samedi 18 octobre 2014
Eruption solaire M1.65
Une éruption solaire M1.65 a eu lieu ce samedi matin du 18 octobre 2014, elle a débuté à 09h02 et a culminé à 09h58 pour se terminer à 10h49.
L'origine de cette éruption solaire, similaire à celle des activités publiées dans la semaine, est à présent nommée : AR 12192
Ce groupe de tache solaire a déjà provoqué de belles éruptions solaires et ne devrait pas s’arrêter là dans les jours à venir, la probabilité d’activité d'aujourd'hui est :
- 99% de chance d'une éruption solaire de type C
- 50% de chance d'une éruption solaire de type M
- 15% de chance d'une éruption solaire de type X
Publié sur Soleil : Astre divin et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
vendredi 17 octobre 2014
Le virus Ebola mute !
Le virus provoquant la fièvre Ebola a commencé à muter. Il a déjà plus de 300 variétés. Les chercheurs estiment que ces mutations contribuent à la propagation rapide de la maladie et empêchent le développement d'un vaccin universel. Le chef de la mission d'urgence des Nations Unies pour la lutte contre l'épidémie de la fièvre Ebola Anthony Banbury a avoué que dans la bataille menée par l'humanité contre Ebola le virus prenait en attendant le dessus.
Le virus évolue rapidement. A l'heure actuelle ses six espèces sont connues dont chacune engendre ses propres variétés. Il est difficile de dire exactement combien elles sont à l'heure actuelle, signale le professeur de l'Institut de virologie Ivanovski Alexandre Boutenko :
« Outre le virus Ebola proprement dit identifié pour la première fois au Zaïre (actuellement République démocratique du Congo) en 1976 il existe ses sous-types. Il y a notamment le virus Soudan, le virus Côte d'Ivoire ou le virus Ouganda. Il existe en plus le virus Reston identifié aux Etats-Unis et en Italie. Plus tard on a appris qu'un virus circulait activement dans la nature des Philippines et de l'Indonésie, mais il n'était pas pathogène. Le dernier sous-type d'Ebola a été identifié en Espagne. Ainsi nous avons un groupe de virus hétérogènes qui diffèrent du prototype. Cette diversité démontre que l'évolution est en cours. Cela signifie que les mutations auront lieu obligatoirement ».
Le pire c'est que chaque sous-type du virus exige un vaccin spécial. Ainsi des vaccins contre les virus Zaïre et Soudan existent depuis longtemps. Mais ils sont efficaces uniquement contre la souche qui leur a servi de base. Cela veut dire que le vaccin contre Ebola Zaïre n'est pas efficace contre les autres sous-types d'Ebola.
Le vaccin doit être complexe. Les spécialistes du monde entier s'en occupent à l'heure actuelle. On constate des progrès, mais il faut encore de six à douze mois pour qu'il puisse être largement utilisé. La Chine a décidé récemment d'envoyer dans les pays d'Afrique de l'Ouest son vaccin expérimental JK-05. Il a été développé par l'Académie de la médecine militaire pour les besoins de l'armée chinoise dans des circonstances extraordinaires et les médecins sont prêts à le tester sur eux-mêmes en cas de contamination. Cependant sa large utilisation n'est pas autorisée.
Entre-temps l'épidémie gagne en ampleur. Aux Etats-Unis le deuxième cas a été recensé sur le territoire américain. Dans les deux cas il s'agit des médecins qui ont soigné le Libérien Thomas Duncan décédé au Texas à la fin de la semaine dernière.
Le problème est dans le fait que les premiers symptômes ressemblent à une grippe ou à une fièvre : fatigue, fièvre, mal de gorge. Quelques jours plus tard ils sont suivis de vomissements, de diarrhée, d'une éruption cutanée, d'hémorragies internes et externes. Avec ces symptômes il est facile de diagnostiquer la maladie et d'isoler le malade, mais souvent il est trop tard. Aux Etats-Unis on recherche actuellement 130 personnes qui ont pris le même avion que l'infirmière qui se sentait déjà mal mais ne soupçonnait pas d'être contaminée par Ebola. Elle est actuellement hospitalisée et accuse les chefs de l'hôpital dans lequel elle a eu un contact avec un malade d'Ebola de ne pas avoir reçu de leur part des moyens de protection individuelle requis. Un groupe médical créé d'urgence tente d'établir combien de personnes elle pouvait infecter.
Au total, l'OMS a déjà recensé près de 9 000 cas. Si l'épidémie n'est pas arrêtée dans un proche avenir, à la fin de l'année le nombre de nouveaux cas pourra dépasser les 10 000 par semaine.
Source : La voix de la Russie
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
Le virus évolue rapidement. A l'heure actuelle ses six espèces sont connues dont chacune engendre ses propres variétés. Il est difficile de dire exactement combien elles sont à l'heure actuelle, signale le professeur de l'Institut de virologie Ivanovski Alexandre Boutenko :
« Outre le virus Ebola proprement dit identifié pour la première fois au Zaïre (actuellement République démocratique du Congo) en 1976 il existe ses sous-types. Il y a notamment le virus Soudan, le virus Côte d'Ivoire ou le virus Ouganda. Il existe en plus le virus Reston identifié aux Etats-Unis et en Italie. Plus tard on a appris qu'un virus circulait activement dans la nature des Philippines et de l'Indonésie, mais il n'était pas pathogène. Le dernier sous-type d'Ebola a été identifié en Espagne. Ainsi nous avons un groupe de virus hétérogènes qui diffèrent du prototype. Cette diversité démontre que l'évolution est en cours. Cela signifie que les mutations auront lieu obligatoirement ».
