions.
"Nous pensions que cette série allait durer une journée, mais Swift a détecté au moins sept éruptions sur une durée de deux semaines", commente Stephen Drake, astrophysicien à la Nasa. Un "super flare" qu'il qualifie "d'évènement complexe".
Complexe voir exceptionnel. Normalement le satellite Swift ne détecte pas les éruptions qui ont lieu sur les étoiles voisines. Pour se faire une idée, le record pour une éruption solaire est 10 000 fois inférieur : en novembre 2003, les spécialistes recensaient un phénomène classé X 45. "L'éruption (qui s'est produite en avril), si elle avait été libérée par une planète située à la même distance que celle entre la Terre et le Soleil aurait été de classe X 100 000", poursuit l'astrophysicien.
Une aubaine que l'éruption se soit produite à 60 années-lumière. Au plus fort de l'épisode, la chaleur a atteint 200 millions degrés Celsius, soit douze fois plus qu'au centre du soleil. Toutefois Swift n'a pas pu déterminer de quelle étoile du système DG Canum Venaticorum provenait les explosions : les deux étoiles composant le système stellaire binaire étant trop proches en distance.
Cet épisode a surpris même chez les scientifiques de la Nasa. "Ce système ne faisait pas partie de notre liste d'étoiles capables de produire un phénomène pareil", détaille Rachel Osten, astronome au Space Telescope Science Institute. Ces éruptions résultent d'une libération soudaine d'énergie provoquée par des mouvements intenses de gaz à l'intérieur de l'étoile.
L'univers a encore de nombreux secrets. Pour preuve, qui a déjà entendu parler de DG Canum Venaticorum, un système stellaire binaire situé à 60 années-lumière de la Terre ? Et pourtant les chercheurs de la Nasa ont observé l'éruption la plus puissante, la plus chaude et la plus longue jamais observée. Même le soleil n'a pas fait mieux !
Le 23 avril, le satellite Swift de la Nasa a repéré une étoile, une petite naine rouge vieille de 30 millions d'années, qui a libéré une série d'éruptions.
"Nous pensions que cette série allait durer une journée, mais Swift a détecté au moins sept éruptions sur une durée de deux semaines", commente Stephen Drake, astrophysicien à la Nasa. Un "super flare" qu'il qualifie "d'évènement complexe".
Complexe voir exceptionnel. Normalement le satellite Swift ne détecte pas les éruptions qui ont lieu sur les étoiles voisines. Pour se faire une idée, le record pour une éruption solaire est 10 000 fois inférieur : en novembre 2003, les spécialistes recensaient un phénomène classé X 45. "L'éruption (qui s'est produite en avril), si elle avait été libérée par une planète située à la même distance que celle entre la Terre et le Soleil aurait été de classe X 100 000", poursuit l'astrophysicien.
Une aubaine que l'éruption se soit produite à 60 années-lumière. Au plus fort de l'épisode, la chaleur a atteint 200 millions degrés Celsius, soit douze fois plus qu'au centre du soleil. Toutefois Swift n'a pas pu déterminer de quelle étoile du système DG Canum Venaticorum provenait les explosions : les deux étoiles composant le système stellaire binaire étant trop proches en distance.
Cet épisode a surpris même chez les scientifiques de la Nasa. "Ce système ne faisait pas partie de notre liste d'étoiles capables de produire un phénomène pareil", détaille Rachel Osten, astronome au Space Telescope Science Institute. Ces éruptions résultent d'une libération soudaine d'énergie provoquée par des mouvements intenses de gaz à l'intérieur de l'étoile.
vendredi 3 octobre 2014
Bientôt la disparition totale de la Mer d'Aral
En cinquante ans, la superficie de la mer d'Aral, situé entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, s'est réduite comme peau de chagrin. Ne reste aujourd'hui qu'une petite surface du majestueux lac salé.
Autrefois considéré comme l’un des plus grands lacs salés du monde - il s’étendait tout de même sur 66458 km2 en 1960 - la mer d’Aral se meurt. Les photos de la NASA mises récemment à disposition du public illustrent le phénomène. Ne subsiste aujourd’hui qu’une surface de 13900 km2 répartie sur quelques bassins, explique l'agence spatiale américaine sur son site.
