Alors que le second satellite Sentinelle dédié au programme Copernicus sera lancé dans quelques mois seulement, l’ESA et l’Agence spatiale française, le CNES, ont signé un accord de collaboration sur la gestion et l’accès aux données de Sentinelle.
La famille de satellites Sentinelle est en cours de développement et vise à répondre aux besoins opérationnels du programme européen Copernicus de surveillance de l’environnement. Le premier satellite de la flotte, Sentinelle-1A, est en orbite depuis un peu moins d’un an, tandis que le lancement du prochain, Sentinelle-2A, est prévu pour le mois de juin.
Les données obtenues par les missions d’observation de la Terre sont libres d’accès pour les Services Copernicus, ainsi que pour des utilisateurs scientifiques ou autres.
Lors d’un événement qui s’est tenu le 19 mars au siège de l’ESA à Paris, la France et l’ESA ont signé un Accord de coopération portant sur le segment sol collaboratif des Sentinelles, qui vise à faciliter l’exploitation des données des Sentinelles dans le pays.
C’est Thierry Duquesne, Directeur de la Prospective, de la Stratégie, des Programmes, de la Valorisation et des Relations Internationales au CNES qui a signé au nom de la France.
Dans le cadre de cet accord, le CNES va installer à Toulouse un « site miroir national » pour héberger et distribuer les données de Sentinelle. C’est ce site qui assurera l’accès et la distribution des données des Sentinelles dans le cadre de services environnementaux et d’information à valeur ajoutée.
En outre, les données radar de la mission Sentinelle-1 seront reçues par la station sol française Vigisat de Brest dans le cadre de l’initiative CleanSeaNet de l’Agence européenne pour la sécurité maritime.
« Cet accord est un élément clé de Copernicus, et un pas important vers son succès en France, » a déclaré M. Duquesne.
En tant que coordinateur de la « composante spatiale » de Copernicus, l’ESA soutient les initiatives nationales en établissant un accès direct et efficace aux données des Sentinelles, en fournissant un support technique pour la mise en place de l’acquisition des données et leur diffusion, et en mettant à disposition des initiatives nationales les logiciels de traitement et de distribution des données.
« Avec la signature de cet accord, l’utilisation des données de Sentinelle s’étend en Europe, et le réseau Copernicus grandit. La France est un partenaire très important étant donné son engagement très actif au sein de Copernicus et du Segment sol collaboratif, » a déclaré Volker Liebig, Directeur des programmes d'observation de la Terre à l’ESA.
La France est le sixième État participant à signer cet accord après la Grèce, la Norvège, l’Italie, l’Allemagne et la Finlande.
Publié sur Mouvement cosmique et Twitter @Cedelactu
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Source : ESA
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