Le pire c'est que chaque sous-type du virus exige un vaccin spécial. Ainsi des vaccins contre les virus Zaïre et Soudan existent depuis longtemps. Mais ils sont efficaces uniquement contre la souche qui leur a servi de base. Cela veut dire que le vaccin contre Ebola Zaïre n'est pas efficace contre les autres sous-types d'Ebola.
Le vaccin doit être complexe. Les spécialistes du monde entier s'en occupent à l'heure actuelle. On constate des progrès, mais il faut encore de six à douze mois pour qu'il puisse être largement utilisé. La Chine a décidé récemment d'envoyer dans les pays d'Afrique de l'Ouest son vaccin expérimental JK-05. Il a été développé par l'Académie de la médecine militaire pour les besoins de l'armée chinoise dans des circonstances extraordinaires et les médecins sont prêts à le tester sur eux-mêmes en cas de contamination. Cependant sa large utilisation n'est pas autorisée.
Entre-temps l'épidémie gagne en ampleur. Aux Etats-Unis le deuxième cas a été recensé sur le territoire américain. Dans les deux cas il s'agit des médecins qui ont soigné le Libérien Thomas Duncan décédé au Texas à la fin de la semaine dernière.
Le problème est dans le fait que les premiers symptômes ressemblent à une grippe ou à une fièvre : fatigue, fièvre, mal de gorge. Quelques jours plus tard ils sont suivis de vomissements, de diarrhée, d'une éruption cutanée, d'hémorragies internes et externes. Avec ces symptômes il est facile de diagnostiquer la maladie et d'isoler le malade, mais souvent il est trop tard. Aux Etats-Unis on recherche actuellement 130 personnes qui ont pris le même avion que l'infirmière qui se sentait déjà mal mais ne soupçonnait pas d'être contaminée par Ebola. Elle est actuellement hospitalisée et accuse les chefs de l'hôpital dans lequel elle a eu un contact avec un malade d'Ebola de ne pas avoir reçu de leur part des moyens de protection individuelle requis. Un groupe médical créé d'urgence tente d'établir combien de personnes elle pouvait infecter.
Au total, l'OMS a déjà recensé près de 9 000 cas. Si l'épidémie n'est pas arrêtée dans un proche avenir, à la fin de l'année le nombre de nouveaux cas pourra dépasser les 10 000 par semaine.
Source : La voix de la Russie
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
Septembre 2014, mois le plus chaud jamais mesuré par la Nasa
En France, il a été «exceptionnel», battant des records de températures et d'ensoleillement. À l'échelle mondiale, il est le plus chaud depuis 1880.
Le mois de septembre 2014 est le plus chaud jamais relevé par la Nasa, qui étudie ces données mondiales depuis 134 ans. Le précédent record datait de septembre 2005. En 2014, la température moyenne sur Terre a été de 14,77 degrés Celsius.
Sur la période allant de 1951 à 1980, la moyenne du mois de septembre était établie à 14 degrés Celsius. On constate donc une élévation globale de la température mondiale de 0,77 degré Celsius. Depuis que l'on effectue des mesures scientifiques, ce n'est que la cinquième fois depuis 1880 que septembre est plus chaud qu'août.
Mais septembre n'est pas le seul mois de 2014 à battre des records de chaleur. En effet, août (+ 0,70 degré Celsius par rapport à la période 1951-1990 selon des mesures de la Nasa) et juin (+ 0,74 degré Celsius d'après des relevés de la NOAA, ou National Oceanic and Atmospheric Administration) ont eux aussi enregistré des chaleurs inédites.
À l'échelle de la France, le mois de septembre 2014 a été «exceptionnel», explique Cyrille Duchesne, météorologue chez Météo Consult. À Quimper, il n'avait jamais (depuis l'ouverture de la station météo en 1957) fait aussi chaud en septembre. La ville de Nantes, elle, a connu 277h d'ensoleillement en 2014, du jamais vu. Mais s'il accuse 1,6 degré Celsius de plus que les normes estivales, septembre 2014 est loin d'égaler le record absolu de 2006, lorsqu'on avait mesuré 2,3 degrés Celsius de plus que d'ordinaire.
Selon les prévisions de la NOAA, responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère, 2014 devrait connaître une hausse de 0,64 à 0,70 degré Celsius par rapport à la normale. Sauf évènement climatique extraordinaire, on attend 2014 comme l'une des années les plus chaudes jamais enregistrées.
Source : Le Figaro
Le mois de septembre 2014 est le plus chaud jamais relevé par la Nasa, qui étudie ces données mondiales depuis 134 ans. Le précédent record datait de septembre 2005. En 2014, la température moyenne sur Terre a été de 14,77 degrés Celsius.
Sur la période allant de 1951 à 1980, la moyenne du mois de septembre était établie à 14 degrés Celsius. On constate donc une élévation globale de la température mondiale de 0,77 degré Celsius. Depuis que l'on effectue des mesures scientifiques, ce n'est que la cinquième fois depuis 1880 que septembre est plus chaud qu'août.
Mais septembre n'est pas le seul mois de 2014 à battre des records de chaleur. En effet, août (+ 0,70 degré Celsius par rapport à la période 1951-1990 selon des mesures de la Nasa) et juin (+ 0,74 degré Celsius d'après des relevés de la NOAA, ou National Oceanic and Atmospheric Administration) ont eux aussi enregistré des chaleurs inédites.