Sur ce cliché de l'agence spaciale américaine, on constate l’assèchement qu’a subi la mer d’Aral en 50 ans.
Causes de l’assèchement
Les raisons de cette catastrophe ne sont pas naturelles. C’est le détournement des fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, pour irriguer des exploitations intensives de coton, qui a causé la perte de la mer d’Aral. En 2000, elle avait déjà perdu la moitié de sa superficie.
Un barrage a bien été érigé en 2005 dans le but de sauvé la partie nord du lac, mais en condamnant celle située au sud.
Les conséquences sont catastrophiques. L’eau, de plus en plus salée, se pollue. Quant aux fonds asséchés, le vent transporte les dépôts sur les champs alentours.
Cette disparition annoncée de la mer d’Aral est considérée comme une des plus importantes catastrophes environnementales du XXe siècle.
Source : Arcinfo
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
EV-D68, ce virus rare qui a déjà fait quatre victimes
EPIDEMIE - Les autorités américaines ont annoncé mercredi la mort d'une fillette atteinte par l'entérovirus EV-D68, qui aurait également été impliqué dans trois autres décès. Un virus rare et méconnu qui provoque des difficultés respiratoires et touche principalement les enfants et adolescents.
L'entérovirus EV-D68. Sous ce nom se cache un virus rare et mal connu des médecins, provoquant des difficultés respiratoires, et qui a récemment été impliqué dans quatre décès aux Etats-Unis, ont indiqué jeudi le Centers for Disease Control and Prevention (Centres de contrôle et de prévention des maladies).
Le virus a affecté ces dernières semaines des centaines de personnes outre-Atlantique, alors que les autorités sont déjà confrontées à l'arrivée du virus Ebola sur le sol américain.
► 472 personnes touchées, surtout des enfants
Une fillette de 10 ans est décédée la semaine dernière, a précisé le Département de la Santé de l'Etat du Rhode Island (nord-est) dans un communiqué. Un décès dû à une "infection due à un staphylocoque doré, associée à l'entérovirus EV-D68". Ce genre de double infection est "une combinaison très rare, qui peut rendre enfants et adultes très malades". L'entérovirus EV-D68, dont les symptômes ressemblent à ceux de la grippe, a affecté au total ces dernières semaines 472 personnes, en grande majorité des enfants, dans 41 Etats américains et la capitale fédérale Washington. Plusieurs dizaines de cas ont également été confirmés au Canada.
► Une contamination rapide et aucun vaccin
Le virus, isolé en 1962 en Californie, se transmet apparemment quand un malade tousse ou éternue, ou quand quelqu'un touche une surface infectée. Les premiers foyers américains avaient été découverts en août à Kansas City (Missouri, centre) et à Chicago (Illinois, nord). Les jeunes malades avaient de six mois à 16 ans. Depuis, des centaines d'enfants ont été hospitalisés, ayant souvent des difficultés à respirer. Certains, comme dans le Colorado fin septembre, montraient également des symptômes neurologiques avec une faiblesse musculaire ressemblant à une forme de paralysie. Il n'existe pas de vaccin contre EV-D68 et les experts ne comprennent pas pourquoi ce virus est en train de se répandre.
► Un virus proche de la polio
Les autorités sanitaires américaines avaient le mois dernier fait part de leur inquiétude après la découverte de plusieurs foyers de ce virus, de la même famille que celui responsable de la polio. "La situation évolue rapidement et je ne serais pas surprise s'il y avait davantage de foyers", avait indiqué Anne Schuchat, directrice du Centre national pour la vaccination et les maladies respiratoires. "Ce n'est pas un nouveau virus, mais EV-D68 est assez rare et on ne sait pas grand chose sur lui par rapport à d'autres virus de sa catégorie", avait-elle ajouté.
Source : Metronews
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
L'hôpital pour enfants du Colorado, où sont hospitalisés 10 enfants souffrant de ce virus respiratoire. Photo : Marc Piscotty / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP |
L'entérovirus EV-D68. Sous ce nom se cache un virus rare et mal connu des médecins, provoquant des difficultés respiratoires, et qui a récemment été impliqué dans quatre décès aux Etats-Unis, ont indiqué jeudi le Centers for Disease Control and Prevention (Centres de contrôle et de prévention des maladies).
