Après quatre années d’étude de Mercure, Messenger, qui était à court de carburant, a chuté près du pôle Nord de la planète la plus proche du Soleil Mercure à une vitesse supérieure à 14.000 km/h, et a dû creuser un cratère de 16 mètres de large.
La sonde Messenger de la Nasa a conclu jeudi quatre années d’études de Mercure en s’écrasant à la surface de cette planète, ont rapporté des scientifiques. Messenger, qui était à court de carburant, a chuté près du pôle Nord de Mercure à une vitesse supérieure à 14.000 km/h, et a dû creuser un cratère de 16 mètres de large sur la planète la plus proche du Soleil.
Messenger, qui a effectué 4.104 rotations en orbite autour de Mercure, a réalisé les premières études rapprochées de Mercure depuis la sonde Mariner 10 de la NASA, qui avait survolé la planète à trois reprises au milieu des années 1970. Messenger était arrivé dans la banlieue de Mercure en 2011 après un voyage de six ans.
Durant ses quatre années en orbite, la sonde a détecté du potassium, du soufre et d’autres composés volatils à la surface, ce qui a surpris la communauté scientifique car de tels éléments auraient dû s’évaporer compte tenu de la température élevée de la planète. La température moyenne de surface de Mercure est de 167° Celsius; en pleine journée, elle peut monter jusqu’à 427°C.
Messenger a également confirmé l’existence de glaces et d’autres matériaux au fond des cratères, que les rayons solaires n’atteignent jamais. Durant ses derniers jours, Messenger a tenté d’observer directement le fond de certains cratères.
Publié sur Mouvement cosmique et Twitter @Cedelactu
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Source : Les échos
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