À l'échelle de la France, le mois de septembre 2014 a été «exceptionnel», explique Cyrille Duchesne, météorologue chez Météo Consult. À Quimper, il n'avait jamais (depuis l'ouverture de la station météo en 1957) fait aussi chaud en septembre. La ville de Nantes, elle, a connu 277h d'ensoleillement en 2014, du jamais vu. Mais s'il accuse 1,6 degré Celsius de plus que les normes estivales, septembre 2014 est loin d'égaler le record absolu de 2006, lorsqu'on avait mesuré 2,3 degrés Celsius de plus que d'ordinaire.
Selon les prévisions de la NOAA, responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère, 2014 devrait connaître une hausse de 0,64 à 0,70 degré Celsius par rapport à la normale. Sauf évènement climatique extraordinaire, on attend 2014 comme l'une des années les plus chaudes jamais enregistrées.
Source : Le Figaro
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
Décollage d’Ariane 5 réussi !
La fusée Ariane 5 ECA s'est une nouvelle fois arrachée du sol du Centre spatial guyanais ce jeudi 16 octobre 2014 pour mettre en orbite 2 satellites de télécommunication : ARSAT-1 et Intelsat 30. Le décollage a eu lieu avec un peu de retard (rouge météo) à 18h43 (Kourou), 23h43 (Paris).
Il est à noter que ARSAT-1 est le premier satellite de télécommunication géostationnaire construit par l'Argentine. Il devrait fournir de nouveaux services d'accès à internet en Argentine, mais aussi au Chili, en Uruguay et au Paraguay.
Pour ceux qui l'auraient raté voici le replay du 76e décollage réussi d'Ariane 5 :
Lancement d'Ariane 5 (16 octobre 2014) par CNES
Publié sur Mouvement cosmique et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
Il est à noter que ARSAT-1 est le premier satellite de télécommunication géostationnaire construit par l'Argentine. Il devrait fournir de nouveaux services d'accès à internet en Argentine, mais aussi au Chili, en Uruguay et au Paraguay.
Pour ceux qui l'auraient raté voici le replay du 76e décollage réussi d'Ariane 5 :
Lancement d'Ariane 5 (16 octobre 2014) par CNES
Publié sur Mouvement cosmique et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
jeudi 16 octobre 2014
mercredi 15 octobre 2014
2 éruptions solaires de classe M
2 éruptions solaires de type M avec CME ont eu lieu :
- M 1.1 qui a débuté à 20h21 et a culminé à 20h37 pour se terminer à 20h46
- M 2.28 qui a débuté vers 23h ( les horaires seront mis à jour ultérieurement quand les infos officielles seront publiées)
Ces éruptions solaires ont eu lieu dans une (des) région(s) non-numérotée(s) pour le moment car elles ne sont pas sur la face visible du soleil. De plus il semblerait qu'elles aient été plus puissantes, mais le manque de précision est dû à leurs emplacements et celui du satellite qui n'en a capté qu'une partie.
Publié sur Soleil : Astre divin et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
- M 1.1 qui a débuté à 20h21 et a culminé à 20h37 pour se terminer à 20h46
- M 2.28 qui a débuté vers 23h ( les horaires seront mis à jour ultérieurement quand les infos officielles seront publiées)
Ces éruptions solaires ont eu lieu dans une (des) région(s) non-numérotée(s) pour le moment car elles ne sont pas sur la face visible du soleil. De plus il semblerait qu'elles aient été plus puissantes, mais le manque de précision est dû à leurs emplacements et celui du satellite qui n'en a capté qu'une partie.
Publié sur Soleil : Astre divin et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
mardi 14 octobre 2014
Sept disparus après le passage du cyclone Gonzalo sur les Antilles
Après être finalement passé au nord de Grande terre en Guadeloupe, le cyclone Gonzalo s'est abattu cette nuit sur les îles caribéennes de Saint-Barthélémy et de Saint-Martin. Sept personnes sont portées disparues dans des «circonstances maritimes» a indiqué la préfecture.
Les consignes de vigilance cyclonique violette, en vigueur depuis l'après-midi de lundi, imposaient de «rester à l'abri et de ne sortir sous aucun prétexte», interdisaient de «circuler à pied ou en voiture sous peine de sanctions», et recommandent de «n'utiliser le téléphone qu'en cas d'absolue nécessité».
L'oeil du cyclone Gonzalo est passé à 17 heures locales (23 heures à Paris) sur l'île de Saint-Barthélemy où les rafales de vent ont atteint 204 km/h. À Saint-Martin, ce sont sont des pointes à 160 km/h qui ont été relevées.
Quatorze personnes, parmi lesquelles quatre «dont on est absolument sans nouvelles», font «l'objet d'opérations de secours» en mer au large des deux îles du nord des Caraïbes, a déclaré la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin lors d'une conférence de presse à son ministère à Paris.
«Nous sommes un peu inquiets en ce qui (...) concerne» ces quatre personnes, a jouté la ministre. Le contact a pu être «établi» avec les dix autres. Une personne blessée et échouée sur un récif doit également être secourue, a-t-elle affirmé.
Trois personnes sont d'ores et déjà portées disparues, «un homme tombé de son bateau à Saint-Martin et deux personnes qui tentaient de rejoindre un bateau à Saint-Barthélémy», pour lesquels «les recherches ont été impossibles», avait fait savoir plus tôt dans la journée la préfecture de Saint-Barthélémy et de Saint-Martin.
Il n'y a en revanche a priori aucune victime terrestre.
Selon Météo France, après avoir quitté Saint-Barthélémy, au-dessus de laquelle l'oeil du cyclone est passé, et Saint-Martin, Gonzalo «poursuit sa route vers le nord-ouest à la vitesse de 20 km/h et devrait encore se renforcer dans les prochaines heures pour atteindre le stade d'ouragan de catégorie 3 dans les 36 heures».