Le virus a affecté ces dernières semaines des centaines de personnes outre-Atlantique, alors que les autorités sont déjà confrontées à l'arrivée du virus Ebola sur le sol américain.
► 472 personnes touchées, surtout des enfants
Une fillette de 10 ans est décédée la semaine dernière, a précisé le Département de la Santé de l'Etat du Rhode Island (nord-est) dans un communiqué. Un décès dû à une "infection due à un staphylocoque doré, associée à l'entérovirus EV-D68". Ce genre de double infection est "une combinaison très rare, qui peut rendre enfants et adultes très malades". L'entérovirus EV-D68, dont les symptômes ressemblent à ceux de la grippe, a affecté au total ces dernières semaines 472 personnes, en grande majorité des enfants, dans 41 Etats américains et la capitale fédérale Washington. Plusieurs dizaines de cas ont également été confirmés au Canada.
► Une contamination rapide et aucun vaccin
Le virus, isolé en 1962 en Californie, se transmet apparemment quand un malade tousse ou éternue, ou quand quelqu'un touche une surface infectée. Les premiers foyers américains avaient été découverts en août à Kansas City (Missouri, centre) et à Chicago (Illinois, nord). Les jeunes malades avaient de six mois à 16 ans. Depuis, des centaines d'enfants ont été hospitalisés, ayant souvent des difficultés à respirer. Certains, comme dans le Colorado fin septembre, montraient également des symptômes neurologiques avec une faiblesse musculaire ressemblant à une forme de paralysie. Il n'existe pas de vaccin contre EV-D68 et les experts ne comprennent pas pourquoi ce virus est en train de se répandre.
► Un virus proche de la polio
Les autorités sanitaires américaines avaient le mois dernier fait part de leur inquiétude après la découverte de plusieurs foyers de ce virus, de la même famille que celui responsable de la polio. "La situation évolue rapidement et je ne serais pas surprise s'il y avait davantage de foyers", avait indiqué Anne Schuchat, directrice du Centre national pour la vaccination et les maladies respiratoires. "Ce n'est pas un nouveau virus, mais EV-D68 est assez rare et on ne sait pas grand chose sur lui par rapport à d'autres virus de sa catégorie", avait-elle ajouté.
Source : Metronews
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
jeudi 2 octobre 2014
Double éruption solaire de classe M
En début de soirée deux éruptions solaires de classe M ont eu lieu.
La région de taches solaire AR12173 en diminution rapide a produit quand même 2 éruptions solaires de type M:
- M 1.5 qui a débuté à 19h10 et a culminé à 19h44 pour se terminer à 20h15
- M7.3 qui a débuté à 20h49 et a culminé à 21h01 pour se terminer à 21h14
Les données complètes ne sont pas encore disponibles, mais l'éruption a produit très certainement une CME mais qui n'atteindra probablement pas la Terre en raison de son emplacement sur le soleil.
MISE A JOUR : Autres photos postées dans un article de la NASA
Publié sur Soleil : Astre divin et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
La région de taches solaire AR12173 en diminution rapide a produit quand même 2 éruptions solaires de type M:
- M 1.5 qui a débuté à 19h10 et a culminé à 19h44 pour se terminer à 20h15
- M7.3 qui a débuté à 20h49 et a culminé à 21h01 pour se terminer à 21h14
Les données complètes ne sont pas encore disponibles, mais l'éruption a produit très certainement une CME mais qui n'atteindra probablement pas la Terre en raison de son emplacement sur le soleil.
MISE A JOUR : Autres photos postées dans un article de la NASA
Publié sur Soleil : Astre divin et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
mercredi 1 octobre 2014
Eruption du volcan Ontake au Japon : 48 morts selon un dernier bilan
Douze corps supplémentaires ont été retrouvés mercredi au sommet du volcan japonais Ontake. Quatre jours après l'éruption soudaine qui avait piégé des centaines de marcheurs sur ses pentes, entre les préfectures centrales de Nagano et Gifu, le nombre de morts atteint donc 48.
