Les consignes de vigilance cyclonique violette, en vigueur depuis l'après-midi de lundi, imposaient de «rester à l'abri et de ne sortir sous aucun prétexte», interdisaient de «circuler à pied ou en voiture sous peine de sanctions», et recommandent de «n'utiliser le téléphone qu'en cas d'absolue nécessité».
L'oeil du cyclone Gonzalo est passé à 17 heures locales (23 heures à Paris) sur l'île de Saint-Barthélemy où les rafales de vent ont atteint 204 km/h. À Saint-Martin, ce sont sont des pointes à 160 km/h qui ont été relevées.
Quatorze personnes, parmi lesquelles quatre «dont on est absolument sans nouvelles», font «l'objet d'opérations de secours» en mer au large des deux îles du nord des Caraïbes, a déclaré la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin lors d'une conférence de presse à son ministère à Paris.
«Nous sommes un peu inquiets en ce qui (...) concerne» ces quatre personnes, a jouté la ministre. Le contact a pu être «établi» avec les dix autres. Une personne blessée et échouée sur un récif doit également être secourue, a-t-elle affirmé.
Trois personnes sont d'ores et déjà portées disparues, «un homme tombé de son bateau à Saint-Martin et deux personnes qui tentaient de rejoindre un bateau à Saint-Barthélémy», pour lesquels «les recherches ont été impossibles», avait fait savoir plus tôt dans la journée la préfecture de Saint-Barthélémy et de Saint-Martin.
Il n'y a en revanche a priori aucune victime terrestre.
Selon Météo France, après avoir quitté Saint-Barthélémy, au-dessus de laquelle l'oeil du cyclone est passé, et Saint-Martin, Gonzalo «poursuit sa route vers le nord-ouest à la vitesse de 20 km/h et devrait encore se renforcer dans les prochaines heures pour atteindre le stade d'ouragan de catégorie 3 dans les 36 heures».
Le bilan des dégâts matériels va être établi dans les prochaines heures, a précisé Mme George Pau-Langevin. Les forces armées et les moyens des îles voisines de Guadeloupe et de Martinique ont été mobilisés, et tout va être mis en oeuvre pour «rétablir les communications».
Source : Le Figaro
Publié sur Nature en péril et Twitter @Cedelactu
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