Le bilan des dégâts matériels va être établi dans les prochaines heures, a précisé Mme George Pau-Langevin. Les forces armées et les moyens des îles voisines de Guadeloupe et de Martinique ont été mobilisés, et tout va être mis en oeuvre pour «rétablir les communications».
Source : Le Figaro
Les consignes de vigilance cyclonique violette, en vigueur depuis l'après-midi de lundi, imposaient de «rester à l'abri et de ne sortir sous aucun prétexte», interdisaient de «circuler à pied ou en voiture sous peine de sanctions», et recommandent de «n'utiliser le téléphone qu'en cas d'absolue nécessité».
L'oeil du cyclone Gonzalo est passé à 17 heures locales (23 heures à Paris) sur l'île de Saint-Barthélemy où les rafales de vent ont atteint 204 km/h. À Saint-Martin, ce sont sont des pointes à 160 km/h qui ont été relevées.
Quatorze personnes, parmi lesquelles quatre «dont on est absolument sans nouvelles», font «l'objet d'opérations de secours» en mer au large des deux îles du nord des Caraïbes, a déclaré la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin lors d'une conférence de presse à son ministère à Paris.
«Nous sommes un peu inquiets en ce qui (...) concerne» ces quatre personnes, a jouté la ministre. Le contact a pu être «établi» avec les dix autres. Une personne blessée et échouée sur un récif doit également être secourue, a-t-elle affirmé.
Trois personnes sont d'ores et déjà portées disparues, «un homme tombé de son bateau à Saint-Martin et deux personnes qui tentaient de rejoindre un bateau à Saint-Barthélémy», pour lesquels «les recherches ont été impossibles», avait fait savoir plus tôt dans la journée la préfecture de Saint-Barthélémy et de Saint-Martin.
Il n'y a en revanche a priori aucune victime terrestre.
Selon Météo France, après avoir quitté Saint-Barthélémy, au-dessus de laquelle l'oeil du cyclone est passé, et Saint-Martin, Gonzalo «poursuit sa route vers le nord-ouest à la vitesse de 20 km/h et devrait encore se renforcer dans les prochaines heures pour atteindre le stade d'ouragan de catégorie 3 dans les 36 heures».
Le bilan des dégâts matériels va être établi dans les prochaines heures, a précisé Mme George Pau-Langevin. Les forces armées et les moyens des îles voisines de Guadeloupe et de Martinique ont été mobilisés, et tout va être mis en oeuvre pour «rétablir les communications».
Source : Le Figaro
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
Séisme M6.1 au Sud des Îles Kermadec
Un séisme M6.1 a eu lieu entre le Sud des Îles Kermadec et le Nord de la Nouvelles-Zélande à une profondeur de 31.5km le 14/10/2014 à 06h12
Villes proches :
Villes proches :
- 400km (249mi) SSW de L'Esperance Rock, Nouvelles-Zélande
- 430km (267mi) NE de Whakatane, Nouvelles-Zélande
- 450km (280mi) NNE de Gisborne, Nouvelles-Zélande
- 459km (285mi) NE de Tauranga, Nouvelles-Zélande
- 840km (522mi) NE de Wellington, Nouvelles-Zélande
Séisme M7.3 au Nicaragua
Un séisme M7.3 a eu lieu entre le Nicaragua et El Salavador à une profondeur de 40km le 14/10/2014 à 05h51
Au Nicaragua, voisin du Salvador, l'Institut nicaraguyen d'études géologiques (Ineter) a indiqué que l'épicentre du séisme se trouvait dans le golfe de Fonseca, qui se trouve entre le Nicaragua et le Salvador, à une profondeur de 24 kilomètres.
L'Institut américain de géophysique (USGS) a pour sa part situé la profondeur de l'épicentre à 70 km, et a lui aussi évalué la magnitude du séisme à 7,4 avant de le redéfinir à M7.3 à 40km.
Une alerte au tsunami a été déclenchée par les autorités des pays mais aucune n'est actuellement en vigueur par l'USGS et le National Weather Service !
Il semblerait qu'une alerte fut émise par mesure de précaution mais peu de temps après retirée.
Selon la radio locale YSKL, le séisme a entraîné des coupures d'électricité dans les départements salvadoriens de San Miguel et d'Usulutan.
La Protection civile salvadorienne ne disposait pas immédiatement d'informations sur des dégâts ou des victimes.
Le séisme a également été ressenti au Honduras et au Costa Rica.
Publié sur Séisme : Energie naturelle et Twitter @cedelactu
Cede l'actu scientifique
Au Nicaragua, voisin du Salvador, l'Institut nicaraguyen d'études géologiques (Ineter) a indiqué que l'épicentre du séisme se trouvait dans le golfe de Fonseca, qui se trouve entre le Nicaragua et le Salvador, à une profondeur de 24 kilomètres.
L'Institut américain de géophysique (USGS) a pour sa part situé la profondeur de l'épicentre à 70 km, et a lui aussi évalué la magnitude du séisme à 7,4 avant de le redéfinir à M7.3 à 40km.
Une alerte au tsunami a été déclenchée par les autorités des pays mais aucune n'est actuellement en vigueur par l'USGS et le National Weather Service !
Il semblerait qu'une alerte fut émise par mesure de précaution mais peu de temps après retirée.
Selon la radio locale YSKL, le séisme a entraîné des coupures d'électricité dans les départements salvadoriens de San Miguel et d'Usulutan.
La Protection civile salvadorienne ne disposait pas immédiatement d'informations sur des dégâts ou des victimes.
Le séisme a également été ressenti au Honduras et au Costa Rica.