Un bilan qui pourrait encore s'alourdir, selon les autorités.
Les opérations de secours ont repris mercredi matin. Dès l'aube, des hélicoptères se sont posés sur la montagne dont la surface recouverte d'une épaisse couche de cendres grises a des apparences lunaires. Les autorités ont annoncé avoir «repéré sept nouveaux corps en état d'arrêt cardiaque», formule désignant les victimes dont la mort n'a pas été confirmée par un médecin. Dans l'après-midi, cinq autres corps ont été découverts au sommet du mont Ontake. Ces douze victimes s'ajoutent aux 36 découvertes précédemment.
Depuis les premières heures de la matinée, 14 corps ont été descendus du volcan en plusieurs fois, s'ajoutant aux 12 ramenés entre samedi et lundi. Les équipes de secours, plusieurs centaines de soldats, pompiers et policiers, casqués et munis de masques et lunettes étanches, certains même vêtus de gilets pare-balle, espèrent pouvoir transporter toutes les victimes dans la journée de ce mercredi. La veille, les sauveteurs avaient dû renoncer, par crainte d'une nouvelle éruption après un redoublement des rejets de gaz et des trépidations.
Encore 71 personnes portées manquantes selon les pompiers
Plusieurs corps seraient toutefois près d'un cratère et en d'autres lieux d'accès très difficile, ce qui complique la tâche des secouristes, alors qu'une partie de la montagne n'a pas encore été explorée. Selon les pompiers locaux, ce sont en tout 71 personnes qui sont portées manquantes. La préfecture de Nagano confirme elle simplement que «des investigations sont en cours pour recenser le nombre d'individus dont on reste sans nouvelles». Selon son porte-parole «ce sont des opérations difficiles qui prennent du temps et il est impossible pour l'heure de dire quand les chiffres seront annoncés».
Au moment où le volcan s'est brutalement réveillé samedi, plus de 300 randonneurs étaient sur le chemin menant au sommet qui culmine à 3.067 mètres. Mais il ne s'agit là que des randonneurs qui s'étaient enregistrés avant de grimper. Or, d'après le journal Asahi qui cite un responsable du syndicat de tourisme de la ville de Kiso, «en réalité, ces derniers temps, en pleine saison, seulement 20% environ des randonneurs s'inscrivent sur les registres».
Sans nouvelles, des familles des disparus veillent au pied de la montagne, tout espoir perdu pour la plupart.
Petite vidéo à voir ici
Source : Le Parisien
Publié sur Volcan : Fusion terrestre et Twitter @cedelactu
Cede l'actu scientifique
Un premier cas d'Ebola diagnostiqué hors d'Afrique
Pour la première fois, un malade ayant contracté le virus Ebola en Afrique a été diagnostiqué aux Etats-Unis a indiqué, mardi 30 septembre, un porte-parole des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Le malade, un homme dont ni l'identité ni l'âge, ni même la nationalité, n'ont été dévoilés, avait voyagé au Liberia, le pays le plus touché par l'épidémie. Selon les CDC, il n'y travaillait pas au contact de patients atteints par Ebola, contrairement à d'autres personnes contaminées auparavant.
Sans préciser la raison de son voyage, le directeur des CDC, le Dr Tom Frieden, a seulement expliqué que le patient était rentré au Texas par avion le 20 septembre, sans présenter alors aucun symptôme.
SES PROCHES SOUS SURVEILLANCE
Les premiers signes de la maladie sont apparus le 24 septembre, conduisant le malade à consulter un médecin deux jours plus tard. Le 28 septembre, il était admis au Health Presbyterian Hospital de Dallas et placé en quarantaine. Son hospitalisation n'a été officialisée que mardi, jour de la confirmation du diagnostic.
Selon le Dr Frieden, il « n'y a aucun risque » que cette personne ait pu infecter des passagers à bord de l'avion qui le conduisait au Texas puisqu'il n'avait alors aucun symptôme et n'était donc pas contagieux.
