lundi 22 septembre 2014

Un second missionnaire espagnol contaminé par le virus Ebola

L'Espagne se prépare à rapatrier de Sierra Leone un deuxième missionnaire catholique contaminé par le virus Ebola, a annoncé le gouvernement espagnol samedi 20 septembre.
Frère Manuel Garcia Viejo, âgé de 69 ans et directeur d'un hôpital dans la ville sierra-léonaise de Lunsar, « a été testé positivement et a exprimé le désir d'être transféré en Espagne », a fait savoir le ministère de la santé, sans préciser à quel moment M. Garcia serait rapatrié.

Ce dernier est membre de l'ordre hospitalier de San Juan de Dios, un ordre catholique romain qui gère l'association caritative Juan Ciudad travaillant avec les victimes d'Ebola.

Samedi, il était traité dans une unité spécialisée à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, selon un communiqué de l'ordre, qui précise que M. Garcia est un médecin généraliste spécialisé en médecine tropicale, directeur de l'hôpital de Lunsar depuis douze ans. Le missionnaire est membre de l'ordre depuis cinquante-deux ans et a travaillé en Afrique pendant trente ans.

UN PRÊTRE ESPAGNOL MORT EN AOÛT

En août, un prêtre espagnol de 75 ans avait été le premier Européen à mourir après avoir été infécté par le virus Ebola. L'épidémie d'Ebola qui sévit dans l'ouest de l'Afrique est la plus grave depuis l'apparition du virus il y a quatre décennies.

Le missionnaire, Miguel Pajares, avait été contaminé au Liberia, où il travaillait avec des personnes infectées. Il fut le premier malade atteint de la fièvre hémorragique à être rapatrié en Europe, avant d'être soigné avec un sérum expérimental américain, ZMapp, alors qu'il était en isolement dans un hôpital madrilène. Une autre missionnaire espagnole, rapatriée avec M. Pajares, n'était finalement pas porteuse du virus.

Il n'existe aujourd'hui aucun traitement homologué pour lutter contre le virus Ebola, dont la pire épidémie jamais enregistrée frappe actuellement la Sierra Leone, le Liberia et la Guinée. Samedi, la Sierra Leone a vécu le deuxième jour d'un confinement général de soixante-douze heures qui doit permettre de contenir son expansion.

Source : Le monde

Publié sur Actu Hazmat-Nrbc

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