Publié sur Séisme : Energie naturelle et Twitter @cedelactu
Cede l'actu scientifique
dimanche 12 octobre 2014
Inondations et orages : le Gard se prépare au pire
Dans le département maintenu en vigilance rouge, les habitants craignent l'arrivée de nouveaux orages exceptionnels.
Après plusieurs heures de pluie dimanche 12 octobre, l'attente et la crainte du pire se mêlent au doute dans le département du Gard, toujours placé en vigilance rouge depuis samedi et où sont annoncés de nouveaux orages "intenses".
L'Hérault est passé, de son côté, de vigilance rouge à vigilance orange pluie-inondations car l'épisode "ne concerne que le nord du département et se décale vers l'Ardèche", a indiqué la préfecture. La Lozère, l'Ardèche, le Tarn et l'Aveyron restent en vigilance orange. La Drome, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et le Var sont passé ens vigilance orange face aux risques d'orage (pas d'inondations).
Dans le Gard, où la préfecture a annoncé la fermeture des établissements scolaires lundi et alors qu'un déluge est annoncé, les pluies n'ont commencé à se renforcer qu'en milieu d'après-midi. Et encore pas partout.
Source : Le nouvel observateur
Après plusieurs heures de pluie dimanche 12 octobre, l'attente et la crainte du pire se mêlent au doute dans le département du Gard, toujours placé en vigilance rouge depuis samedi et où sont annoncés de nouveaux orages "intenses".
L'Hérault est passé, de son côté, de vigilance rouge à vigilance orange pluie-inondations car l'épisode "ne concerne que le nord du département et se décale vers l'Ardèche", a indiqué la préfecture. La Lozère, l'Ardèche, le Tarn et l'Aveyron restent en vigilance orange. La Drome, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et le Var sont passé ens vigilance orange face aux risques d'orage (pas d'inondations).
Dans le Gard, où la préfecture a annoncé la fermeture des établissements scolaires lundi et alors qu'un déluge est annoncé, les pluies n'ont commencé à se renforcer qu'en milieu d'après-midi. Et encore pas partout.
Source : Le nouvel observateur
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
Inde : des victimes et des dégâts au passage du cyclone Hudhud
Le cyclone Hudhud a fait au moins trois morts et causé d'importants dégâts matériels dimanche 12 octobre en frappant les côtes est de l'Inde, où 370 000 personnes avaient été évacuées, ont annoncé les autorités locales.
Classée dans la catégorie « cyclone extrême », la tempête a touché vers 11 h 30 (8 h 30 heure de Paris) l'Etat de l'Andhra Pradesh, à Visakhapatnam, déplaçant des vents soufflant jusqu'à 200 kilomètres/heure, selon les services météorologiques indiens (IMD, pour India Meteorological Department). Selon les secours de l'Etat, deux personnes ont été tuées écrasées par la chute d'arbres, une troisième par un mur qui s'est effondré sous la pression des pluies.
LA MARINE À « UN HAUT NIVEAU DE PRÉPARATION »
D'après le chef de l'agence de gestion nationale des catastrophes naturelles (NDRF, pour National Disaster Response Force), l'autoroute principale de la ville portuaire de Visakhapatnam a été coupée par la chute d'arbres et de poteaux électriques. « Les deux priorités de la NDRF sont de dégager les routes et d'évacuer [les sinistrés] », a-t-il précisé.
Hudhud devrait également toucher l'Etat voisin de l'Orissa où le cyclone Phailin avait tué au moins 18 personnes et causé d'importants dégâts matériels en octobre 2013. Un cyclone y avait aussi fait plus de 8 000 morts en 1999. La marine indienne a annoncé dans un communiqué être à « un haut niveau de préparation », et ses bâtiments sont positionnés avec « des médecins, des canots pneumatiques gonflables, des hélicoptères et du matériel de secours ».
Le premier ministre, Narendra Modi, a présidé une réunion ministérielle samedi soir pour s'assurer des préparatifs. Les services météo ont demandé aux habitants des zones à risques de « rester dans des lieux sûrs pendant le passage » de la tempête, et aux pêcheurs, de rester à terre.
Source : Le Monde
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
Tremblement de terre cette nuit à la Rochelle de magnitude 3,8
Cette nuit à 2 h 41 et 20 secondes, le réseau national de surveillance sismique a enregistré un séisme à 15 km de La Rochelle d'une magnitude de 3,8 sur l'échelle de Richter. Cette secousse tellurique peut être ressentie sans causer de dommages.
Le Renass basé à Srasbourg signale ce séisme enregistré à la latitude : 46.06° et longitude : -1.27°, profondeur : 10km, magnitude : 3.8 MLv. La secousse s'est produite dans les Pertuis entre le continent et l'île d'Oléron.
Séismes en Charente-Maritime :
Ce type d'évènement n'est pas rare dans les départements Charentais comme dans l'ensemble des régions du Sud-Ouest de la France où des micro-séismes de magnitude équivalente ont habituellement lieu tous les deux ans dans un rayon de cent kilomètres autour de l'épicentre de la secousse.
En Charente-Maritime, les tremblements de terre sont très fréquents au large de l'île d'Oléron et sont généralement ressentis sur tout le littoral charentais et jusqu'à une centaine de kilomètres à l'intérieur des terres selon la magnitude de la secousse.
Source : France3
Publié sur Volcan : Fusion terrestre et Twitter @cedelactu
Cede l'actu scientifique
Typhon Vongfong: 20 blessés sur l’île japonaise d’Okinawa
Le puissant typhon Vongfong continuait samedi matin sa progression vers les îles principales du Japon et a déjà fait au moins 20 blessés sur l’archipel d’Okinawa, à l’extrême sud du pays, balayé par des pluies diluviennes et des rafales de vent très violentes.