En revanche, il a jugé « possible que des membres de l'entourage du malade contractent Ebola dans les prochaines semaines », le virus se transmettant au contact de fluides contaminés comme le sang ou la salive. De ce fait, les proches du malade vont être surveillés étroitement dans les prochaines semaines, la période d'incubation pouvant s'étendre jusqu'à vingt et un jours. Les autorités sanitaires tentent également d'identifier toutes les personnes qui auraient pu être exposées au patient depuis qu'il a montré les premiers symptômes.
Le maire de Dallas a de plus confirmé mercredi au site d'information CBS News que le personnel ayant transporté le patient avait été placé en isolement. « Nous avons mis en quarantaine les deux ambulanciers, avec le véhicule, afin de s'assurer que rien ne puisse propager l'épidémie », a déclaré Mike Rawlings.
PREMIER DIAGNOSTIC HORS AFRIQUE
Les CDC ont par ailleurs affirmé qu'il s'agissait bien du premier cas de contamination diagnostiqué hors d'Afrique depuis le début de l'épidémie qui a déjà fait plus de 3 000 morts, selon l'Organisation mondiale de la santé.
Les autorités sanitaires américaines ont immédiatement tenu à rassurer la population en se déclarant certaines d'être en mesure d'empêcher la propagation du virus. « Je n'ai aucun doute que nous contrôlerons l'importation de ce cas d'Ebola pour l'empêcher de se propager largement dans le pays », a affirmé le Dr Frieden.
Dimanche, un médecin américain, qui travaillait dans un centre de traitement du virus en Sierra Leone avait, lui, été rapatrié et placé en quarantaine près de Washington après avoir été contaminé. Avant lui, deux médecins américains et une missionnaire aide-soignante rapatriés aux Etats-Unis après avoir contracté le virus au Liberia avaient été récemment déclarés guéris.
La seule Française à ce jour contaminée, rapatriée le 19 septembre, « va mieux », avait par ailleurs, annoncé, dimanche, la ministre de la santé, Marisol Touraine.
Source : Le Monde
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Cede l'actu scientifique
Japon : un typhon approche
Le typhon Phanfone a avancé au-delà des îles Mariannes et va devenir plus puissant dans les jours à venir, ce qui crée une menace pour le Japon ce week-end.
Un cycle d'intensification rapide pourrait se produire, compte tenu des conditions environnementales favorables.
Phanfone devrait s'intensifier à mesure qu'il se déplace dans une direction nord-ouest, à travers les chaudes températures de surface des eaux de l'océan.
Un cycle d'intensification rapide pourrait se produire, compte tenu des conditions environnementales favorables.
Phanfone devrait s'intensifier à mesure qu'il se déplace dans une direction nord-ouest, à travers les chaudes températures de surface des eaux de l'océan.
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
mardi 30 septembre 2014
Au Japon, le volcan Ontake bouge encore
Des nuages de cendres et de gaz atteignant 400 mètres ont contraint les sauveteurs à suspendre les opérations de secours.
Une intensification des secousses volcaniques et le mauvais temps ont conduit les sauveteurs à suspendre les opérations de secours mardi sur le volcan Ontake. Les recherches avaient repris ce matin à 6h20, mais elles ont été stoppées quarante-cinq minutes plus tard. A la mi-journée, les autorités ont décidé de laisser au sol les hélicoptères de l’armée. Plusieurs centaines de pompiers, policiers et des soldats des forces d’autodéfense nippones sont même redescendus des hauteurs du mont Ontake qui culmine à 3 067 mètres entre les préfectures de Nagano et de Gifu.
«Les secousses volcaniques ont augmenté très tôt ce matin. L’intensité est presque la même que celle observée samedi soir», a précisé l’Agence météorologique japonaise (JMA). Les experts redoutent depuis lundi une nouvelle explosion du mont Ontake. Ils ont également constaté que l’ampleur des vapeurs, des nuages gazeux et cendrés avait augmenté depuis la veille et s’élevait ce mardi à 400 mètres de hauteur.
