M6info/AFP - Un scientifique travaille sur le Sida |
L'origine de toutes les souches du sida élucidée. Une équipe internationale de scientifiques de l'Institut de recherche pour le développement (IDC) a publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) les résultats d'une étude sur le sujet.
Les grands singes responsables
L'homme est affecté par plusieurs virus du sida : le VIH-1, responsable de la majorité des infections dans le monde, et le VIH-2. Concernant ce dernier, c'est un singe, le mangabey, qui a transmis la maladie à l'humain. Quant au VIH-1, il se divise en 4 variantes génétiques : M, N, O et P.
Si les scientifiques ont depuis de nombreuses années établi que la M, qui touche 40 millions de personnes dans le monde, et la N ont pour origine le chimpanzé, le mystère planait autour des souches P et O. Selon cette nouvelle étude mise en ligne lundi 2 mars, le gorille est bien l'animal qui a transmis ces deux variantes à l'homme. Cette espèce vient du sud-ouest du Cameroun.
Aujourd'hui, deux personnes sont porteuses de la souche P alors que la O touche près de 100.000 individus.
Le sida aurait donc été transmis à l'homme lors de chasses, par des morsures de bêtes infectées ou lors de la consommation de ces viandes, expliquent les chercheurs.
Le dépistage
Selon les autorités sanitaires, un tiers des découvertes de séropositivité se font "trop tardivement". C'est principalement le fait d'hétérosexuels ou d'usagers de drogues injectables qui sont "moins sensibilisés" au problème du sida ou moins bien suivis médicalement et "qui ne recourent au diagnostic que lorsqu'elles perçoivent des symptômes".
Le test de dépistage est une clef de la lutte contre l'épidémie, car un diagnostic précoce permet non seulement de traiter plus rapidement et plus efficacement une personne séropositive mais aussi de réduire le risque d'infecter d'autres personnes. Les techniques pour détecter la maladie se sont améliorées. Le dépistage communautaire par TROD, des Tests Rapides d'Orientation et de Diagnostic a notamment permis de repérer de nombreuses personnes contaminées.
Il s'effectue grâce à un prélèvement sanguin qui ne nécessite pas d'être à jeun. Il est remboursé à 100% par la Sécurité sociale lorsqu'il est effectué dans un laboratoire d'analyses médicales, ou gratuit et anonyme lorsqu'il est effectué dans un centre de dépistage.
Sida Info Service : 0 800 840 800 (appel gratuit, 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7)
Le préservatif, arme redoutable
Le préservatif reste à ce jour l'arme la plus efficace contre le fléau. Et tous les efforts sont faits pour séduire et convaincre. Les fabricants offrent aux consommateurs de plus en plus de modèles. Plus de trente existent sur le marché actuellement : des petits, des grands, des nervurés pour plus de plaisir, des chauffants pour les frileux ou encore des parfumés. Objectif : banaliser au maximum ce seul et unique moyen de protection pour mieux contenir l'épidémie.
Urgence en Afrique sub-saharienne
La région du monde la plus touchée par le sida est l'Afrique sub-saharienne. On recense chaque année 1,3 million de décès et 1,9 million de contaminations. Au total, 22,5 millions de personnes sont séropositives, dont 1,8 millions d'enfants.
Au Lesotho, au Swaziland et au Botswana, environ un adulte sur quatre (âgé de 15 à 49 ans) est touché par la maladie.
Transmission : les idées reçues
Piqûres d'insectes, piercings, bisous, homosexualité... Les idées reçues concernant la tranmission du Sida ont la peau dure. Comment démêler le vrai du faux ? Retour en images sur ce qu'il faut savoir sur la transmission...
Transmission par piqûre d'insectes ? Faux. Les piqûres d'insectes ne transmettent pas le virus du Sida. En revanche, le moustique peut transmettre d'autres maladies comme le paludisme. |
Transmission en s'embrassant ? Faux. Embrasser sur la bouche quelqu'un porteur du virus ou même le caresser ne vous donnera pas le Sida. La peau est une barrière infranchissable pour le virus. |
ATTENTION TOUT DE MÊME SI VOTRE COMPAGNE JOUE DANS "THE WALKING DAY" ! |
Le lavage arrête le virus ? Faux. Si vous avez un rapport sexuel non protégé, peu importe que vous vous laviez après. Le risque de transmission est toujours présent. |
Publié sur Actu Hazmat-Nrbc et Twitter @Cedelactu
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Source : Yahoo Actualités
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