Selon l’agence météorologique japonaise, Vongfong se trouvait à 10H00 à environ 110 km au sud-est de Naha, la principale ville de l’île d’Okinawa.
Le typhon a été déclassé de «super-puissant» à «puissant» mais les autorités japonaises ont indiqué qu’il «restait toutefois important et très fort», mettant en garde contre des vagues hautes, des pluies torrentielles et des glissements de terrain.
Soulevant des rafales allant jusqu’à 234 km/h, le typhon progressait à 15 km/h vers le nord.
Selon les estimations de l’agence japonaise, le typhon devrait se rapprocher lundi de Kiushu, la grande île du Sud de l’archipel nippon, après avoir balayé Okinawa, et pourrait atteindre les côtes.
En raison des rafales et pluies torrentielles, 33.000 foyers ont été privés d’électricité à Okinawa.
Plus de 10.000 habitants, notamment dans les régions côtières, ont reçu des consignes d’évacuation, l’agence météorologique mettant en garde contre des pluies pouvant atteindre jusqu’à 80 millimètres avant lundi.
Au moins 20 personnes ont été blessées, dont une fillette de neuf ans et un homme d’une vingtaine d’années qui a eu des doigts sectionnés dans une porte lors d’une de ces surpuissantes rafales.
Le nord du Japon était secoué par des tremblements de terre, samedi, deux semaines après que l’éruption du volcan dans le centre du Japon eut tué au moins 56 personnes.
Il y a une semaine, un autre typhon, Phanfone, avait traversé le Japon, laissant derrière lui six morts et cinq disparus dont deux militaires américains.
Source : Libération
Selon l’agence météorologique japonaise, Vongfong se trouvait à 10H00 à environ 110 km au sud-est de Naha, la principale ville de l’île d’Okinawa.
Le typhon a été déclassé de «super-puissant» à «puissant» mais les autorités japonaises ont indiqué qu’il «restait toutefois important et très fort», mettant en garde contre des vagues hautes, des pluies torrentielles et des glissements de terrain.
Soulevant des rafales allant jusqu’à 234 km/h, le typhon progressait à 15 km/h vers le nord.
Selon les estimations de l’agence japonaise, le typhon devrait se rapprocher lundi de Kiushu, la grande île du Sud de l’archipel nippon, après avoir balayé Okinawa, et pourrait atteindre les côtes.
En raison des rafales et pluies torrentielles, 33.000 foyers ont été privés d’électricité à Okinawa.
Plus de 10.000 habitants, notamment dans les régions côtières, ont reçu des consignes d’évacuation, l’agence météorologique mettant en garde contre des pluies pouvant atteindre jusqu’à 80 millimètres avant lundi.
Au moins 20 personnes ont été blessées, dont une fillette de neuf ans et un homme d’une vingtaine d’années qui a eu des doigts sectionnés dans une porte lors d’une de ces surpuissantes rafales.
Le nord du Japon était secoué par des tremblements de terre, samedi, deux semaines après que l’éruption du volcan dans le centre du Japon eut tué au moins 56 personnes.
Il y a une semaine, un autre typhon, Phanfone, avait traversé le Japon, laissant derrière lui six morts et cinq disparus dont deux militaires américains.
Source : Libération
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
Typhon Vongfong : le Japon en état d'alerte
Après le passage de Phanfone il y a quelques jours, un nouveau typhon frappe le Japon ce dimanche et demain lundi.
Vongfong est le 19ème phénomène cyclonique de la saison dans cette partie du monde. Il s'est renforcé pour atteindre la catégorie 5/5 jeudi (le stade de « super typhon ») : c'est donc bien le typhon le plus puissant enregistré cette année dans le nord-ouest de l'océan Pacifique. Hier, ce typhon a néanmoins été rétrogradé en catégorie 2/5, et continue à faiblir au fil de sa progression vers le nord. En touchant le Japon ce dimanche, il ne s'agira plus que d'une tempête tropicale.
Vents à plus de 150 km/h, inondations et aéroports impactés ce week-end
Après avoir frappé les îles Okinawa vendredi, les îles Ryuku sont visées par les vents les plus violents avec des rafales à 120 km/h : dimanche soir et lundi, Kyushu, Shikoku et le centre et l'est de Honshu sont confrontés à des pluies torrentielles (jusqu'à 300mm en 48h) et des submersions marines. Rétrogradé cyclone de catégorie 1 puis en simple tempête tropicale ce dimanche, Tokyo est néanmoins touché, de manière un peu moins violente que lors du passage de Phanfone le week-end dernier, avec des vents qui pourront tout de même atteindre les 100 km/h. D'une manière plus générale, les aéroports du pays, ainsi que tous les vols à destination et aux départs de ces zones, sont fortement perturbés et il est conseillé aux voyageurs de se renseigner auprès de leur compagnie aérienne.
Source : La Chaîne météo
Vongfong est le 19ème phénomène cyclonique de la saison dans cette partie du monde. Il s'est renforcé pour atteindre la catégorie 5/5 jeudi (le stade de « super typhon ») : c'est donc bien le typhon le plus puissant enregistré cette année dans le nord-ouest de l'océan Pacifique. Hier, ce typhon a néanmoins été rétrogradé en catégorie 2/5, et continue à faiblir au fil de sa progression vers le nord. En touchant le Japon ce dimanche, il ne s'agira plus que d'une tempête tropicale.