Après l’éruption de samedi, les autorités ont recensé 36 personnes en arrêt cardiaque et respiratoire. Seulement 12 d’entre elles ont été redescendues, les autres sont restées en altitude. Soixante-neuf randonneurs ont été blessés. Ils ont été soignés pour des fractures, des brûlures externes et internes, et l’inhalation de gaz toxique. Certains ont été ensevelis sous des cendres incandescentes. Selon les calculs de l'Institut de recherche sur les tremblements de terre de l’université de Tokyo, Ontake aurait rejeté depuis samedi entre 600 000 et 1,1 million de tonnes de cendres.
Source : Libération
Publié sur Volcan : Fusion terrestre et Twitter @cedelactu
Cede l'actu scientifique
Une intensification des secousses volcaniques et le mauvais temps ont conduit les sauveteurs à suspendre les opérations de secours mardi sur le volcan Ontake. Les recherches avaient repris ce matin à 6h20, mais elles ont été stoppées quarante-cinq minutes plus tard. A la mi-journée, les autorités ont décidé de laisser au sol les hélicoptères de l’armée. Plusieurs centaines de pompiers, policiers et des soldats des forces d’autodéfense nippones sont même redescendus des hauteurs du mont Ontake qui culmine à 3 067 mètres entre les préfectures de Nagano et de Gifu.
«Les secousses volcaniques ont augmenté très tôt ce matin. L’intensité est presque la même que celle observée samedi soir», a précisé l’Agence météorologique japonaise (JMA). Les experts redoutent depuis lundi une nouvelle explosion du mont Ontake. Ils ont également constaté que l’ampleur des vapeurs, des nuages gazeux et cendrés avait augmenté depuis la veille et s’élevait ce mardi à 400 mètres de hauteur.
Après l’éruption de samedi, les autorités ont recensé 36 personnes en arrêt cardiaque et respiratoire. Seulement 12 d’entre elles ont été redescendues, les autres sont restées en altitude. Soixante-neuf randonneurs ont été blessés. Ils ont été soignés pour des fractures, des brûlures externes et internes, et l’inhalation de gaz toxique. Certains ont été ensevelis sous des cendres incandescentes. Selon les calculs de l'Institut de recherche sur les tremblements de terre de l’université de Tokyo, Ontake aurait rejeté depuis samedi entre 600 000 et 1,1 million de tonnes de cendres.
Source : Libération
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Cede l'actu scientifique
Japon: découverte d'un nouveau type du virus de la dengue
Le gouvernement japonais a annoncé lundi qu'un nouveau type du virus de la dengue avait été identifié chez un homme de la préfecture de Shizuoka.
Le virus a une séquence génétique différente de celle du virus détecté depuis le mois d'août chez d'autres personnes contaminées par l'épidémie au Japon, ont rapporté les médias locaux.
Cet homme qui avait présenté des symptômes de la dengue le 10 septembre, et le virus a été décelé le 18 septembre, ont affirmé les médias avant d'ajouter que l'endroit où il a contracté le virus n'a pas été déterminé puisqu'il avait visité Tokyo début septembre et avait été piqué par des moustiques le 9 ou le 10 septembre dans l'est de Shizuoka.
Ce nouveau cas indique que le nouveau type de virus est entré au Japon par le biais d'une autre personne que le porteur de virus qui a infecté d'autres personnes par le biais de piqûres de moustiques, a rapporté l'agence de presse Kyodo.
Toujours lundi, le ministère japonais de la Santé a rapporté que trois nouveaux cas de dengue ont été identifiés, ce qui porte à 150 le nombre des personnes infectées sur l'archipel nippon.
Source: Agence de presse Xinhua
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
Le virus a une séquence génétique différente de celle du virus détecté depuis le mois d'août chez d'autres personnes contaminées par l'épidémie au Japon, ont rapporté les médias locaux.
Cet homme qui avait présenté des symptômes de la dengue le 10 septembre, et le virus a été décelé le 18 septembre, ont affirmé les médias avant d'ajouter que l'endroit où il a contracté le virus n'a pas été déterminé puisqu'il avait visité Tokyo début septembre et avait été piqué par des moustiques le 9 ou le 10 septembre dans l'est de Shizuoka.
Ce nouveau cas indique que le nouveau type de virus est entré au Japon par le biais d'une autre personne que le porteur de virus qui a infecté d'autres personnes par le biais de piqûres de moustiques, a rapporté l'agence de presse Kyodo.