Vents à plus de 150 km/h, inondations et aéroports impactés ce week-end
Après avoir frappé les îles Okinawa vendredi, les îles Ryuku sont visées par les vents les plus violents avec des rafales à 120 km/h : dimanche soir et lundi, Kyushu, Shikoku et le centre et l'est de Honshu sont confrontés à des pluies torrentielles (jusqu'à 300mm en 48h) et des submersions marines. Rétrogradé cyclone de catégorie 1 puis en simple tempête tropicale ce dimanche, Tokyo est néanmoins touché, de manière un peu moins violente que lors du passage de Phanfone le week-end dernier, avec des vents qui pourront tout de même atteindre les 100 km/h. D'une manière plus générale, les aéroports du pays, ainsi que tous les vols à destination et aux départs de ces zones, sont fortement perturbés et il est conseillé aux voyageurs de se renseigner auprès de leur compagnie aérienne.
Source : La Chaîne météo
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
Pourquoi le virus Ebola fait-il si peur?
La peur se répand plus vite que le virus. Après le premier cas de contagion en Espagne, déclaré le 6 octobre, et les projections de l'université de Boston, selon lesquelles la France aurait 75% de chances d'être frappée par le virus Ebola à la fin du mois, la crainte de voir l'épidémie Ebola se propager sur le continent européen prend de l’ampleur.
Virus cauchemardesque, Ebola nous renvoie à nos peurs ancestrales des grandes épidémies. Pourtant, la Commission européenne l'assure, ces craintes ne sont pas fondées et la situation ne peut être comparée à ce qui se passe en Afrique. Francetv info a interrogé Patrick Zylberman, professeur d'histoire de la santé à l'Ecole des hautes études en santé publique, membre de la commission des maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique et auteur de Tempêtes microbiennes (Gallimard, 2013).
Pourquoi le virus Ebola fait-il si peur, alors que d'autres maladies sont bien plus meurtrières, comme le sida, le paludisme ou la rougeole ?
Patrick Zylberman : Il est naturel d'avoir peur des épidémies. La contamination de cette aide-soignante en Espagne peut déclencher une psychose, car la population se rend compte que même si Ebola est très loin, il y a une menace imminente. Le virus peut arriver chez nous en quelques heures d'avion. Et c'est cette configuration d'une maladie à la fois lointaine et très proche qui alimente les fantasmes.
Le rapport aux maladies infectieuses est très ambigu dans nos sociétés actuelles. Nous avons oublié la réalité des grandes épidémies. Deux générations se sont succédé depuis la dernière épidémie de variole en Bretagne en 1955. L'épidémie reste une notion très théorique. Par exemple, le sida effraie moins, car il reste considéré à tort par beaucoup comme l'affaire de marginaux. En revanche, dans l'imaginaire collectif, Ebola peut frapper n'importe qui et possède un caractère extrêmement impressionnant.
Les experts s'accordent à dire qu'il y a peu de chances que l'épidémie se propage hors de l'Afrique de l'Ouest. Cette peur est donc en partie irrationnelle ?
Absolument. Les cas diagnostiqués en Occident alimentent les craintes, mais ils ne sont absolument pas le signe avant-coureur d'une épidémie qui pourrait se développer ailleurs qu'en Afrique de l'Ouest. En Espagne, il y a eu contamination accidentelle : il semble que l'aide-soignante se soit infectée avec un de ses gants en retirant ses équipements de protection, lesquels étaient par ailleurs inadaptés. Il y a donc eu à la fois geste accidentel et non-respect des procédures.
Ce cas de figure est presque impossible en France. Nous avons douze hôpitaux susceptibles d'accueillir des personnes contaminées par Ebola. Ils sont équipés de services spécialisés en infectiologie et dotés de chambres à pression négative. Le personnel y est formé, entraîné et prêt à faire face. C'est réellement un gage de sécurité pour notre pays.
Des procédures très strictes existent. La plupart ont été élaborées et appliquées pour la première fois à Toronto (Canada), en mai 2003, lors de la seconde vague de l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (Sras). Puis elles ont été de nouveau mises à l'épreuve au printemps 2013 en France, avec les cas de contamination par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient. Cet été, toutes ces procédures ont été révisées et renforcées pour Ebola.
On a l’impression que les crises sanitaires se succèdent depuis quelques années. Le nombre de virus pathogènes a-t-il augmenté ?
Dans l'absolu, les virus ne sont probablement pas plus nombreux qu'avant. Mais l'homme entre beaucoup plus facilement en contact avec ces virus susceptibles de devenir pathogènes. Il en existe des milliers, et beaucoup nous sont encore inconnus.
Tout un tas de changements dans la vie des sociétés humaines peuvent expliquer ces contacts plus nombreux avec les virus. Depuis la seconde guerre mondiale, l'homme s'est rapproché des "réservoirs à virus". Certaines pratiques humaines, comme la chasse ou l'agriculture, ont amené les hommes à aller toujours plus loin dans la forêt et à entrer en contact avec des animaux eux-mêmes contaminés, comme les chauves-souris. Les voyages intercontinentaux favorisent également la diffusion des virus. Enfin, les changements climatiques peuvent aussi rendre certains agents infectieux pathogènes pour l'homme.
En quoi Ebola est-il différent de ces autres épidémies que l'on a connues ces dernières années, comme la grippe A ou le Sras ?
Ebola est une épidémie locale qui n'est absolument pas comparable à la grippe A (H1N1), rapidement devenue une pandémie mondiale. Le Sras, lui, a touché près d'une trentaine de pays. La seule analogie que l'on puisse faire avec ces épidémies se limite aux procédures mises en place pour lutter contre les virus, pour éviter la contamination et la dissémination.
Sur certains points, Ebola rappelle plutôt les épidémies anciennes. Car il est localisé et qu'on ne peut pas lutter contre. Il n'existe ni vaccin, ni médicaments. Les populations touchées vivent dans des conditions d'extrême pauvreté et les Etats sont très vite débordés, déstabilisés par l'ampleur de l'épidémie. On a exactement le portrait de l'épidémie ancienne, que traçait déjà, il y a 2 500 ans, Thucydide, en racontant la peste d'Athènes, dans La Guerre du Péloponnèse. L'historien grec y décrivait une double réalité : une crise sanitaire et médicale d'une part et une crise morale, politique et économique d'autre part. C'est ce qui se passe en Afrique de l'Ouest.
La peur d'Ebola a mené des parents à refuser d’envoyer leurs enfants dans une école de Boulogne-Billancourt, parce qu’un des élèves rentrait de Guinée. Pensez-vous que les réactions de ce genre vont se multiplier ?
Oui, bien sûr, ces épisodes sont amenés à se multiplier dans les prochains jours. Encore une fois, la peur est quelque chose de naturel. La réaction des parents est parfaitement compréhensible. Totalement infondée, mais compréhensible. Il faut donc éviter de critiquer ou de condamner ces personnes qui sont simplement inquiètes et tiennent leur rôle de parents. Demandons-nous plutôt comment faire pour aider les gens à surmonter leur peur.
Pour les autorités, quelle est la meilleure manière d'éviter la psychose ?
Dans cette crise, la communication publique est le grand point faible de l'organisation française. ll faut absolument mettre en œuvre une communication convaincante. Et pour cela, il importe que chacun soit bien à sa place, pour que le message passe. La ministre devrait donc se cantonner aux interventions stratégiques : mobilisation internationale contre l’épidémie, financements et organisation nationale de la lutte. Car les gens ont tendance à se méfier du discours des politiques. Nous avons pu le constater en 2009, lors de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1).
Ainsi, le meilleur moyen de rassurer la population serait de désigner un "délégué interministériel à la lutte contre Ebola", pour les interventions techniques, lorsqu’il faut informer l’opinion de développements d’ordre médical ou sanitaire. Un médecin, sachant expliquer les choses simplement, remplirait parfaitement ce rôle et permettrait à la population d’adhérer au discours et, le cas échéant, aux consignes des pouvoirs publics.
Surtout, il ne faut pas confondre ce qui se passe en Afrique et ici. Les choses sont différentes. Même si demain, nous avons plusieurs cas de contagion en Europe, notre système de santé est parfaitement adapté. Il peut toujours arriver un accident, mais nous avons les moyens de gérer ces difficultés.
Les films apocalyptiques sur les épidémies ont toujours beaucoup de succès… Existe-t-il une sorte de fascination morbide pour les virus ?
Il y a les grandes peurs séculaires, de la peste ou du choléra, qu'on ne connaît plus, mais qui restent logées dans l'inconscient collectif. La peur ancestrale d'une épidémie tuant tout le monde reste profondément ancrée en nous, c'est une peur immémoriale et culturelle.
On sait que les maladies infectieuses sont apparues en masse dès le début du néolithique, à partir de 10 000 av. J.-C., lorsque les hommes ont commencé à vivre à côté de leurs déchets et que l'eau se retrouvait contaminée. La peur des épidémies remonte aux origines de l'homme.
Source : FranceTv Info
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc et Twitter @Cedelactu
Cede l'actu scientifique
Le Gard et l'Hérault en alerte rouge pluie-inondations-orages
Les départements du Gard et de l'Hérault ont été placé en vigilance rouge pluie, inondations et orages par Météo-France dans son bulletin publié samedi 11 octobre à 16h.
Les Nîmois, conscients du danger, attendent dans l’angoisse la nuit prochaine. "J’ai peur de ce soir. J’ai peur que ça recommence et que ce soit plus haut. Les bassins sont pleins, partout, et ça, ça m’inquiète", confie une sinistrée, encore sous le choc après les inondations de la veille.
La fin de cet événement Pluie-Inondation et Orages est prévu "au plus tôt le lundi 13 octobre 2014 à 07h00", selon Météo-France. Météo-France prévoit par ailleurs un maintien de suivi pour 4 départements : Ardèche, Gard, Hérault et Lozère et un début de suivi pour l'Aude.
Par ailleurs en Vaucluse, la ville d'Avignon a émis samedi après-midi une alerte crue en raison de la montée du Rhône. Les services techniques, qui craignent un débordement du fleuve dimanche en raison des pluies annoncées, procèdent à l'évacuation de véhicules.
Aux portes de Bagnols (Gard), Jean-Christian Rey, le maire, évalue lui-même la crue de la Cèze à plus de 8 m samedi après-midi. Depuis le matin, tout est sous contrôle après une nuit blanche. "Nous avons envoyé un message d'alerte à 6 h 30 pour que les personnes concernées par la montée des eaux puissent prendre leur disposition. Cela concerne une quarantaine de maisons. Mais ce qui m'inquiète, c'est ce qui va se passer ce dimanche matin. Si le niveau du fleuve n'a pas baissé suffisamment et s'il tombe beaucoup d'eau en amont, dans les Cévennes, alors nous pouvons nous trouver dans une situation difficile, surtout si nous observons une crue du Rhône dans le même temps", explique-t-il après avoir prévu le pire : des lits de camp, une centaine de repas et toutes les équipes municipales mobilisées pour faire face au cas où il faudrait évacuer des personnes.
Des habitants de Nîmes à côté d'un véhicule inondé dans le Gard. |
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
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