Toujours lundi, le ministère japonais de la Santé a rapporté que trois nouveaux cas de dengue ont été identifiés, ce qui porte à 150 le nombre des personnes infectées sur l'archipel nippon.
Source: Agence de presse Xinhua
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
lundi 29 septembre 2014
Inondations spectaculaires à Montpellier, l’Hérault en vigilance rouge
Le département de l'Hérault a été placé en vigilance rouge "orages et pluie-inondations" ce lundi 29 septembre à 16h et jusqu'à mardi 10 heures.
Des trombes d'eaux s'abattent sur le sud-est de la France ce lundi après-midi. Le département de l'Hérault a été placé en vigilance rouge pour les orages et les inondations alors que ceux de l'Aude, les Pyrénées-Orientales et le Gard ont été placés en vigilance orange. L'Aveyron et la Lozère sont eux en vigilance orange pour les crues alors que les fleuves Lez, Hérault et Orb présentent un «risque de montée rapide».
Dans l'Hérault, particulièrement touché, Météo France s'attend à une intensification des pluies qui devraient s'étendre à l'ensemble du département. La préfecture fait état d'un risque de crue majeure du Lez, principal fleuve de l'Hérault. «Il y a une menace directe et généralisée de la sécurité des personnes et des biens», prévient-elle. Un numéro d'information pour le public a été mis en place par les autorités (0.811.000.634).
Plus de 170 interventions ont été réalisées par les sapeurs-pompiers appuyés par trois hélicoptères patrouillant sur zone. Si la majorité des écoles du département a été évacuée selon Midi Libre, à Montpellier, encore «20 000 enfants sont bloqués dans les écoles ou transférés dans des gymnases», a déclaré le maire de la ville Philippe Saurel, sur i>Télé.
A Montpellier justement, le Lez est sorti de son lit et la ville est sous les eaux. Les habitants sont appelés à la plus grande prudence. Predict, une filiale de Météo France citée par Midi Libre, évoque une «situation très préoccupante» qui «ne s'est pas produite au moins depuis 2003 sur le grand Montpellier» et qui est appelée à se poursuivre jusqu'à lundi soir. Le délégué départemental de Météo France a prédit sur France Bleu Hérault une «soirée très difficile dans l'est de l'Hérault avec de très grosses pluies.»
La municipalité «recommande à tous ses habitants de limiter leurs déplacements.» Les transports en commun -bus et tramway- sont à l'arrêt depuis le milieu de l'après-midi et une vingtaine d'axes routiers ainsi que plusieurs rond-ponts sont inaccessibles, complètement inondés.
Les transports aériens et ferroviaires sont paralysés par les intempéries. Le réseau SNCF est fortement perturbé. La liaison Nîmes-Sète est totalement interrompue depuis le milieu de l'après-midi et le train reliant Lyon à Barcelone est annoncé avec une heure de retard. Sur son site, la SNCF invite tous ses voyageurs à reporter leurs déplacements au départ et à destination du Languedoc-Roussillon et sur la ligne Intercités Nice-Bordeaux (qui passe par Montpellier).
Les avions en provenance de Londres Gatwick, Leeds, Paris-Orly et Nantes, qui devaient atterrir à l'aéroport de la ville ont été déroutés et les vols pour Nantes et Paris-Orly ont été annulés, a annoncé le service de communication de l'aéroport. La préfecture rapporte par ailleurs que la route entre l'aéroport et la ville de Montpellier est coupée sans déviation prévue.
Des trombes d'eaux s'abattent sur le sud-est de la France ce lundi après-midi. Le département de l'Hérault a été placé en vigilance rouge pour les orages et les inondations alors que ceux de l'Aude, les Pyrénées-Orientales et le Gard ont été placés en vigilance orange. L'Aveyron et la Lozère sont eux en vigilance orange pour les crues alors que les fleuves Lez, Hérault et Orb présentent un «risque de montée rapide».
Dans l'Hérault, particulièrement touché, Météo France s'attend à une intensification des pluies qui devraient s'étendre à l'ensemble du département. La préfecture fait état d'un risque de crue majeure du Lez, principal fleuve de l'Hérault. «Il y a une menace directe et généralisée de la sécurité des personnes et des biens», prévient-elle. Un numéro d'information pour le public a été mis en place par les autorités (0.811.000.634).
Plus de 170 interventions ont été réalisées par les sapeurs-pompiers appuyés par trois hélicoptères patrouillant sur zone. Si la majorité des écoles du département a été évacuée selon Midi Libre, à Montpellier, encore «20 000 enfants sont bloqués dans les écoles ou transférés dans des gymnases», a déclaré le maire de la ville Philippe Saurel, sur i>Télé.
A Montpellier justement, le Lez est sorti de son lit et la ville est sous les eaux. Les habitants sont appelés à la plus grande prudence. Predict, une filiale de Météo France citée par Midi Libre, évoque une «situation très préoccupante» qui «ne s'est pas produite au moins depuis 2003 sur le grand Montpellier» et qui est appelée à se poursuivre jusqu'à lundi soir. Le délégué départemental de Météo France a prédit sur France Bleu Hérault une «soirée très difficile dans l'est de l'Hérault avec de très grosses pluies.»
La municipalité «recommande à tous ses habitants de limiter leurs déplacements.» Les transports en commun -bus et tramway- sont à l'arrêt depuis le milieu de l'après-midi et une vingtaine d'axes routiers ainsi que plusieurs rond-ponts sont inaccessibles, complètement inondés.
Les transports aériens et ferroviaires sont paralysés par les intempéries. Le réseau SNCF est fortement perturbé. La liaison Nîmes-Sète est totalement interrompue depuis le milieu de l'après-midi et le train reliant Lyon à Barcelone est annoncé avec une heure de retard. Sur son site, la SNCF invite tous ses voyageurs à reporter leurs déplacements au départ et à destination du Languedoc-Roussillon et sur la ligne Intercités Nice-Bordeaux (qui passe par Montpellier).
Les avions en provenance de Londres Gatwick, Leeds, Paris-Orly et Nantes, qui devaient atterrir à l'aéroport de la ville ont été déroutés et les vols pour Nantes et Paris-Orly ont été annulés, a annoncé le service de communication de l'aéroport. La préfecture rapporte par ailleurs que la route entre l'aéroport et la ville de Montpellier est coupée sans déviation prévue.
Une photo de la place de la Comédie postée sur le compte Twitter du site "Côté Météo", qui invite les habitants à rester chez eux. |
L'entrée du magasin Ikea dans la zone commerciale Odysseum inondée, le 29 septembre. Une photo postée sur le compte Twitter deFrancoNymanBatt. |
Une rue inondée de Montpellier, le 29 septembre. Une photo postée sur le compte Instagram de @mag_blg. |
Un habitant de Montpellier se déplace cours Gambetta en canoë-kayak. Une photo postée sur le compte Twitter de Aubert Jean-Marc |
Montagnac (Hérault) sous les eaux ce lundi 29 septembre. NICOLAS PRADEILLES |
Montagnac (Hérault) sous les eaux ce lundi 29 septembre. NICOLAS PRADEILLES |
Montagnac (Hérault) sous les eaux ce lundi 29 septembre. NICOLAS PRADEILLES |
Inondations à Plaissan (Hérault). MICHAEL ESDOURRUBAILH |
Montpellier (Hérault) : l'avenue d'Assas aux Arceaux. GEOFFROY CHERET |
Rien ne va plus à Saint-Pargoire (Hérault). LAURENT DARDENNES |
Montpellier (Hérault) : le chemin de Moularès sous les intempéries. BENJAMIN CATARELLI |
Montpellier (Hérault) : la crue du Lez devant l'hôtel de région. MARIE GOLDSTEIN |
Le parc de la Vigne à Cournonterral. REMI GARCIA |
Avenue de la Mosson à Lavérune. NATH-SAKURA |
Rue de la République, à Montpellier. BERENGERE LALOT |
Route de Carnon, à Lattes. MICKAEL CAYETANO |
Accès au tennis-club, à St-Mathieu-de-Tréviers. HENRI GARREAU |
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
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